Bordeaux tenu en échec par Nice (0-0)

Une semaine après avoir affiché un bien pâle visage au Vélodrome lors de sa défaite contre l'OM (1-0), Bordeaux s'est montré plus entreprenant offensivement. Mais la réussite n'a pas été au rendez-vous pour les Girondins, qui ont touché à quatre reprises les montants de Walter Benitez. Nice peut s'estimer heureux de repartir du Matmut Atlantique avec un point (0-0) et reste bien calé dans le ventre mou du championnat à la neuvième place avec le même nombre de points (36) que les Bordelais (8es). Montpellier, cinquième avec trois unités d'avance, reste à portée de tir des deux équipes.

Bordeaux a concédé son premier match nul et vierge (0-0) de sa saison à domicile. Pourtant, il avait mis tous les ingrédients pour s'imposer et confirmer sa nouvelle dynamique, sous l'impulsion de l'arrivée de leur nouvel entraîneur Gustavo Poyet depuis le 20 janvier dernier. Les Girondins ont diffusé un véritable danger sur la défense niçoise, qui a plié sans rompre. Soualiho Meité a allumé une première brèche en touchant le poteau (12e) et dans la continuité de l'action, Martin Braithwaite a fait briller Walter Benitez, auteur d'une parade exceptionnelle.

Deux minutes plus tard, c'est Nicolas De Préville qui a trouvé un autre montant - la barre transversale - sur une frappe du droit presque parfaite. Dans les dernières encablures de la rencontre, la réussite s'est encore refusée aux Bordelais. La charnière centrale d'un jour (Pablo-Baysse) a failli trouver l'ouverture avec une tête du premier prolongée par le second sur le poteau (90e). Puis, De Préville a encore touché la barre, cette fois-ci du pied gauche (90e+1). Gaëtan Laborde, entré en cours de jeu, s'y est aussi essayé mais a trop croisé son tir (82e).

Nice a confirmé la mauvaise passe qu'il traverse en bouclant un septième match consécutif sans victoire, toutes compétitions confondues. Trois jours après leur élimination en Ligue Europa dans des conditions climatiques extrêmes (température entre - 10 et - 20 °C ) en Russie contre le Lokomotiv Moscou, les Aiglons sont apparus à court d'idées et fatigués. Sans Mario Balotelli (repos), ils ont très peu pesé offensivement, si ce n'est par bribes (10e, 79e), avec une statistique implacable : zéro tir cadré. Les deux équipes peuvent encore espérer accrocher une place européenne en fin de saison même si en préparant son déplacement à Monaco, vendredi prochain, c'est bien Bordeaux qui va ruminer ses quatre montants.