Javier Tebas attaque (encore) le PSG et son mercato
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Mis à jour 17/08/2018 à 17:51 GMT+2
TRANSFERTS - Javier Tebas ressort le lance-flammes. Très remonté face à certains transferts, comme celui de Cristiano Ronaldo à la Juventus ou bien... celui de Neymar au PSG l'an dernier, le président de la Ligue espagnole attaque à tout-va. Pour lui, c'est tout simplement de la "triche".
Javier Tebas
Crédit: Getty Images
La LFP a beau avoir prévenu Javier Tebas à de multiples reprises, ce dernier n'arrive décidément pas à tenir sa langue. Comme (très) souvent lorsqu'il accorde une interview, le président de la Ligue espagnole (LFP) n'a pas pu s'empêcher de tacler le mercato actuel. Et forcément, le PSG, sa cible favorite, en prend une nouvelle fois pour son grade.
"Nous avons travaillé depuis cinq ans pour que la marque de la Liga soit plus forte que les joueurs ou les clubs", explique tout d'abord Tebas dans un entretien accordé au quotidien ABC. "Donc je ne pense pas que nous remarquions beaucoup les départs de Neymar ou de Ronaldo. Bien sûr j’aimerais les avoir en Espagne, mais j’aimerais aussi avoir d’autres joueurs comme Lewandowski, mais ce n’est pas possible", poursuit-il.
C'est de la triche
"Nous devons nous demander pourquoi certains clubs-Etats gonflent le marché. Comme le PSG, la Juventus avec Ronaldo ou l’Inter avec Modric. Je ne sais pas pour la Juve, il faudra voir leur montage financier, mais l’offre de l’Inter pour Modric est de la triche. Celle du PSG pour Neymar aussi. Le PSG lui-même est un ensemble de triche, comme Manchester City", lâche-t-il. Les clubs concernés apprécieront.
Tebas critique le Fair-Play Financier
Puis, bien évidemment, Tebas a eu quelques mots sur le Fair-Play Financier. "Il est passé de mode. Il ne sert qu'à sanctionner des clubs d'Albanie, de République tchèque ou certains turcs (...) Des clubs comme le Barça, le Real ou le Bayern, qui ne possèdent pas d'Etats ou de mécènes, ne peuvent pas suivre le rythme et vont perdre de la valeur parce que les autres trichent", juge Tebas. Son dernier mot, il est pour le PSG.
"Vous ne pouvez pas injecter de l'argent à perte seulement parce que vous êtes riches et que vous voulez que votre État du Qatar ait une équipe de football et gagne la Ligue des champions. C'est ce qui est en train de se produire au PSG", conclut-il.
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