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Complicité retrouvée, mercato réussi, Bensebaini façon Omeyer : les tops et les flops de samedi

Eurosport
ParEurosport

Mis à jour 18/02/2018 à 10:20 GMT+1

LIGUE 1 - Les recrues d'hiver réchauffent la soirée, Cavani et Neymar qui se retrouvent, Bensebaini qui la joue gardien de handball : voici les tops et les flops de ce samedi en Ligue 1.

Les tops et les flops de la Ligue 1 de samedi

Crédit: Eurosport

Les tops :

  • Neymar-Cavani, complicité retrouvée
On les avait laissés moroses et boudeurs à Madrid. On les a retrouvés flamboyants et complices au Parc des Princes. Mercredi à Bernabeu, il y avait de la friture sur la ligne entre Neymar et Cavani. Les deux hommes avaient eu un mal fou à se trouver, entretenant l'hypothèse d'une relation technique inaboutie. Face à Strasbourg, non seulement les deux hommes y sont allés de leur but, l'Uruguayen inscrivant même un doublé, mais ils ont aussi brillé par leur complicité. Neymar a livré un fantastique caviar à Cavani d'une ouverture de trente mètres. Un bon début pour éteindre les polémiques même si c'est avant tout face au Real que le PSG attend une telle efficacité du duo.
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Edinson Cavani, Angel Di Maria et Neymar lors de PSG - Strasbourg en Ligue 1 le 17 février 2018

Crédit: Getty Images

  • Les recrues hivernales
Cinq sur huit. C'est le ratio de buts inscrits par les recrues hivernales ce samedi soir. Autant dire que sans elles, on se serait fermement ennuyé. Enzo Crivelli a parfaitement suppléé l'absence de Ivan Santini, Robert Beric a rappelé que son sang était glacial dans la surface adverse, Yeni N'Gbakoto n'en finit plus de rendre des services à Guingamp alors que Rennes peut déjà se féliciter d'avoir enfin trouvé un attaquant de pointe avec Diafra Sakho, auteur d'un doublé à Caen. Alors oui, le mercato hivernal n'est pas toujours d'une utilité folle mais ce samedi, il a rendu la soirée un peu moins morose.
  • Ruffier – Koubek, remparts en acier
Il ne faut pas s'y tromper. Si Saint-Etienne est allé chercher trois points sur la pelouse du SCO, elle le doit d'abord et avant tout à Stéphane Ruffier. Le portier des Verts ne signe pas sa meilleure saison mais, ce samedi, il a écœuré les Angevins et rappelé que l'ASSE pouvait toujours compter sur lui. Tomas Koubek n'a pas seulement stoppé brillamment le penalty de Stef Peeters, il a maintenu les Bretons à flot en multipliant les petits miracles.
  • Hop Suisse !
La Suisse et la France ont échangé des arbitres ce samedi. Le Français Jérôme Brisard a arbitré la rencontre entre le FC Bâle et le FC Saint-Gall tandis que le Suisse Sandro Schärer a officié lors de Caen-Rennes. Pour une première, ce fut une réussite. M.Schärer a sifflé deux penalties à raison. Il a surtout fait preuve d'une vraie pédagogie et a instauré un dialogue constant avec les 22 acteurs n'hésitant jamais à privilégier le jeu. Et si, pour résoudre la crise de l'arbitrage en France, la LFP se tournait vers la Suisse ?

Les flops :

  • L'étrange prestation de Bensebaini
Difficile de déterminer ce qu'il y a de plus improbable dans la copie rendue ce samedi soir par Ramy Bensebaini. Que le défenseur de Rennes ait concédé deux penalties au cours d'un même match ? Ou que ces derniers n'aient finalement pas coûté un seul but à son équipe ? Toujours est-il que l'International algérien a vécu une rencontre des plus compliquées. Tout avait pourtant bien début pour lui, auteur d'un centre décisif pour Diafra Sakho pour ce qui constituait alors l'égalisation de Rennes. Mais il a ensuite concédé un premier penalty en crochetant Julien Féret dans sa surface (25e). Avant, en fin de rencontre, d'en donner un second à Caen en contrant bien maladroitement du bras, après un saut façon gardien de handball, une remise de la tête de Timo Stavitski (81e). Deux erreurs sans conséquence directe. Fou.
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Bensebaini auteur d'une main dans sa surface à Caen

Crédit: Getty Images

  • La fébrilité défensive du PSG
Le PSG a encore réalisé contre Strasbourg une démonstration offensive en passant cinq buts à Alexandre Oukidja (5-2). Mais Paris en a aussi encaissé deux. Et c'est loin d'être une première cette saison. Toutes compétitions confondues, c'est même la onzième fois que les Parisiens prennent plus d'un but dans un match. La quatrième à domicile en Ligue 1. Les clean sheets se font d'ailleurs assez rares ces derniers mois. Sur les 19 dernières rencontres disputées par Neymar et ses partenaires, ce n'est arrivé qu'à six reprises. Trop peu pour un club de ce standing.
  • Caen et les penalties
Les Caennais possèdent la plus mauvaise attaque de Ligue 1 avec 20 buts marqués. Y compris après le nul arraché face à Rennes (2-2). Ils ne comptent que quatre buteurs différents depuis le début de la saison en Ligue 1 (Rodelin, Santini, Da Silva et Crivelli). Un constat qui trouve en partie son explication ce samedi soir. Contre le club breton, les Normands auraient pu offrir à leur public un festival offensif. Mais pour cela, encore aurait-il fallu transformer les deux penalties obtenus. Ronny Rodelin a en effet envoyé une mine au-dessus du but de Tomas Koubek en première période. Avant que le gardien tchèque ne parte du bon côté pour détourner le tir mollasson de Stef Peeters à dix minutes de la fin du match. Les joueurs de Patrice Garande savent au moins ce qu'il leur faut travailler à l'entraînement.
Pierre-Alexandre CONTE et Martin MOSNIER
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