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Fair-play financier : le PSG a plaidé son cas devant l'UEFA, décision rendue "début juin"

ParAFP

Mis à jour 20/04/2018 à 19:01 GMT+2

Le PSG, qui risque de nouvelles sanctions dans le cadre du fair-play financier (FPF), a plaidé son cas vendredi après-midi lors d'une réunion au siège de l'UEFA à Nyon, a constaté un journaliste de l'AFP.

Le logo du PSG avec son slogan : "Révons plus grand"

Crédit: AFP

Plusieurs représentants du PSG, dont Jean-Claude Blanc, directeur général adjoint, ainsi que Philippe Boindrieux, directeur général adjoint en charge des finances, et Victoriano Melero, secrétaire général, sont arrivés à Nyon vers 14h15 pour participer à une réunion avec l'instance de contrôle financier des clubs (ICFC) de l'UEFA. Ils en sont ressortis peu avant 17h, sans s'exprimer devant les médias présents.

Une décision "debut juin"

Le club parisien, qui vient d'être de nouveau sacré champion de France, est visé depuis septembre par une "enquête formelle" diligentée par l'organisme chargé de faire respecter le FPF au sein de l'UEFA. Ce dispositif a été mis en place par l'UEFA au début des années 2010 pour contraindre les clubs engagés dans ses compétitions (Ligue des champions, Europa League) à ne pas dépenser plus qu'ils ne gagnent (même avec un propriétaire richissime), ni afficher un déficit supérieur à 30 millions d'euros, cumulé sur trois exercices.
Or Paris a réalisé un mercato XXL l'été dernier et dépensé plus de 400 millions d'euros pour engager, notamment, le Brésilien Neymar contre 222 millions d'euros et le Français Kylian Mbappé pour 180 millions d'euros (dont 35 de bonus). De plus, selon une expertise réalisée pour l'UEFA par le cabinet Octagon, des contrats passés par le PSG avec des parties liées ont été "significativement surévalués", par rapport aux prix du marché.
Cela pourrait exposer le PSG à des sanctions de la part de l'UEFA car le club de la capitale avait déjà été puni en 2014 à la suite d'un contrat passé avec l'Office de tourisme du Qatar, que l'UEFA avait jugé surévalué. Selon un porte-parole de l'UEFA, une décision concernant le PSG "est prévue début juin".

Contrats "significativement surévalués"

De plus, selon une expertise réalisée pour l'UEFA par le cabinet Octagon, des contrats passés par le PSG avec des parties liées ont été "significativement surévalués", par rapport aux prix du marché. Exemple de contrats passés avec des parties liées, c'est-à-dire avec des entreprises ou organismes proches de son actionnaire, l'Etat qatarien, la société de télécommunications qatarienne Ooredoo, qui donne son nom au centre d'entraînement du PSG, ou la QNB (Qatar National Bank) qui s'affiche sur la manche du maillot parisien.
Cela pourrait exposer le PSG à des sanctions de la part de l'UEFA, car le club de la capitale avait déjà été puni en 2014 à la suite d'un contrat passé avec l'office du tourisme du Qatar, que l'UEFA avait jugé surévalué. Les sanctions (lourde amende, restriction de joueurs inscrits en Ligue des champions, ...) ont été levées depuis. Mais en cas de récidive, le barème des sanctions va du blâme aux amendes, voire jusqu'à l'exclusion des compétitions de l'UEFA, au pire.
Les médias sportifs avançaient précédemment que le club de la capitale devait trouver une cinquantaine de millions d'euros pour échapper à une sanction. Mais si la valeur des contrats existant venait à être revue à la baisse, l'ardoise devrait logiquement grimper pour le club parisien. Celui-ci affiche ses efforts dans sa quête de nouveaux partenariats: mi-mars, il a annoncé avoir signé un accord "de plusieurs millions d'euros" avec Desports, "une des agences leaders du marketing sportif en Asie", pour "séduire de nombreux supporters et garantir plus de revenus sponsoring et commerciaux" en Chine. D'autres contrats de sponsoring d'importance sont aussi attendus d'ici la fin de saison.
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