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L'antisèche après PSG - OM : Garcia avait perdu le match avant le coup d'envoi

Glenn Ceillier

Mis à jour 26/02/2018 à 08:29 GMT+1

LIGUE 1 - L'OM a été surclassé par le PSG dans ce choc de la 27e journée de L1. Assez logiquement étant donné la capacité des attaquants parisiens à faire des différences. Mais la décision de Rudi Garcia de laisser Morgan Sanson sur le banc n'a aussi peut-être pas aidé les Olympiens.

Rudi Garcia sur le banc de l'Om face au PSG - 2018

Crédit: Getty Images

Le jeu : Les attaquants parisiens ont fait parler la poudre

Contrairement à l'aller, l'Olympique de Marseille n'est pas rentré dans son match avec la même envie. Rigoureux, concernés et cliniques, les Parisiens en ont profité pour faire parler leur supériorité. Bien en place et dominateur, le PSG a ainsi pu s'appuyer sur la qualité de ses attaquants et notamment leur capacité à faire des différences pour faire craquer une défense marseillaise bien fébrile. Au fil des minutes et si l'entrée de Morgan Sanson à la 38e a permis à l'OM de sortir un peu la tête de l'eau, le PSG a géré tranquillement son avance. Sans trembler. Dans un match qui a finalement manqué un peu de rythme et d'intensité.
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27e j. - Thauvin: "On a manqué d'agressivité"

Les joueurs : Mbappé et Neymar ont corrigé le tir, Rolando a sombré

Kylian Mbappé a très vite démontré qu'il avait retenu les leçons du match aller. Incisif, l'ancien Monégasque a été percutant. Sur chaque accélération, il a fait mal et a marqué. Tout aussi compliqué à gérer pour l'arrière-garde olympienne et déterminant sur deux buts, Neymar n'a pas été en reste avant de sortir sur civière après s'être tordu la cheville (80e). Au milieu, Lass Diarra a démontré qu'il montait en puissance alors que Thiago Silva a été un roc derrière.
A Marseille, personne n'a surnagé. Mais Rolando a surtout illustré la faillite phocéenne. Hors du coup, il a signé un csc avant d'être bien passif sur le but de Cavani. Bien discrets, Dimitri Payet et Florian Thauvin ont eux été loin du niveau où on les attendait.

La stat : 18

A domicile, le PSG est décidément impitoyable. En s'imposant contre l'OM ce dimanche, Paris vient de signer sa 18e victoire sur ses… 18 derniers matches toutes compétitions confondues. Avec plus de quatre buts marqués par match. Impressionnant.

Le tweet qui résume bien le match de Rolando

Le facteur X : Le côté clinique des Parisiens

Les attaquants parisiens ont fait parler la poudre. Ils ont été chirurgicaux ce dimanche. Quand l'occasion s'est présentée, Kylian Mbappé, Edinson Cavani et Neymar ne l'ont ainsi pas laissée passer. Marseille n'a pu que constater les dégâts.
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La célébration de Kylian Mbappé (PSG), buteur face à l'OM

Crédit: Getty Images

La décla : Rudi Garcia (entraîneur de l'Olympique de Marseille)

La marche était trop haute pour nous, il aurait fallu que le PSG soit au-dessous de son niveau et nous au moins au notre. On a été un peu émoussé même si c'était un match un peu étrange : on a bien débuté mais ils ont été très réalistes en marquant sur leurs deux situations lors de la première mi-temps

La question : Le match s'est-il joué avant le coup d’envoi ?

C'est toujours facile à dire après coup. Quand le match est plié. Mais le choix de Rudi Garcia de ne pas aligner Morgan Sanson a surpris. Pour son impact sur le jeu de l'OM, sa qualité technique et sa forme depuis plusieurs semaines maintenant, l'ancien Montpelliérain aurait pu permettre à l'OM de rivaliser un peu plus avec ce PSG dans l’entrejeu. Comme il l'a souvent fait la saison passée lors des chocs, Rudi Garcia a préféré jouer la carte de la sécurité en alignant Lucas Ocampos pour tenter de bloquer le couloir gauche. Si cela avait fonctionné à l'aller, la donne a été bien différente cette fois-ci.
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27e j. - Garcia: "La marche était trop haute"

Les flèches du PSG ont fait mal aux Phocéens et ont vite plié le match. Pendant ce temps-là, l'OM a souffert pour mettre en place son jeu et pour s'approcher du but parisien. Comme orphelin d'un créateur. Alors bien sûr, Garcia a revu sa copie à la 38e en lançant Sanson. Mais c'était trop tard. Le PSG avait déjà pris l'ascendant. Ce n'est peut-être pas illogique vu la différence de niveau entre les deux formations. Mais on se demande quand même ce que cela aurait pu donner si l'OM avait aligné toutes ses meilleures cartes dès le coup d'envoi.
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