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L'OM redémarre en battant Troyes (3-1) au Vélodrome

Maxime Claudel

Mis à jour 20/12/2017 à 23:01 GMT+1

LIGUE 1 - D'abord mené puis accroché par Troyes au Vélodrome, l'Olympique de Marseille a fait la différence en seconde période pour s'imposer 3-1 devant l'Estac. Les joueurs de Rudi Garcia sont toujours à la 4e place mais ils gardent le contact avec Monaco et Lyon, également vainqueurs ce mercredi.

Luiz Gustavo (Marseille) buteur contre Troyes

Crédit: Getty Images

Les joueurs de l'Olympique de Marseille vont avoir droit à un jour de repos supplémentaire à la faveur de leur victoire(3-1) acquise face à Troyes, tel que promis par Rudi Garcia avant le dernier match de l'année 2017. Les Phocéens se sont effectivement remis sur le droit chemin après la défaite essuyée lors de l'Olympico. Sans briller et même mené au score, l'OM a pu compter sur un Dimitri Payet très disponible et décisif et un Luiz Gustavo généreux et tranchant pour l'emporter au Vélodrome. Il termine la phase aller à la quatrième place, à trois points de Monaco et de l'Olympique Lyonnais. Soit à portée de tir.
Pour la dernière de 2017, Marseille a affiché de multiples visages. A commencer par celui d'une équipe à réaction, obligée de courir après le score suite au but de Bryan Pelé, une frappe lointaine qui a surpris tout le monde, Steve Mandanda y compris (0-1, 14e). Un but qui a récompensé la très belle entame de Troyes, qui n'a pas démérité tout au long de la partie et qui a beaucoup gêné les Marseillais, Florian Thauvin en tête. Mais, depuis quelques rencontres, Dimitri Payet retrouve de sa superbe et il l'a prouvé ce soir en égalisant d'un sublime extérieur du pied droit (1-1, 31e). Brouillon mais dominateur, entreprenant mais imprécis, l'OM était donc tenu en échec après la pause.

Un Payet des grands soirs

Au sortir des vestiaires, les hommes de Rudi Garcia ont assuré l'essentiel, non sans se faire quelques frayeurs. Si Luiz Gustavo leur a redonné l'avantage au tableau d'affichage avec une belle volée (2-1, 66e), Hyunjun Suk n'a pas manqué de rappeler qu'il pouvait être un véritable poison des surfaces. Il a d'abord touché le poteau avant de perdre sa lucidité dans la foulée (2-1, 74e), puis il aurait pu bénéficier d'un penalty après un accrochage très litigieux d'Hiroki Sakai (2-1, 78e). Finalement, Valère Germain, servi sur un plateau par Morgan Sanson, a mis les siens à l'abri en sanctionnant les Troyens sur un contre rondement mené par Payet (3-1, 84e). Sur l'action précédente, Jordan Amavi s'était sacrifié pour éviter le 2-2.
L'OM a donc montré beaucoup de choses en conclusion de la phase aller : du courage, de l'orgueil, de la frustration, de la précipitation, du coeur. Mais c'est une victoire obtenue dans la difficulté face à un adversaire courageux à l'arrivée, soit une gueule de bois évitée juste avant les fêtes au sortir d'une défaite infligée par Lyon (2-0). Et c'est tout ce qui compte pour Rudi Garcia et ses troupes, qui pourront capitaliser sur ces valeurs pour le sprint qui les attend en 2018. Les enjeux sont connus depuis plusieurs journées déjà : deux places sur le podium pour trois concurrents. Pour le moment, Marseille, quatrième à trois points de ses rivaux, tient la place du couillon.
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