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La première d'Aouar, le fantôme Draxler, l'audace de Gourvennec : les tops et les flops de samedi

Vincent Bregevin

Mis à jour 24/09/2017 à 00:32 GMT+2

LIGUE 1 - Il y a eu des hommes inspirés sur les terrains de L1. Le jeune Lyonnais Houssem Aouar ou l'entraîneur bordelais Jocelyn Gourvennec notamment. Et d'autres beaucoup moins, comme Julian Draxler ou l'arbitre de Caen - Amiens. Il y a eu aussi, comme souvent, un gardien en feu, une défense en bois, une autre en fer... Voici les tops et les flops des matches de la 7e journée disputés samedi.

Draxler, Aouar, Gourvennec... Les Tops et les flops de la 7e journée

Crédit: Eurosport

Les tops

  • Aouar, on veut le revoir !
On nous en avait dit le plus grand bien. Mais il n'avait pas eu l'occasion de montrer grand-chose depuis le coup d'envoi de la saison. Houssem Aouar était enfin titulaire face à Dijon et ça valait le coup d'attendre. Impliqué sur le premier but lyonnais avec une remise soyeuse pour Ferland Mendy, auteur du deuxième sur un très bon appel pour conclure une belle action rhodanienne, le jeune Gone a parfaitement saisi la chance qui lui était offerte. Et il offre des qualités que ne possèdent pas Memphis Depay pour le collectif de l'OL. On attend de le revoir avec impatience.
  • Gourvennec, l'option offensive
Jocelyn Gourvennec a fait un choix audacieux. Bien lui en a pris. Alors que son équipe était tenue en échec et en difficulté dans le jeu face à Guingamp, l'entraîneur bordelais n'a pas hésité à sortir un milieu, Lukas Lerager, pour faire entrer un quatrième attaquant, Alexandre Mendy, juste après l'heure de jeu. Dix minutes plus tard, l'ancien Guingampais a donné l'avantage aux Girondins. De quoi conforter Gourvennec, qui a maintenu sa stratégie offensive en sortant Nicolas De Préville pour Jonathan Cafu. Le Brésilien a scellé définitivement le match en inscrivant le troisième but bordelais dans le temps additionnel. Et donné raison aux choix de son entraîneur.
  • Samassa était infranchissable
On aurait pu parler du rush irrésistible de Bryan Pelé qui a amené le but de Samuel Grandsir. Mais la victoire de Troyes tient surtout à la performance de son gardien. Mamadou Samassa a signé un match de haute volée à Metz en réalisant pas moins de sept arrêts. Dont deux parades décisives devant Opa Nguette et Brian Fernandez dans le dernier quart d'heure. Et comme les gardiens dans un grand soir ont souvent la baraka, il a aussi été sauvé par son poteau sur une frappe de Renaud Cohade. Si l'ESTAC s'est imposé en Lorraine, c'est bien grâce à son infranchissable dernier rempart.
  • Montpellier a fait le mur
Ce n'est pas le type de stratégie qu'on aime mettre en avant. Mais quand ça fonctionne, il faut aussi savoir le souligner. Les intentions montpelliéraines étaient très claires face au PSG. Avec une défense à cinq, un milieu ultra-renforcé dans l'axe et le pauvre Casimir Ninga tout seul en pointe, Michel Der Zakarian visait clairement le 0-0 face à l'ogre parisien. Sur un terrain qui s'y prêtait bien tant il était déplorable, Montpellier l'a obtenu. Paris n'a pas gagné pour la première fois de la saison. Paris n'a pas marqué pour la première fois de la saison. Et Paris n'a cadré qu'un seul tir sur l'ensemble de la rencontre. C'est une réelle performance du MHSC, même si elle n'avait rien de spectaculaire.
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Motta : "La pelouse était catastrophique"

Les flops

  • Draxler a laissé passer sa chance
On lui promettait le banc avec l'arrivée de Neymar. Mais Julian Draxler a eu du temps de jeu pour s'exprimer en ce début de saison. Il a d'abord profité de la suspension de Marco Verratti pour intégrer le onze parisien dans un 4-2-3-1. L'Allemand n'a pas brillé dans cette configuration. A Montpellier, il a hérité du poste de Neymar, absent sur blessure, sur le côté gauche de l'attaque dans un 4-3-3. Sans se montrer plus à l'aise. Trop discret, même fantomatique, il a été le premier joueur remplacé par Unai Emery. Qui ne lui redonnera pas forcément sa chance de sitôt.
  • Amiens frustré… par l'arbitrage
On ne saura jamais vraiment ce que M. Ben El Hadj a sifflé. Enfin si, un penalty, mais dont la cause reste un mystère. Il n'y avait pas de faute d'Oualid El Hajjam sur Damien Da Silva dans la surface d'Amiens. Il n'y avait pas de main non plus. Il y avait selon toute vraisemblance une grosse erreur de jugement de l'arbitre. Et elle coûte cher au club picard, battu à Michel d'Ornano sur ce penalty imaginaire, transformé par Ivan Santini. Un scénario vraiment trop cruel pour le promu.
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Hakim Bel El Hadj a accordé un penalty discutable à Caen contre Amiens

Crédit: Getty Images

  • L'OL, défense d'en rire
La défense lyonnaise, ce n'est vraiment pas ça. Surtout à domicile. Même si le mérite en revient aussi à une très belle équipe de Dijon, joueuse comme à son habitude et plus combative qu'à l'accoutumée sur la pelouse du Groupama Stadium, l'équipe de Bruno Genesio a encore concédé trois buts devant son public. Cela lui était déjà arrivé face à Bordeaux (3-3). Et cela aurait très bien pu se produire face à Guingamp si les Bretons avaient eu un peu plus de réussite (2-1). Le problème n'est pas nouveau pour Lyon. Force est de constater qu'il n'est toujours pas réglé.
  • Toulalan en souffrance
Face à Guingamp, les forces de Bordeaux étaient en attaque. Pas en défense. Elle a beaucoup souffert à l'image de Jérémy Toulalan, en grande difficulté face au très prometteur Marcus Thuram. Il a d’abord concédé un penalty, stoppé par Benoît Costil, à l'avant-centre breton en tout début de match. Il s'est ensuite fait déposer par le Guingampais sur le but égalisateur de l'EAG à l'entame de la seconde période. La victoire girondine masque un peu ses lacunes du soir. Mais il lui faudra sortir une autre prestation pour résister à l'armada parisienne la semaine prochaine au Parc des Princes.
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