Le fair-play financier sévit encore : l'OM et l'UEFA négocient des sanctions

Le fair-play financier par ci, le fair-play financier par là... Depuis quelques saisons, le monde du football et ses acteurs ont appris à composer avec la nouvelle règle adoptée par l'UEFA en mai 2010. Cette dernière a un but, empêcher les clubs participant aux Coupes d'Europe de dépasser la barre des 30 millions d'euros de déficit. Une réussite pour certains, un véritable casse-tête pour d'autres.

Si des clubs comme le PSG, Manchester City ou le Barça sont régulièrement cités quand on parle du fair-play financier, d'autres clubs sont également surveillés de près. C'est notamment le cas de l'OM, qui aurait un déficit légèrement supérieur au seuil fixé par l'UEFA... Selon L'Equipe, les arrivées de Dimitri Payet (29 millions d'euros) et Morgan Sanson (un peu moins de 12 millions) à l'hiver 2016 ont fait chuter les comptes marseillais dans le rouge.

Toujours selon le quotidien, l'OM table sur une situation plus favorable... à partir de 2019-2020. En attendant, le club olympien tente de négocier avec l'ICFC (Instance de Contrôle Financier des Clubs) d'éventuelles sanctions, à l'image de ce qu'avait fait le PSG en mai 2014. Le club parisien, en accord avec l'organisme, était alors sanctionné de 60 millions d'euros d'amende (40 de sursis), une limitation à 21 joueurs au lieu de 25 en Ligue des Champions et un contrôle des transferts. L'OM mise toutefois sur une issue plus clémente.

Outre négocier avec le club marseillais, l'ICFC peut également absoudre son léger déparage... ou bien renvoyer l'affaire devant une chambre de jugement, ce qui ne devrait pas être le cas. L'OM pourrait donc écoper de sanctions à différents degrés, même si ces dernières restent pour le moment encore à décider. Avant de les connaître, la bande à Rudi Garcia peut toujours remporter son 16e de finale aller face à Braga jeudi (19h) en Ligue Europa. Ce sera toujours ça de pris, non ?