Le PSG s'impose facilement contre l'OM (3-0) en s'envole un peu plus en tête du championnat

On attendait un choc, on a eu droit à un cavalier seul. Le Paris Saint-Germain n'a même pas eu à forcer pour dominer un OM totalement hors-sujet dimanche au Parc des Princes (3-0). Après avoir plié l'affaire dans la première demi-heure avec des buts de Kylian Mbappé et Rolando contre son camp, Paris a enfoncé le clou avant l'heure de jeu par Edinson Cavani pour signer une victoire des plus tranquilles.

Mais ternie par la blessure de Neymar en fin de match. La sortie sur civière de Brésilien à dix jours du match contre le Real Madrid restera le gros point noir de la soirée du PSG, plus que jamais en route vers le titre avec 14 points d'avance en tête du classement. Marseille reste troisième, à deux points de Monaco.

Marseille était loin, très loin du niveau affiché lors du match aller. Dans la discipline tactique, dans l'engagement physique, dans la volonté de faire mal à l'adversaire, il ne restait plus rien de cet OM qui avait failli faire tomber Paris au Vélodrome (2-2). Tout ce que l'OM a su faire, c'est se mettre à la faute. Et Paris n'a eu qu'à en profiter. Remis dans le sens du but sur un tacle manqué de Jordan Amavi, Kylian Mbappé a donné le ton de la soirée en plaçant une frappe victorieuse entre les jambes de Rolando sur la première occasion parisienne du match (1-0, 10e).

Paris a joué l'essentiel du temps en marchant, se contentant de petits coups d'accélérateur pour faire exploser une défense marseillaise bien fragile dans la capitale. A ce petit jeu, Neymar s'est régalé. Et Rolando a sombré. Le défenseur de l'OM a d'abord dévié dans ses propres filets un tir de la star brésilienne, au terme d'un joli une-deux entre Adrien Rabiot et Layvin Kurzawa (2-0, 27e). Il s'est ensuite fait martyriser par Edinson Cavani, auteur d'un enchaînement parfait dos au but pour conclure un festival de Neymar sur le côté gauche (3-0, 55e).

L'affaire était déjà entendue et Garcia aura le temps de ruminer les choix de son onze de départ, notamment sa décision de laisser Morgan Sanson sur le banc au profit de Lucas Ocampos. Quand il a changé son fusil d'épaule en lançant l'ancien Montpelliérain peu avant la pause, il était déjà trop tard.

L'OM a vaguement porté le danger sur le but parisien (45e, 63e) mais n'aurait vraiment pu marquer qu'en fin de match, sur une tentative de Clinton N'Jie repoussée sur sa ligne par Thiago Silva (81e). Un bilan bien maigre qui traduit l'écart béant entre les deux équipes au Parc.