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Ligue 1 - Record d'arrêts, sacré mental, tacle assassin : les tops et les flops de samedi

Eurosport
ParEurosport

Mis à jour 04/03/2018 à 10:17 GMT+1

LIGUE 1 - Un gardien troyen en état de grâce malgré la défaite, un attaquant stéphanois sacrément batailleur et un défenseur messin qui coûte très cher à son équipe : voici les tops et les flops de la soirée de samedi.

Zelazny, Beric et Palmieri se sont illustrés samedi en Ligue 1.

Crédit: Getty Images

Les Tops

  • Zelazny, "beautiful loser"
Sans véritable surprise, et malgré l'absence de plusieurs cadres, le PSG s'est imposé à Troyes samedi (0-2). Pas d'humiliation 9-0 cette fois-ci, comme ce fut le cas il y a deux ans lors du dernier voyage du club parisien dans l'Aube, et pourtant, un tel score aurait très bien pu revoir le jour. La raison de cette victoire beaucoup moins large ? La performance de tout premier plan d'Erwin Zelazny dans son but. Le gardien tricolore de 26 ans a multiplié les parades devant Angel Di Maria et consorts, au point de terminer la partie avec un total de 11 arrêts, un record cette saison en Ligue 1. Vous avez dit "beautiful loser" ?
  • Beric, des larmes au rire
Il y a des footballeurs qui sombrent après un événement malheureux, comme un penalty raté par exemple. Et puis il y a les footballeurs qui ne lâchent rien malgré les difficultés. Samedi soir contre Dijon, l'attaquant Robert Beric fut plutôt un bon ambassadeur de ce type de profils. Le Slovène a donc raté un penalty, qui plus est trois minutes après l'ouverture du score des Bourguignons (35e), mais il s'est vite remis dans le bon sens pour finalement apporter non pas une mais deux égalisations aux Stéphanois, d'une tête en lucarne (1-1, 45e+1) et d'une frappe très puissante (2-2, 61e). Chapeau.
  • Di Maria, joker de grand luxe
Ce n'est pas une nouveauté, l'effectif du PSG est d'une richesse assez affolante et ce notamment lorsqu'on le compare à ceux de ses adversaires en Ligue 1. Son déplacement à Troyes l'a encore rappelé samedi, la proximité du match avec le Real Madrid en C1 et les pépins physiques (Neymar, Marquinhos, Kylian Mbappé) obligeant Unai Emery à aligner un onze inédit. Un onze également sans Marco Verratti, Daniel Alves ni Thiago Motta ou Edinson Cavani. Un problème pour Paris ? Evidemment pas, puisqu'Angel Di Maria a encore rendu une copie de choix les 57 minutes qu'il a passées sur le pré. Ailier droit, l'Argentin était surtout de tous les bons coups de la première période, avant de débloquer la situation au tout début de la seconde (0-1, 47e). Un but tout en toucher, son 13e en 15 matches disputés en 2018. Qui ne rêverait pas d'un tel "joker" ?

Les Flops

  • Un coup de sang et un match qui bascule
Tout se passait bien pour le FC Metz. Devant au score grâce au but de Nolan Roux (1-0, 32e), dominateur du FC Toulouse, le club de Moselle a vu son match basculer après un coup de sang de son défenseur Julian Palmieri. Exclu après un tacle totalement gratuit, les deux pieds décollés sur Max-Alain Gradel (42e), l'ancien Bastiais a relancé le collectif de Mickaël Debève. Ce dernier s'est procuré trois énormes occasion les vingt minutes suivantes mais Christopher Jullien (44e, 51e) et Andy Delort (63e) ont raté l'immanquable trois fois. Ce ne fut pas le cas de Kelvin Amian, buteur rageur à bout portant et en toute fin de match (1-1, 85e). Un but qui pourrait avoir d'immenses conséquences en fin de saison, d'un côté comme de l'autre.
  • La panne de réveil de Guingamp
Un oubli coupable qui, au final, aura coûté très, très cher. Guingamp a totalement manqué son entame de match samedi à Angers, en concédant un but après signé Flavien Tait après seulement... 36 secondes de jeu. Le deuxième but le plus rapide de la saison. Les Bretons ont passé leur soirée à courir après le score, en vain, avant de concéder deux buts anecdotiques en toute fin de partie. Mais c'est bien cette panne de réveil qui les a condamnés. Avec une seule victoire et six points sur les huit dernières journées, l'équipe d'Antoine Kombouaré glisse doucement mais sûrement dans le ventre mou.
Par Jean CANESSE et Laurent VERGNE
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