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Marcelo Bielsa réclamerait 14 millions d'euros au LOSC en cas de licenciement

Fabien Borne

Mis à jour 30/10/2017 à 11:59 GMT+1

LIGUE 1 - Encore battu dimanche, malgré une prestation encourageante face à l'OM, le LOSC reste englué à la 19e place. Sans surprise, la question d'un licenciement de Marcelo Bielsa revient sur la table ce lundi. Un licenciement qui ne semble toutefois pas encore d'actualité et qui pourrait surtout coûter très cher aux Dogues.

Marcelo Bielsa a la tête des mauvais jours.

Crédit: Getty Images

"Je ne démissionnerai pas, pour aucune raison". Le 21 septembre dernier, au cours d'une conférence de presse houleuse, Marcelo Bielsa a annoncé la couleur. Malgré le début de saison catastrophique de son équipe, dont il assume l'entière responsabilité, pas question pour lui de jeter l'éponge, ni d'abandonner le navire. "La seule possibilité pour que je cesse de travailler ici est que l'autorité (le président) décide de me démettre de mes fonctions", avait toutefois précisé l'Argentin ce jour-là, conscient de la précarité de sa situation.
Avant la nouvelle défaite du LOSC, ce dimanche soir face à l'OM (0-1), Gérard Lopez a été interrogé sur cette possibilité au micro de Téléfoot. Réponse du patron des Dogues : "S’il est sur un siège éjectable ? Non, car on veut travailler avec lui pour que ça se passe bien. Est-ce qu'il est sous pression ? Oui". Grand admirateur de Bielsa, Lopez a aussi déclaré qu'il n'avait fixé aucun ultimatum à son entraîneur, avant d'ajouter quand même, plus évasif : "Ce qui est vrai, c’est qu’il faut prendre des décisions. Et ça passe peut-être par des changements, sans doute".

Virer Bielsa, ce serait trop cher ?

Dans son édition du jour, l'Equipe révèle qu'une discussion a eu lieu récemment entre la direction lilloise et son entraîneur afin d'évoquer une possible séparation en cas de prolongement de la mauvaise passe actuelle du club. Lié avec Lille jusqu'en juin 2019, avec un salaire mensuel de 500 000 euros (staff compris), Marcelo Bielsa aurait alors fait savoir à ses dirigeants qu'il ne partirait que contre un chèque de 14 millions d'euros. De son côté, le LOSC lui en proposerait la moitié. Une information toutefois "officiellement démentie" par le directeur général lillois Marc Ingla au quotidien l'Equipe, qui a quand même passé le mot.
Cette donnée économique, si tant est qu'elle existe vraiment, explique-t-elle pourquoi Lille continue de maintenir sa confiance envers son entraîneur ? Ou le LOSC a-t-il tout simplement confiance en la capacité de l'Argentin d'inverser la tendance ? Le prochain match des Dogues chez la lanterne rouge messine, dimanche juste avant la trêve internationale, vaudra en tout cas son pesant d'or.
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