Marseille - Monaco (2-2) - L'antisèche : A force, l'OM va finir par le regretter
Mis à jour 29/01/2018 à 09:45 GMT+1
Ligue 1 – Déjà très costaud face à Lyon et au PSG, Marseille a encore raté une occasion de s'imposer face à un cador de la L1. Plus entreprenant que Monaco (2-2), l'OM pourrait regretter ces points perdus en fin de saison. Notre antisèche.
Le jeu : Marseille plus entreprenant
Un vrai combat, quelques étincelles et deux équipes très proches l'une de l'autre. Le choc a accouché d'un nul logique (2-2). Si l'OM a plus souvent eu l'initiative, l'énorme pressing monégasque sur chaque sortie de balle a mis les Marseillais dans l'embarras. Les deux prétendants au podium ont fait preuve d'enthousiasme, ont multiplié les courses. Marseille, un brin plus audacieux, aurait pu faire la différence au cours d'une seconde période emballante.
Les joueurs : Sidibé au four et au moulin, Payet à la cave
Devant, derrière, au milieu, dans l'anticipation, dans les duels : Djibril Sidibé était partout ce dimanche, surtout en deuxième période. Le latéral droit de l'équipe de France est à l'origine des deux réalisations monégasques. Buteur, Fabinho a régné sur l'entrejeu même si Luiz Gustavo est monté en puissance tout au long de la rencontre. Ce fut beaucoup plus compliqué pour Dimitri Payet.
Le capitaine de l'OM a tout raté avant la pause. Il est à l'origine de l'ouverture du score de l'ASM sur une passe ratée, il a manqué un face-à-face avec Subasic et a souvent fait les mauvais choix. Sa passe décisive pour Valère Germain rehausse à peine une prestation insipide. Florian Thauvin, comme à son habitude, a créé des différences alors que Germain se montre de plus en plus précieux en pointe. Fixé au poste d'arrière-droit, Bouna Sarr prend ses aises.
Le facteur X : Le mauvais jugement d'Anthony Gautier
C'est une erreur qui coûte cher. 55e minute : Jemerson catapulte de la tête un coup franc de Ghezzal dans les filets de Mandanda. L'arbitre signale un hors-jeu. Le Brésilien ne l'est pas contrairement à deux de ses coéquipiers qui ne font pas action de jeu.
La stat : 1
Depuis 2014/2015, l'OM a rencontré à 22 reprises Monaco, le PSG et Lyon en championnat. Pour une seule victoire, huit nuls… et 13 défaites.
Le tweet qu'on a toujours du mal à croire
La décla : Leonardo Jardim, entraineur de Monaco
Un point chacun, c'est juste. Dans la guerre pour la 2e place, il n'y a pas de match facile, et ça va continuer comme ça jusqu'au mois de mai.
La question : L'OM va-il finir par le regretter ?
A force, oui. Dominateur face au PSG (2-2), à Lyon (2-0) et ce dimanche face à Monaco (2-2), l'OM n'a pris que deux points sur neuf lors de ses trois derniers matches face aux cadors. Dans le mini-championnat qui l'oppose à l'autre Olympique et à l'ASM, ces confrontations directes valent de l'or tant l'écart est immense avec le reste de la troupe. Plus réguliers que leurs adversaires directes, les hommes de Rudi Garcia devraient déjà avoir pris les devants.
Valère Germain n'avait pas brillé lors des grands rendez-vous jusque-là, ce dimanche, c'est Payet qui a disparu de la circulation. Cette saison, les Phocéens piochent face aux gros alors qu'ils ne cessent de démontrer à quel point ils sont costauds. C'est la dernière limite d'une très nette montée en puissance. Plus régulier que Lyon, plus constant que Monaco, Marseille, seule équipe invaincue en L1 en 2018, ne rate que ses grands rendez-vous. Même si elle les domine désormais. Un curieux paradoxe qui, s'il n'est pas réglé dans les prochaines semaines, pourrait lui coûter le podium.
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