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Mitrogoal, trou noir, coup de chapeau : les tops et les flops de samedi

Vincent Bregevin

Mis à jour 22/04/2018 à 10:07 GMT+2

LIGUE 1 - Le doublé de Kostas Mitroglou, la grosse baisse de régime de Monaco, le maintien quasiment dans la poche d'Amiens… Voici les tops et les flops des matches de la 34e journée disputés samedi.

Amiens, Mitroglou, Monaco... Les tops et les flops de la 34e journée

Crédit: Eurosport

Les tops

  • Le bonjour de Mitroglou
Non, on ne s'est pas trompé. Kostas Mitroglou est bien dans la colonne des tops, après avoir été l'un des plus gros flops du championnat durant la première partie de la saison. Mais l'attaquant grec revient en forme et il a été récompensé par Rudi Garcia avec une première titularisation en championnat depuis le mois de novembre. Un bon choix de l'entraîneur marseillais. "Mitrogoal" s'est offert son tout premier doublé en L1 et totalise désormais cinq buts sur ses cinq dernières sorties en championnat. Les moqueries ? Un lointain souvenir…
  • Des bijoux à la pelle
Il y a eu des buts sublimes. Surtout à Guingamp. Entre la volée somptueuse d'Etienne Didot sur un corner remarquablement dosé par Clément Grenier et le but de Marcus Thuram à la conclusion d'une superbe action collective impliquant Nicolas Benezet et Jimmy Briand, il y en a eu pour tous les goûts au Roudourou. A l'autre bout de la France, on a aussi assisté à un chef-d'œuvre. Un retourné acrobatique magnifique signé Jessy Deminguet, jeune joueur de 20 ans, pour permettre à Caen de prendre un point précieux à Metz. Son premier but en L1. Il ne risque pas de l'oublier.
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La joie d'Etienne Didot après son but sublime face à Monaco

Crédit: Getty Images

  • Chapeau, Amiens !
Il n'y avait pas grand monde pour parier sur le maintien d'Amiens en début de saison. Il est pourtant quasiment acquis après la victoire des Picards face à Strasbourg (3-1) qui leur permet de totaliser 40 points, 11 de plus que le barragiste. L'équipe de Christophe Pélissier ne flanche pas en cette fin de saison. Elle vient de signer sa troisième victoire en quatre matches et a parfaitement réagi après la défaite subie à Lyon (3-0). Elle gère parfaitement cette dernière ligne droite pour sa première année au sein de l'élite. Il lui reste un effort à fournir. Mais Amiens force déjà l'admiration et le respect.
  • Gradel anime Toulouse
Si Toulouse se maintient à la fin, Max-Alain Gradel n'y sera pas pour rien. L'Ivoirien a confirmé face à Angers qu'il était bien le principal animateur de l'attaque toulousaine. Avec une passe décisive au bout d'un débordement pour Yaya Sanogo et un penalty transformé, l'ancien Stéphanois a été le grand artisan de ce succès capital pour le TFC. Il en est le meilleur buteur en championnat avec sept réalisations. Et les Violets ne seraient pas forcément au-dessus de la ligne de flottaison sans lui.
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Max Gradel marque sur penalty face à Angers

Crédit: Getty Images

Les flops

  • Le trou noir monégasque
Tout allait pour le mieux à Monaco. Mais en l'espace de six jours, l'ASM s'est totalement écroulée. Avec deux défaites et un total de dix buts concédés, pour seulement deux marqués, l'équipe de Leonardo Jardim a vu son avance dans la course à la deuxième place fondre comme neige au soleil. Les blessures n'expliquent pas tout même si le forfait de dernière minute de Radamel Falcao n'a pas arrangé les choses en Bretagne. C'est tout le collectif monégasque qui bat de l'aile, de la défense à l'attaque. Alors qu'il tournait comme une horloge avant le déplacement au Parc dimanche dernier.
  • Lille n'a pas le mordant
Le maintien s'est encore compliqué pour Lille à Marseille (5-1). Parce qu'au-delà du score et de ses conséquences au classement, notamment à la différence de buts, c'est surtout la manière qui incite au pessimisme. Les Dogues ont affiché bien trop de lacunes. L'inefficacité dans les deux surfaces est un problème récurrent au LOSC. Mais le manque de caractère aussi. Lille a totalement sombré après le deuxième but marseillais. La course au maintien exige beaucoup de choses, mais surtout une énorme force mentale. Et c'est ce qui manque le plus au sein du jeune groupe lillois.
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  • Metz, le relâchement qui coûte cher
Les entraîneurs le répètent tout le temps : attention au moment déconcentration après avoir marqué. Frédéric Hantz a donc toutes les raisons de fulminer. Car son équipe semblait avoir fait le plus dur en ouvrant le score face à Caen après avoir largement dominé les débats jusque-là. Mais les Lorrains se sont relâchés et les Normands en ont profité pour égaliser dans la foulée. A l'arrivée, ce sont deux points pour Metz et le fol espoir d'un maintien qui s'éloigne encore un peu plus. Pour un moment de déconcentration. Mais à ce niveau, c'est une erreur fatale.
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Les Messins abattus après le nul face à Caen

Crédit: Getty Images

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