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Sarkozy, presse, people : retour doux-amer au Parc pour Halilhodzic

ParAFP

Publié 21/12/2018 à 20:36 GMT+1

LIGUE 1 - Ancien joueur et entraîneur du Paris SG, c'est avec une certaine nostalgie que Vahid Halilhodzic se rendra au Parc des Princes à la tête de Nantes samedi pour la 19e journée de Ligue 1 avant une trêve à risque pour les Canaris.

Vahid Halilhodzic

Crédit: Getty Images

Après Nantes, Paris, qu'il retrouve ce samedi, est un peu la deuxième patrie de Vahid Halilhodzic. Il y a disputé sa dernière saison professionnelle (1985/86) et eu son dernier poste d'entraîneur dans l'hexagone pendant une saison et demie (2003/05) avant un long périple international pour finalement revenir sur les bords de l'Erdre début octobre.
En conférence de presse, jeudi, il est longtemps revenu sur ses années parisiennes, partagé entre nostalgie et une pointe de ressentiment. "Le Parc des Princes, c'est un stade mythique (...) un stade magnifique, qui a du charme", a-t-il lancé. "Comme joueur ou comme entraîneur il faut être costaud là-bas. Il y a une pression qui se met dans ce stade, c'est souvent assez pesant", a-t-il averti.
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Halilhodzic (FC Nantes)

Crédit: Getty Images

Déjeuner avec "Bebel"

Dans "la plus belle ville du monde", il a profité du côté people du club, évoquant un déjeuner avec Jean-Paul Belmondo - "ça m'a fait grand plaisir parce que j'apprécie beaucoup cet acteur" -, ou les discussions occasionnelles avec Patrick Bruel ou Julien Clerc, des habitués du Parc. Il a aussi plaisanté sur les coups de fil quasi-quotidiens de Nicolas Sarkozy, ministre de l'Intérieur puis de l'Economie à l'époque, jamais avare de conseils. "Mais je ne l'écoutais pas beaucoup", a cru bon de préciser le technicien dans un sourire.
Mais il a aussi gardé des souvenirs plus amers. Celui de son éviction en février 2005, victime, selon lui, d'intrigues des joueurs et des médias. "Dans les vestiaires, il y a eu un, deux ou trois gars qui ont un peu pourri la situation", a-t-il glissé. Celui, aussi, de ses relations compliquées avec la presse. S'il reconnaît que refuser un jour une accréditation à deux journalistes a été "une faute", il a pointé la "solidarité" journalistique qui aurait fait de lui la cible d'une "campagne bien organisée" poussant selon lui Canal+, propriétaire du club et soucieux de garder une image positive, à le lâcher.

Au Parc pour "essayer de gagner"

Samedi en tout cas, il retournera au Parc "pour essayer de gagner", parce que "tout est possible" contre un PSG qui reste sur deux matches nuls en L1. Freiné par deux reports de matches à janvier et après une élimination à Rennes (2-1) en huitième de finale de la Coupe de la Ligue, après avoir mené au score, Nantes aurait bien besoin de terminer sur une bonne prestation une phase aller à remous.
Avec 14 points pris en 8 matches, le bilan du Bosnien en Ligue 1 est plutôt positif et il ne faudrait pas que la trêve vienne casser ce bel élan. Les joueurs "ont un programme pour les vacances. Ils pourront se reposer au départ mais ils devront travailler sur les derniers jours de vacances pour garder le rythme", a-t-il souligné. Une trêve hivernale d'autant plus à risque que Nantes semble avoir besoin d'au moins une belle vente pour ajuster son budget. Perdre Emiliano Sala, Diego Carlos ou Lucas Lima, les trois joueurs qui semblent les plus susceptibles de partir en cas d'offre intéressante, serait certainement un coup dur dans l'optique de la phase retour.
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