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Après OM - Angers (2-2) - Germain : "C'est un plus gros coup d'arrêt que la défaite à Paris"

Cyril Morin

Mis à jour 30/03/2019 à 22:22 GMT+1

LIGUE 1 - Alors que l’OM avait le match en main face à Angers (2-2), il s’est fait piéger par une formation angevine valeureuse mais loin d’être irrésistible. Après coup, la thèse du sabordage semblait tenir pour expliquer la prestation olympienne, qui éloigne la troupe de Rudi Garcia de la Ligue des champions.

Les joueurs de l'OM dépités après leur nul face à Angers (2-2)

Crédit: Getty Images

Et si la saison marseillaise avait pris fin ce 30 mars ? Pas de catastrophisme, certes. Mais ce samedi, dans les rangs olympiens, c’est bien l’abattement qui primait. A raison. Après un début de match parfait marqué du sceau de Mario Balotelli, se prolonger (six buts en cinq matches), l’OM menait 2-0 face à une formation angevine dépassée dans l’envie et le talent.
Et puis ? Patatras. Le trou noir. Les hommes de Rudi Garcia ont lâché et se sont autodétruits après la demi-heure de jeu pour remettre Angers sur le droit chemin. Deux penalties encaissés, des erreurs individuelles à la pelle derrière et un nul à la saveur de défaite (2-2). Car l’OM a désormais un fossé qui le sépare de l’OL : huit points, à huit journées de la fin. Rien d’insurmontable certes. Mais rien de franchement rassurant non plus.
"Tant que mathématiquement c'est possible, évidemment qu'on y croit, a tenté de nuancer Rudi Garcia en conférence de presse après coup. Mais encore faut-il gagner les matches, et ce soir on en a eu l'occasion puisqu'on menait 2-0. C'est une très mauvaise opération sur le plan comptable, on peut dire que c'est un coup d'arrêt, quand on mène 2-0 chez soi, on doit gagner".
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30e j. - Garcia : "On s'est mis en difficulté tout seul"

Le pire bilan défensif depuis 1985

Alors, que s’est-il passé dans la tête des joueurs olympiens pour laisser filer deux points qui leur tendaient les bras ? "On leur demandera, ce n'est pas faute de leur rappeler qu'il faut être solide tout le temps, ça a été un problème de solidité défensive, on a perdu des ballons dans des zones du terrain où on ne doit pas les perdre", a avancé Garcia sans grande conviction.
Il n’empêche, le bilan statistique fait froid dans le dos. Car si, devant, l’OM a le rythme adéquat, derrière, malgré le retour d’Adil Rami et de Jordan Amavi, catastrophiques ce samedi, cela fait peur. Après 30 journées, Marseille a déjà encaissé 40 buts. Son pire total en championnat depuis 1984-85 où il avait fini avec 53 buts dans la musette. Et une délicate 17e place.
L’OM peut-il prétendre à mieux que son actuelle 4e place ? Rien n’est moins sûr mais Garcia veut au moins s’accrocher. "Il va falloir récupérer des points à l'extérieur là où il y a un petit moment qu'on n'a pas gagné [pas de victoire à Bordeaux depuis 1977, NDLR]. L'OM doit gagner le prochain match", a-t-il clamé après coup.
Pas sûr que tout le monde suivra. Car, ce samedi, c’est bien une grosse claque qu’ont reçue les joueurs olympiens. "C'est un plus gros coup d'arrêt que la défaite à Paris, a soufflé Valère Germain, dépité au micro de Canal +. Le staff est en colère, les joueurs aussi, tout le monde est en colère." Reste à transformer cette colère en rage de vaincre. Tout ce qui a manqué au Vélodrome en somme.
Mario Balotelli face à Angers
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