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Balotelli laisse l'OM sans regrets, quoique…

Glenn Ceillier

Mis à jour 22/10/2018 à 09:04 GMT+2

LIGUE 1 - Mario Balotelli n'a pas brillé pour ses retrouvailles avec Marseille, qui a tenté de l'attirer cet été. L'attaquant italien a sombré après la pause et a vu Nice s'incliner (0-1). Mais la formation phocéenne a aussi pu constater qu'elle manque toujours d'impact devant.

Mario Balotelli avec Nice, 2018

Crédit: Getty Images

Ce n'est pas sur ce match que Marseille nourrira des regrets. Mais ce n'est pas non plus sur cette rencontre que l'OM aura mis ses questions offensives de côté. Lors de ce Nice-OM, Mario Balotelli n'a pas frustré une nouvelle fois les dirigeants marseillais. Loin de là. Super Mario a plus été moyen en première période. Avant de disparaître après la pause. Mais ce match remporté par Marseille (0-1) a aussi rappelé un souci majeur de cette formation phocéenne : l'OM manque toujours d'impact devant. Au poste de numéro 9.
Forcément, Mario Balotelli était attendu pour ce dernier duel de la 10e journée de L1. Comment peut-il en être autrement ? On parle de Balotelli. Et surtout c'était Marseille en face, une équipe qui lui réussit en général depuis son arrivée en L1. Après le feuilleton de l'été où l'OM rêvait de faire lui le "grantatakan" tant désiré, il était donc difficile de ne pas se focaliser sur lui pour ce match du dimanche soir. Le constat est cependant sans appel : l'attaquant italien, qui a retrouvé le onze de départ après avoir été laissé de côté à Toulouse (1-1), a manqué son rendez-vous. Il n'a pas être décisif, comme il avait régulièrement l'habitude de le faire depuis son arrivée à Nice dans les grands rendez-vous. Et a vu les Aiglons s'incliner (0-1).

Germain inexistant à l'OM...

Tout n'est pas à jeter non plus de sa prestation. Durant les 45 premières minutes, Balotelli a semblé plus en jambes. Plus affûté. Enfin après un début de saison gâché par un retour tardif à l'entraînement et une condition physique limite. Bien sûr, il a fait du Balotelli. On l'a souvent vu marcher. Pester contre ses coéquipiers quand il ne recevait pas le ballon. Mais il a eu des occasions. Une frappe lourde à la 25e, une autre à la 35e. On l'a même vu tenter un pressing à de rares reprises.
Ce n'était pas génial. Mais il y avait du mieux par rapport à ses premières sorties de la saison. Le problème, c'est qu'il a disparu au retour des vestiaires. Brillant uniquement par ses pertes de balles, sa semelle sur Valère Germain qui lui a valu un carton jaune. Et son absence de poids. Au final, l'attaquant le plus en vue à Nice a été le virevoltant Allan Saint-Maximin. L'ancien de l'AC Milan, de l'Inter ou encore de Manchester City a, lui, laissé un goût amer. Restant muet, comme toujours depuis le début de cette saison ! Un rendement indigne de son statut alors qu'il reste sur deux saisons en L1 à 18 et 15 buts. Mais terriblement logique au vu de sa forme physique. "Il a été à l'image de l'équipe: très bien en première mi-temps, puis il a été moins bien. Il doit encore travailler. (...) Dans les 30 derniers mètres, on a manqué de qualité", s'est contenté de réagir Patrick Vieira, l'entraîneur de Nice.
Cela pourrait laisser penser que Marseille n'a aucune raison de regretter sa non-venue de l'été. Oui mais voilà, il y a un hic. Le match de Valère Germain ne va pas dans ce sens. Préféré à Kostas Mitroglou, l'ancien Monégasque a été inexistant. Ne frappant aucune fois au but en 89 minutes. Et manquant d'impact. Difficile de ne pas se rappeler que Marseille se cherche encore un vrai 9, apte à frapper régulièrement. Même si Mario Balotelli a tout fait pour ne pas frustrer encore un peu plus les Olympiens.
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