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Du suspens partout, Ben Arfa et Khazri brillent, Aulas interroge : les tops et les flops de samedi

Eurosport
ParEurosport

Mis à jour 07/04/2019 à 09:03 GMT+2

LIGUE 1 - Des scénarios à suspenses dignes des meilleurs thrillers, Hatem Ben Arfa et Wahbi Khazri retrouvés, un Jean-Michel Aulas en mode confrontation et une AS Monaco en plein relâchement : voici les tops et les flops de la soirée de samedi.

Les tops et les flops du samedi 6 avril en Ligue 1

Crédit: Getty Images

Les tops

  • Du suspense à tous les étages
Qui a dit que la Ligue 1 n'offrait aucun suspense ? Les quatre rencontres de la soirée ont vu leur scénario se décider dans les derniers instants, chose trop rare pour ne pas être soulignée. Une certaine fraîcheur est ressortie de cette soirée de samedi, dont on avait oublié la saveur au gré des reports ces dernières semaines. Trois matches ont vu leur sort fixé au bout du temps additionnel. Monaco et Saint-Etienne en ont profité pour aller chercher le partage des points grâce à des réalisations de Stevan Jovetic (90e+3) et Rémy Cabella (90e+5). Angers est allé chercher un nouveau nul grâce à un coup de tête de Jeff Reine-Adélaïde (90e+3). On fait les comptes : samedi, quatre des quatorze buts de la soirée ont été marqués dans le temps additionnel. Trois d'entre eux ont tout changé. Avec des soirées comme ça, le rendez-vous du samedi redevient incontournable.
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Jeff Reine-Adélaïde fête un but lors de la rencontre Angers-Stade Rennais / Ligue 1

Crédit: Getty Images

  • Ben Arfa, le slalom du bonheur
Les plus nostalgiques ont dû apprécier. Samedi, sur la pelouse d'Angers, Hatem Ben Arfa s'est rappelé au bon souvenir de tous, par sa faculté à faire la différence. Cette fois, cela s'est traduit par un magnifique slalom dont il a le secret et un but magnifique. Servi dans le camp angevin, "HBA" s'est occupé du ballon pendant quinze secondes chrono, d'abord près du rond central, avant d'effacer quatre adversaires balle au pied dans l'axe. Ce moment de folie a connu une fin digne de ce nom : le milieu offensif a trouvé Ismaïla Sarr dans la surface et bouclé l'offrande de ce dernier par un but. Un but qui porte le sceau de ce joueur tellement différent. Explosivité, technique vision du jeu, finition : Ben Arfa a rappelé l'espace d'un instant combien il reste un footballeur à part.
  • Khazri, retour productif
La seconde partie de saison ne réussit pas vraiment à Wahbi Khazri. Depuis le succès obtenu face à Marseille à la mi-janvier (2-1), l'ASSE et son n°10 ont du mal à enchaîner. Saint-Etienne a stagné au classement et "gagné" en irrégularité dans le contenu, Khazri a lui perdu de l'influence dans le jeu et dans son apport offensif. Il n'a d'ailleurs plus marqué depuis ce fameux succès contre les Olympiens le 16 janvier. De retour à la compétition après un mois d'absence, à cause de sa suspension, le milieu offensif a remis la machine en marche en réussissant deux passes décisives, une première pour lui cette saison (5 au total). Précis sur coup de pied arrêté, et déterminant pour jouer le une-deux avec Rémy Cabella sur le but égalisateur, l'international tunisien repointe le bout de son nez au bon moment. Il ne lui reste qu'à retrouver un peu de condition physique pour rendre l'ensemble plus consistant sur la durée.

Les flops

  • Aulas, l'enfer c'est les autres
A Lyon, tout le monde a fait l'effort de se remettre en question. Enfin presque. Si le capitaine Nabil Fekir, le cadre Anthony Lopes et le jeune Léo Dubois ont fait l'effort d'assumer leurs erreurs sur le terrain, Jean-Michel Aulas a, lui, gardé la même posture. Et lorsqu'il a été interrogé sur son éventuelle part de responsabilité, quatre jours après avoir convoqué la presse pour annoncer le report de la décision concernant l'avenir de Bruno Genesio - alors qu'il avait lui-même fixé le début du mois d'avril comme date butoir - le président de l'OL a nié l'erreur de communication. Le dirigeant a d'abord pointé les éléments contraires, comme la réussite du gardien dijonnais Runarsson, et la malheureuse implication des défenseurs Marcelo et Rafael sur deux des trois buts du DFCO. Puis il a visé ses propres supporters. Et enfin, la presse. Parce qu'il est évidemment plus facile de rejeter la faute sur les autres.
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Aulas : "Lutter contre cette ambiance nauséabonde"

  • Face aux relégables, Monaco galère
Le Monaco nouveau connaît sa kryptonite : les relégables. Depuis le retour de Leonardo Jardim, l'ASM a été capable de battre Lyon ou Lille mais reste sur deux matches sans victoire face à Caen (0-1) et Guingamp (1-1). Malgré leur supériorité dans le jeu, les hommes de Jardim éprouvent beaucoup de difficultés à bousculer les blocs bas. Au Roudourou, ils n'ont cadré que 5 de leurs 18 tentatives et ont eu besoin d'un cafouillage dans la surface adverse pour trouver la faille, au bout du temps additionnel. L'honneur est sauf. Cette saison, le club du Rocher n'a décroché que 5 points, sur 18 possibles, face aux trois équipes de la zone rouge : Dijon, Caen, et Guingamp.
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31e j. - Jardim : "Le match nul est logique"

  • Nîmes-Caen, pas palpitant
Par les caviars de Savanier, les bijoux de Bobichon ou les dribbles de Bouanga, les Crocos ont souvent donné envie de les aimer. Par sa prestation solide à Monaco la semaine dernière, Caen a fait croire au rebond. Et tout cela promettait un match intéressant lors de la confrontation entre les deux équipes, aux Costières. Au lieu de cela, les acteurs ont longtemps proposé un spectacle indigeste, un jeu haché et un score resté vierge jusqu'à la 85e minute. Les deux buts nîmois, en toute fin de match, ont à peine sauvé les apparences.
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