Les plus populaires
Tous les sports
Voir tout

Genesio sur son avenir à Lyon : "La saison prochaine, j'ai envie d'entraîner, ici ou ailleurs"

ParAFP

Mis à jour 01/02/2019 à 18:12 GMT+1

LIGUE 1 - L'entraîneur Bruno Genesio, qui doit discuter de son avenir avec son président Jean-Michel Aulas, veut continuer à entraîner, "à Lyon ou ailleurs", mais espère "rester à l'OL" et y "normaliser sa relation avec le public", comme il le confie à l'AFP.

Bruno Genesio

Crédit: Getty Images

Jean-Michel Aulas évoque un match dangereux dimanche face au PSG, même si Lyon peut renverser des montagnes. Votre avis ?
Bruno Genesio : Il a bien résumé. Nous sommes souvent présents dans les grands rendez-vous. Contre une telle équipe, cela peut suffire, et parfois non. Sur les dernières confrontations contre les Parisiens au Groupama Stadium, nous avons gagné deux fois 2-1 et perdu une fois 2-1 en livrant un très bon match. Je pense que nous sommes capables de les bousculer. Mais il faudra être très fort pour gagner. Nous avons les joueurs pour cela.
L'OL n'a pas bougé au mercato. Pourquoi ?
B.G. : Nous nous sommes posé la question sur la nécessité de prendre un défenseur supplémentaire ou pas. Ce sont toujours des périodes difficiles pour se renforcer. Personne n'est parti et c'est bien. Cela permet de conserver l'effectif tel qu'il est et nous aurons besoin de tout le monde. Le mercato d'hiver, c'est n'importe quoi. A la base, il était fait pour compenser une blessure ou un manque. Aujourd'hui, il n'y a plus de limites. L'équité sportive n'est plus respectée. Il faudrait limiter le nombre de transactions.
Pensez-vous, comme Jean-Michel Aulas, que ne pas terminer le championnat à la 2e place serait un échec ?
B.G. : Tout dépend à quelle place nous terminons. Si c'est 3e à un point de la 2e place et que sur le dernier match on touche cinq fois les poteaux... Ou que Lille fait un parcours exceptionnel. Il faut parfois accepter, dans le football, d'être battu par plus fort. Si nous ne sommes pas sur le podium, ce sera effectivement un échec et la 2e place est l'objectif.
La seconde moitié de saison est très chargée en grands rendez-vous, notamment en Ligue des champions ?
B.G. : Oui. Barcelone est un cap qui occupe beaucoup l'esprit des joueurs. C'est normal mais il ne faut pas oublier ce qui se passe avant et après. Il faut mener de front les différentes compétitions qui nous restent à jouer et ne pas se focaliser que sur la Ligue des champions. La préparation physique a été planifiée pour arriver au top de notre forme sur cette période et bien terminer la saison, comme en 2018. En janvier-février, nous avons parfois des difficultés. Pour l'instant, on est plutôt bien parti. A cette même période l'an dernier, nous avions subi un gros trou d'air. Nous verrons si nous avons progressé dans notre planification.
Il y a des prolongations en discussions pour Fekir, Memphis, Rafael, Lopes, notamment. Est-ce perturbant pour la seconde moitié de saison ?
B.G. : C'est toujours mieux d'avancer rapidement. Maintenant, les joueurs sont habitués. Il y a parfois des discussions plus longues que ce que l'on peut attendre. Je ne pense pas que ce soit perturbateur. Le mercato peut l'être en raison des sollicitations. Généralement, ce sont les agents qui discutent des contrats et informent les joueurs qui sont concentrés sur leur travail. Je ne crois pas à une baisse de rendement par rapport à leur situation.
Le président a évoqué l'échéance de mars-avril pour discuter de votre avenir...
B.G. : Cela me semble cohérent pour avoir au moins une tendance et évoquer certaines choses.
Avez-vous envie de rester, ou de montrer que vous pouvez réussir ailleurs ?
B.G : Ma priorité est de bien finir ma saison avec l'OL, où je suis très bien. Je n'ai pas de raison, si ça se passe comme cela doit se passer, de vouloir quitter Lyon. Je me sens, bien sûr, capable de pratiquer ailleurs. Peut-être serai-je amené à le faire dans un futur plus ou moins proche. Si je reste à Lyon, ce que j'espère, j'aimerais que ma relation avec le public se normalise parce que c'est important pour moi. Quand j'étais gamin, j'étais supporter (de l'OL). J'ai vécu ce que peuvent ressentir les supporters d'aujourd'hui. Et d'avoir une relation parfois un peu compliquée, je trouve que ce n'est pas en rapport avec mon histoire. Mais j'ai tout à l'OL pour m'épanouir. La saison prochaine, j'ai envie d'entraîner, d'être sur le terrain, ici ou ailleurs.
Rejoignez Plus de 3M d'utilisateurs sur l'app
Restez connecté aux dernières infos, résultats et suivez le sport en direct
Télécharger
Partager cet article
Publicité
Publicité