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Latéraux en or, stoppeurs en carton, artiste en rédemption : les tops et les flops de samedi

Mis à jour 27/01/2019 à 10:17 GMT+1

LIGUE 1 - La confirmation du talent de Youcef Atal et Kenny Lala, le cauchemar de Naldo et celui de Papy Djilobodji, la semaine de rêve de Naïm Sliti… Voici les tops et les flops des matches de la 22e journée disputés samedi.

Atal, Djilobodji, Lala... Les tops et les flops de samedi

Crédit: Eurosport

Les tops

  • Atal et Lala, quels talents !
Ce n'est généralement pas le poste où l'on trouve les joueurs les plus talentueux. Mais la Ligue 1 a deux latéraux droit d'exception nommés Youcef Atal et Kenny Lala. Le Niçois a signé un récital à l'image de son but superbe, une frappe en force du pied droit dans un angle très fermé qui a ouvert la voie du succès aux Aiglons face à Nîmes (2-0). Quant au Strasbourgeois, co-meilleur passeur du championnat (7 passes décisives), il s'est mué en buteur providentiel avec un superbe enchaînement pour donner la victoire aux Alsaciens face à Bordeaux, à la dernière seconde (1-0). Des gestes d'attaquant. Des joueurs de talent.
  • Cafaro a du caractère
Il était passé par tous les états mardi face à Toulouse en Coupe de France. Mathieu Cafaro avait cru qualifier Reims son équipe en signant le but du 4-3 avant de précipiter son élimination en manquant son tir au but (4-4 a.p., 4-3 t.a.b.). De quoi plomber le moral pour un moment. Mais le milieu rémois s'en est immédiatement et admirablement remis en signant le but de la victoire des siens à Guingamp (0-1). Preuve que le jeune joueur de 21 ans, déjà auteur de quatre buts en championnat pour sa première saison au sein de l'élite, n'a pas seulement les jambes. Il a aussi la tête.
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Rémi Oudin félicite Mathieu Cafaro après son but pour Reims face à Guingamp

Crédit: Getty Images

  • Sliti a enfin réglé la mire
Avant ce match face à Monaco, Naïm Sliti (26 ans) avait tenté 40 tirs en Ligue 1 sans avoir fait trembler les filets une seule fois. Oui mais voilà, de passage à Saint-Étienne en Coupe de France mercredi, il a fait le plein de confiance avec trois buts et trois passes décisives. Alors quand Julio Tavares l'a servi sur un plateau au point de penalty samedi soir, le Dijonnais n'a pas tremblé. Un intérieur du pied gauche hors de portée de Subasic et le break était fait pour le DFCO. Excellent dans le jeu mais jamais buteur cette saison, Naïm Sliti va commencer à sérieusement faire parler de lui s'il se remet à marquer…
Les flops
  • Naldo, monsieur 100%...
Avec l'une des pires défenses de Ligue 1 sur la phase aller, la 17e pour être précis, Monaco avait bien ciblé le besoin de renforts dans son arrière-garde. C'est pourquoi Naldo est arrivé sur le Rocher en provenance de Schalke 04. Du haut de ses 36 ans et de ses plus de 300 matches en Bundesliga, le Brésilien promettait d'apporter confiance et sérénité dans la défense monégasque. C'est tout l'inverse. Déjà expulsé face à Strasbourg, il a récidivé avec un tacle les deux pieds décollés sur Tavares. Deux fautes en Ligue 1 et deux cartons rouges, le tout en une semaine, ou comment faire passer son transfert pour un énorme flop en quelques jours.
  • Djilobodji et le nez de Chavarria
Lui aussi a pris un carton rouge. Papy Djilobodji a abandonné ses coéquipiers de l'En Avant Guingamp à l'heure de jeu alors que ceux-ci étaient menés 1-0 par Reims. Une intervention aussi peu nécessaire que non maîtrisée et un pied dans le visage du pauvre Pablo Chavarria. Expulsion logique et fracture du nez pour le Rémois, parti à l'hôpital immédiatement. Malheureusement pour l'ancien Nantais, l'image d'un Chavarria en sang va rester comme l'une des plus marquantes de ce samedi soir en Ligue 1. Et son équipe est toujours lanterne rouge.
  • Bordeaux, l'attaque en berne
Bordeaux, c'est moyen comme son tableau de marche : 7 victoires, 7 nuls, 7 défaites, 23 buts marqués, 23 buts encaissés. Une saison sans saveur à l'image de l'attaque girondine. Elle n'a trouvé les filets que sept fois sur ses neuf derniers matches toutes compétitions confondues. A Strasbourg, elle est restée muette. Ce n'est pourtant pas faute d'avoir essayé. Mais sur les onze tirs adressés par les Bordelais sur le but strasbourgeois, un seul a été cadré. Si Bordeaux a été malheureux de s'incliner à la dernière minute à la Meinau, il n'a pas forcément montré qu'il méritait un meilleur sort.
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