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Les trois chantiers qui attendent l'OL à l'intersaison

Vincent Roussel

Mis à jour 07/04/2019 à 14:57 GMT+2

LIGUE 1 - Après une semaine cauchemardesque, Lyon, qui devra batailler jusqu'en fin de saison pour obtenir son ticket en Ligue des champions, doit aussi se tourner vers l'avenir. Et trouver comment régler les dysfonctionnements qui le minent. Trois chantiers se dégagent clairement pour le moment.

Les joueurs de l'OL après le match nul face au Barça

Crédit: Getty Images

Il y a une semaine, tout allait bien ou presque pour Lyon. La chasse aux Lillois et à la 2e place était en bonne voie, la route vers le Stade de France et une finale de coupe semblait dégagée… Mais deux revers au Groupama Stadium à deux jours d'écart ont sonné le glas de l'optimisme qui s'affichait au sein du club rhodanien. Désormais, plus de doute, Jean-Michel Aulas aura de nombreux chantiers à régler pour relancer son équipe la saison prochaine.

Les yeux tournés vers le banc

C'est évidemment le sujet le plus brûlant qui attend les dirigeants lyonnais. Déjà flou, l'avenir de Bruno Genesio à Lyon est devenu plus qu'incertain après la défaite face à Dijon samedi (1-3). Des noms de possibles remplaçants circulent depuis plusieurs semaines, comme ceux de José Mourinho (jugé "pas compatible avec l'OL" par Aulas), Patrick Vieira ou Laurent Blanc qui selon Téléfoot, tiendrait la corde en cas de départ de l'ancien adjoint de Remi Garde et Hubert Fournier.
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Aulas : "Genesio ? Non, il n'y a pas eu d'erreur de communication"

Une chose est sûre, le climat délétère qui règne dans les travées du Groupama Stadium dès qu'on aborde le sujet Genesio complique la tâche du staff et la vie du groupe. Si elle choisit de le prolonger il faudra que la direction trouve un terrain d'entente avec les supporters afin d'apaiser les tensions, qui parasite le club depuis sa nomination, le 24 décembre 2015. Que ce soit lui qui s'assoit sur le banc ou un autre la saison prochaine, il faudra en tout cas trouver les clés pour motiver de façon constante un groupe qui brille par son irrégularité.

Sécuriser ses arrières

C'est ce qu'on appelle un marronnier. Depuis le départ de Samuel Umtiti au Barça à l'été 2016, la défense lyonnaise n'a jamais apporté satisfaction dans la durée, et plombe souvent les saisons des Gones. Avec Yanga-Mbiwa, Morel, Diakhaby, Mammana, Marcelo ou Denayer, on ne peut pas dire que Lyon n'a pas essayé de retrouver sa solidité derrière. Le dernier arrivé convainc, mais il est souvent tiré vers le bas par son coéquipier en charnière, Marcelo.
Celui-ci est par exemple impliqué sur les deux premiers buts rennais en demi-finale de Coupe de France mardi dernier. La suite d'une longue liste d'erreurs de la part de Marcelo qui, en plus de sa lenteur, ont tendance à agacer les fans. Arrivé pour 7 millions d'euros en 2017, il devrait déjà décoller pour une autre destination cet été, selon L'Equipe, qui affirme que l'OL ne le retiendra pas si une offre lui est faite. Recruter un voire deux défenseurs d'expérience est impératif, et Lyon devra faire mieux que l'été passé où il avait ramé à trouver son bonheur, en témoigne l'échec du dossier Ruben Dias.
Marcelo lors de Lyon - Dijon

Encadrer la jeunesse

Lyon a fait le pari de la jeunesse, soit. Mais pour aller plus loin eu Europe, comme le souhaite Jean-Michel Aulas, et être plus régulier en championnat afin d'assurer le podium chaque année et pourquoi pas de titiller le PSG, il faudrait que l'OL retrouve un leader, capable de remobiliser l'équipe en cours de match, d'éviter toute décontraction avant d'affronter un adversaire jugé plus faible, et des joueurs avec du vécu. Marcelo avait aussi été recruté pour ça, mais difficile d'inspirer de la confiance quand on se manque autant.
Des joueurs comme Nabil Fékir ou Memphis Depay, devant, sont aussi censés guider un groupe jeune, mais hormis quelques fulgurances, ils sont loin de leur niveau de l'an passé (9 buts en Ligue 1 pour le premier, 6 pour le second). Le départ probable d'un d'entre eux, voire des deux (en plus de celui de Ndombele), devrait permettre à Lyon d'avoir un peu de marge de manœuvre pour recruter, soit en attaque soit au milieu de terrain, des joueurs de ce profil, et de haut niveau. Quoiqu'il arrive, il faudra être capable de résister à la pression, car les recrues seront très attendues…
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