Nîmes fait tomber l'OM (3-1) !
Mis à jour 19/08/2018 à 23:24 GMT+2
LIGUE 1 - Incroyable promu ! Une semaine après son improbable come-back à Angers (3-4), Nîmes a décroché dimanche soir dans son stade des Costières une superbe victoire face à Marseille (3-1) en clôture de la 2e journée de L1. Généreux, engagés et efficaces, les Nîmois ont dominé une pâle équipe de l'OM pour confirmer qu'ils sont bien le tube de l'été.
C'est un vent de fraîcheur et de folie qui souffle sur la Ligue 1. Ou plutôt une tornade. Après deux journées, Nîmes, de retour dans l'élite après 25 ans d'absence, est co-leader du championnat avec la meilleure attaque. Insensé. Plus incroyable encore, les Crocos se sont payés l'OM et ses trois champions du monde (3-1) dans une ambiance de corrida aux Costières. Marseille n'a pas résisté à la furia gardoise et a essuyé sa première défaite en championnat depuis le 18 mars (revers face à Lyon, 2-3) sans qu'il n'y ait grand-chose à redire. Nîmes a misé sur son audace et son goût pour l'attaque, bingo !
L'OM a pris une leçon d'engagement et de générosité. Les Nîmois se sont battus comme si leur vie en dépendait pour surprendre des Marseillais qui ne s'attendaient pas à prendre la marée dans de telles proportions. Ils perdent déjà trois points précieux chez un promu, un accroc de taille alors que la course au podium supportera difficilement de tels impairs.
Le naufrage de Sakaï
Hormis Florian Thauvin, auteur d'un but délicieux d'une balle piquée somptueuse au retour des vestiaires (49e), mais remplacé très tôt dans la partie (58e), aucun Olympien n'a été dans le ton. Surtout pas sa charnière de champion du monde (Rami) et de vice-champion du monde (Caleta-Car) baladée par les flèches nîmoises novices en L1. La première d'entre elles, Denis Bouanga, qui a tout pour devenir l'un des tubes de l'année. L'insaisissable Guinéen s'est joué d'un Sakaï en plein naufrage ce dimanche, pour montre la voie d'un enchaînement contrôle orienté – frappe croisée (34e).
Mais Nîmes vivra et mourra sans doute parfois sur le déséquilibre. Ce 4-4-2, qui se change souvent en 4-2-4, laisse des espaces béants. Sanson, à la passe, et Thauvin, à la conclusion, n'en demandaient pas tant pour ramener l'OM dans la course (49e). Mais les plus audacieux ont fini par être récompensés par l'intenable Thioub, après un nouveau raid de Bouanga (62e), puis Ripart (87e) après un nouveau numéro de soliste.
La VAR oublie un penalty sur Germain
Des attaquants en feu, un gardien bouillant sorti vainqueur de ses trois duels avec Valère Germain (10e, 27e, 70e) et une incroyable débauche d'énergie : Nîmes a mérité son exploit. L'OM pourra regretter le tirage de maillot flagrant mais oublié sur Germain dans les 16 mètres gardois (37e) et la VAR n'aura décidément pas éteint les débat ce week-end.
Mais les hommes de Rudi Garcia auraient tort de se cacher derrière ce fait de jeu. La blessure à la cuisse de Steve Mandanda n'arrangera pas leurs affaires alors que Rennes et Monaco se présenteront avant la trêve internationale. Non décidément, ce dimanche traquenard risque de laisser des traces chez les Phocéens.
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