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Passoire, héritier d’Hazard et boxeur chanceux : les tops et flops de dimanche

Eurosport
ParEurosport

Mis à jour 29/04/2019 à 08:41 GMT+2

LIGUE 1 - Entre l’apathie de la défense guingampaise, les stats XXL de Nicolas Pépé et le geste incompréhensible de Mario Balotelli : voici les tops et flops de la journée de dimanche.

Les tops et flops du 29 avril

Crédit: Eurosport

Les tops

  • Pépé sur les pas de Hazard
Et de vingt ! Auteur du quatrième but de Lille lors du festival des Dogues face à Nîmes (5-0), Nicolas Pépé en est désormais à 20 buts en Ligue 1 cette saison. Le dernier Lillois à avoir atteint cette barre ? Eden Hazard. C'était lors de la saison 2011-12, sa dernière sous le maillot du LOSC avant de traverser la Manche pour rejoindre Chelsea. Il n'est pas impossible de voir Pépé continuer à suivre les pas du Belge l'été prochain…
  • Des latéraux en feu
On pense forcément à Youcef Atal et son fabuleux triplé, même si l'Algérien a joué au poste d'ailier gauche face à Guingamp. Mais d'autres latéraux ont brillé. Ceux de Lille notamment. Youssouf Koné a signé une très belle passe décisive pour Jonathan Bamba et Zeki Çelik s'est offert son premier but en Ligue 1 d'un lob subtil. Clin d'œil aussi à Vincent Manceau, qui a régalé Angers avec un petit pont suivi d'un beau tir croisé pour égaliser face à Reims (1-1). L'efficacité alliée au spectacle, c'était le leitmotiv des latéraux, dimanche.
  • Stéphanie Frappart, une pionnière à la hauteur
Stéphanie Frappart est entrée dans l'histoire en devenant la première femme à arbitrer un match de l'élite masculine à l'occasion de la rencontre entre Amiens et Strasbourg (0-0). Si le spectacle n'a pas été transcendant au stade de la Licorne, elle a en revanche brillé par la qualité de son arbitrage sans fausse note. Frappart, 35 ans, s'est largement montrée à la hauteur de l'événement. Cette première en appelle d'autres.

Les flops

  • La passoire guingampaise
C'est loin d'être la première fois que la défense guingampaise se retrouve parmi les flops. C'était d'ailleurs le cas la semaine passée après une performance désastreuse contre l'OM (1-3). Ce n'était pas mieux contre Nice. Si le talent du latéral niçois Youcef Atal doit être mis en avant, cela ne doit pas faire oublier la passivité déconcertante de l'arrière-garde bretonne sur les trois buts de l'Algérien. En particulier le deuxième, où les Bretons lui ont littéralement ouvert un boulevard. L'EAG en est désormais à 63 buts encaissés cette saison. Forcément, cela complique sa course au maintien.
  • Dijon s'est enflammé
Les Bourguignons venaient de prendre sept points en trois matches avant leur déplacement à Caen. Mais ce regain de forme ne s'est pas vu. Le DFCO est passé totalement à côté de son sujet en Normandie, tant dans l'intensité défensive que dans la créativité offensive. L'équipe d'Antoine Kombouaré s'est certainement vue trop belle après sa série positive. Mais face à un concurrent direct dans la course au maintien, ce n'était vraiment pas le moment de retomber dans ses travers. Dijon, de nouveau relégable, a payé cet écart au prix fort.
  • Gradel, la stat qui fâche
C’est un raté qui fait désordre pour un joueur qui affirme avoir le niveau du PSG ou de l’OM. Dimanche, Max-Alain Gradel a raté un penalty qu’il avait lui-même obtenu, buttant sur un Stéphane Ruffier impérial. Une fâcheuse habitude pour lui récemment puisque le capitaine du Téfécé a raté ses trois dernières tentatives. Avant cela, il avait pourtant réussi un joli 8/8 dans l’exercice. Vivement la fin de série pour lui.
  • Balotelli la joue boxeur et s'en sort (trop) bien
Oui, Mario Balotelli est un attaquant enthousiasmant quand il évolue avec une telle efficacité. Huit buts lors de ses 12 premiers matches avec l'OM, aucun attaquant phocéen n'avait fait aussi bien depuis Sonny Anderson en 1994. Mais l'Italien est tombé dans les mêmes travers de frustration que ses coéquipiers en adressant un coup de poing à Diego Carlos à la 39e minute en voulant jouer un ballon aérien. Le genre de gestes que l'on aimerait ne pas voir sur une pelouse, vilain et potentiellement dangereux. Mais l'arbitre, aidé du VAR s'est, cette fois, montré clément en n'adressant qu'un carton jaune au Marseillais. On ne serait qu'à moitié surpris si la commission de discipline voyait cette mansuétude d'un autre œil.
Luiz Gustavo et Mario Balotelli lors de la rencontre OM-Nantes / Ligue 1
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