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L1-L2: déboutés par le Conseil d'Etat, Clermont et Troyes "continueront à défendre leurs intérêts"

ParAFP

Mis à jour 27/06/2020 à 19:46 GMT+2

LIGUE 1 - Déboutés par le Conseil d'Etat, Clermont et Troyes, 4e et 5e de Ligue 2 au moment de l'arrêt de la saison, ont annoncé vouloir continuer à défendre leurs intérêts, samedi.

Les joueurs de Troyes lors de la saison 2019/2020 de Ligue 2

Crédit: Getty Images

Clermont et Troyes veulent continuent à se battre. Les deux clubs qui espéreraient disputer des barrages pour monter en Ligue 1, ont été déboutés par le Conseil d'Etat, une décision dont ils "prennent acte" samedi tout en promettant de continuer à "défendre leurs intérêts".
Les deux clubs, 5e et 4e de Ligue 2 au moment de l'arrêt de la saison en raison de la pandémie de Covid-19, ont regretté dans un communiqué que le Conseil d'Etat, dans sa décision publiée vendredi soir, se soit exprimé "sans audience publique, ni même après avoir entendu les arguments des deux clubs".
Dans son ordonnance consultée par l'AFP, la plus haute juridiction administrative a notamment estimé qu'il n'existait pas de "doute sérieux" sur la légalité de la décision du Conseil d'administration de la Ligue (LFP) du 30 avril ayant acté la suppression des matches de play-offs et de barrages mettant aux prises les clubs classés 18e de Ligue 1, et 3e, 4e et 5e de Ligue 2.

Les contradictions pointées du doigt

Les deux clubs devront par ailleurs verser 1.500 euros à la LFP. "Les deux clubs n'ont pas d'autre choix que d'en prendre acte mais continueront à défendre leurs intérêts, notamment en ce qui concerne la perte de chance que cette décision a entraînée", poursuit le communiqué de l'ESTAC et de Clermont.
"On sait désormais que le 24 juillet aura lieu la finale de Coupe de France, et quelques jours plus tard celle de la Coupe de la Ligue ainsi que les demi-finales de la Coupe de France féminine. L'argument de dire 'vous ne pouvez pas jouer', cela ne tient plus. Il y a un tissu de contradictions et on a l'impression qu'on n'avait pas envie que ces contradictions soient exposées", s'était insurgée une source proche d'un club requérant auprès de l'AFP avant la décision.
La décision est un succès pour la Ligue, quelques semaines après la décision du Conseil d'Etat lui enjoignant de réexaminer le format de la Ligue 1, ce qu'elle a fait depuis en maintenant les relégations d'Amiens et Toulouse. Mais le club amiénois a annoncé qu'il retournerait devant cette juridiction, tandis qu'Orléans et Le Mans, qui contestent eux leur relégation en National 1, y seront entendus le 3 juillet.
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