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Ligue 1 - Bijou, beau jeu et inefficacité : les tops et les flops de samedi

Eurosport
ParEurosport

Mis à jour 22/09/2019 à 09:16 GMT+2

LIGUE 1 - Un bijou signé Philippoteaux, enfin du beau jeu à l'Allianz Riviera, un arbitrage dur mais juste, l'inefficacité marseillaise, le raté de Keita... Voici les tops et les flops des matchs de samedi.

Les Tops flops de Ligue 1

Crédit: Eurosport

Les tops

  • Le jeu à la niçoise
Pas forcément connu pour son beau jeu ces dernières années, Nice est en train de complètement changer de visage en ce début de saison. S'il n'avait pas forcément les joueurs pour produire du jeu il y a quelques mois, Patrick Vieira a posé peu à peu sa patte sur cette équipe et c'est assez séduisant. Dans le sillage de la doublette algérienne Atal-Ounas, Nice propose un jeu léché semaine après semaine et la réception de Dijon l'a encore confirmé. Des ouvertures millimétrées de Lusamba aux décalages de Cyprien en passant par les appels (et le premier but) de Dolberg et les dribbles infernaux d'Atal, Nice joue au foot cette saison. Et joue bien.
  • Le bijou de Philippoteaux
Quelle merveille de but ! D’un enchainement passement de jambe et frappe enroulée du pied droit dans la lucarne opposée de Baptiste Reynet, Romain Philippoteaux a rappelé à tous qu’il était un formidable joueur de ballon. On joue alors la 39e minute de jeu entre Nîmes et Toulouse. Les deux équipes se rendent coup pour coup dans un match tendu. C’est le moment choisi par le milieu de poche pour illuminer la rencontre et inscrire sans doute le but du weekend. Reynet ne peut strictement rien faire si ce n’est constater les dégâts. Cette réalisation, sa première de la saison, permet aux Crocos d’enchainer un quatrième match sans défaite (deux victoires et deux nuls). Après leurs deux défaites inaugurales, les Nîmois sont lancés.
  • Le dur mais juste arbitrage de M. Delerue
La fin de match tendue de Marseille-Montpellier ne pouvait que mal finir et cela a fini par exploser. Un acte d'antijeu caractérisé de Jordan Ferri a mis le feu aux poudres et tout s'est enflammé. Pour autant, l'arbitre de la rencontre Amaury Delerue a su garder son calme dans la tempête pour prendre les bonnes décisions. Les expulsions de Ferri, coupable d'une gifle, et de Payet, coupable d'une balayette puis d'une insulte envers l'arbitre, étaient d'une logique imparable. Celle de Kamara a fait couler plus d'encre. Mais, en revoyant les images, on s'aperçoit bien que le défenseur marseillais percute l'arbitre en voulant se précipiter vers Ferri. Si le contact avec M. Delerue n'est pas volontaire, ce que voulait faire Kamara n'était ni autorisé ni à faire. Et il en a payé le prix.
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Confusion à la fin du match entre l'OM et Montpellier.

Crédit: Getty Images

Les flops

  • Toulouse a tout fait à l'envers
Ce samedi soir, le TFC est complètement passé au travers et aurait pu repartir avec une défaite bien plus lourde des Costières (1-0). Les premiers instants de la partie ont rapidement donné le ton, avec un tacle non maitrisé dans la surface d'Isimat-Mirin sur Philippoteaux (2e). Etonnamment, ni Karim Abed ni le VAR n'ont trouvé à redire. Malgré cette première alerte, les hommes d'Alain Casanova se sont montrés beaucoup trop passifs jusqu'à la pause. Aucun tir tenté contre douze pour les Nîmois qui ont logiquement ouvert le score. Leur timide réaction en deuxième période n'a pas suffi. Et la soirée s'est conclue sur un tacle maladroit de Bafodé Diakité, exclu sur le coup (81e). Avec une telle prestation, Toulouse ne pouvait rien espérer de mieux.
  • L’inefficacité marseillaise
24 tirs, 5 cadrés et seulement un petit but... Ces stats résument parfaitement ce qui a manqué à l’Olympique de Marseille pour faire mieux qu’un match nul 1-1 sur sa pelouse face à Montpellier : de l’efficacité. C’est tout l’inverse pour le MHSC qui est à créditer de deux petits tirs, pour seulement un dans le cadre en 90 minutes de jeu face à Marseille. 50% de réussite d’un côté et une pluie d’occasions manquées de l’autre. Les coéquipiers de Dimitri Payet, qui a tenté sa chance à 7 reprises (record dans le match), ont manqué de réalisme et de justesse dans la dernière passe. Si Valère Germain, auteur de l’unique but de son équipe a frappé cinq fois au but, Dario Benedetto a eu seulement une occasion. Trop peu pour l’attaquant argentin pourtant en grande forme depuis plusieurs semaines.
  • Keita, le raté qui coûte cher
Quand Ben Yedder et Slimani ne sont pas là, l'attaque monégasque se porte tout de suite moins bien. Il faut dire que leurs remplaçants font tout pour compliquer la tâche de l'équipe de la Principauté, à l'image de Keita Baldé. Le Sénégalais, auteur d'une entrée efficace dimanche dernier face à Marseille (3-4), s'est cette fois fait remarquer par un énorme raté. Profitant d'une relance rémoise risquée et complètement manquée par Abdelhamid, Keita s'est retrouvé seul à l'entrée de la surface face à un but vide, Rajkovic s'étant décalé pour relancer. Mais la frappe du Sénégalais, trop molle et trop assurée, a permis au Serbe de revenir à temps pour sauver Reims. Et Monaco attend toujours sa victoire.
Par Vincent GUIRAUD, Jean-Baptiste DULUC et Cédric GRANEL
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