LFP : Le Graët, Aulas : l’élection de Labrune fait déjà grincer des dents

S’il y a bien une réaction qui était attendue après la nomination de Vincent Labrune au poste de président de la LFP, c’était celle de Jean-Michel Aulas. Parce que les deux dirigeants se connaissent bien. Et le moins que l’on puisse dire, c’est qu’ils ne s’apprécient pas. De 2011 à 2016, période correspondant au mandat de Vincent Labrune à la tête de l’Olympique de Marseille, les deux hommes n’ont cessé de se piquer, de se clasher. JMA avait même qualifié son homologue olympien de "guignol", à la suite d'un Olympico chaud bouillant.

Quelques minutes après l'officialisation de l'élection de Labrune à la tête de la LFP, le président lyonnais s'est arrêté devant les quelques journalistes présents au pavillon Kléber. "Il y a toujours de la déception quand les choses se passent un peu à l'arraché, de la manière dont ça s'est passé", a d'abord lancé JMA. Avant de s'exprimer sur Michel Denisot, l'autre candidat à la présidence de la Ligue, qu'Aulas aurait aimé voir triompher : "Je trouvais que la candidature de Michel Denisot était une chance pour la Ligue, car c'est un homme droit. J'avais même reçu un message personnel de Bernard Tapie qui me disait combien il l'appréciait. Tout le monde imaginait qu'il pourrait être élu. Maintenant, l'élection de Vincent permet de passer dans une autre phase."

Jean-Michel Aulas ne s'est pas privé de glisser un petit tacle glissé à son ancien homologue. "C’est un peu bizarre. Il faudra faire preuve d’humilité quand on a été élu avec 45%", a même glissé le président lyonnais, selon des propos rapportés par RTL. Noël Le Graët n'a, lui non plus, pas caché sa déception suite à la défaite de Denisot. "Je le connais depuis tout le temps, on a travaillé ensemble longtemps. Mais je souhaite aussi bon vent au nouveau président", a déclaré le patron de la FFF, tout en rappelant à propos de Labrune que "la majorité n'était pas forcément pour lui, mais c'est le système". L'intéressé appréciera.