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Le maire de Bordeaux est en contact avec deux éventuels repreneurs après le départ de King Street
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Publié 23/04/2021 à 12:26 GMT+2
LIGUE 1 - Alors que les Girondins de Bordeaux ont annoncé jeudi que leur actionnaire majoritaire, King Street, avait décidé de se retirer du projet, le maire Pierre Hurmic a affirmé ce vendredi être en contacts avec deux éventuels repreneurs. Pour l'élu, le successeur de King Street "devra avoir un attachement au club, un amour du foot et une volonté de territorialisation" de l'actuel 16e de L1.
Pierre Hurmic, le nouveau maire de Bordeaux, s'implique dans le quotidien des Girondins.
Crédit: Getty Images
C'est le branle-bas de combat à Bordeaux après l'annonce du départ de King Street jeudi. La mairie, "partenaire tout à fait active", est "partie prenante pour le choix du futur repreneur des Girondins de Bordeaux (16e de L1, ndlr)" et déjà en contact avec deux candidats, a affirmé vendredi à la presse le maire Pierre Hurmic. Le repreneur devra faire preuve d'un "attachement, d'un amour du foot et d'une volonté de territorialisation de ce club", a ajouté l'élu écologiste.
Donnant un coup de griffe à Alain Juppé, maire de Bordeaux au moment où King Street avait racheté le club à M6, Pierre Hurmic a affirmé que "la mairie ne sera pas une chambre d'enregistrement comme par le passé mais un partenaire tout à fait actif". Alors dans l'opposition, Pierre Hurmic avait voté contre la reprise du club en septembre 2018 par le fonds américain. Il a estimé que ce départ de King Street était un "échec politique, économique, sportif mais aussi éthique dans la gestion du club", y voyant "à la fois un gâchis et une opportunité". Le timing du départ de King Street "manque d'élégance et je suis poli". "On ne part pas comme ça, à la fin d'un championnat", a-t-il ajouté.
Le club est maintenant entre les mains du tribunal de commerce de Bordeaux qui a nommé un mandataire ad hoc, chargé de trouver une solution à sa situation financière, aggravée par la pandémie, une solution qui passe très certainement par la recherche d'un repreneur. Le retrait de King Street intervient dans un contexte de crise sportive aiguë - Bordeaux est 16e de L1 et pas assuré du maintien - et de très fortes tensions entre le président Frédéric Longuépée et les Ultramarines, le principal groupe de supporters, exacerbées depuis fin 2019 et une affaire de billetterie.
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