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Ligue 1 - Lyon à mi-temps, Lille infranchissable : Les tops et flops de la 29e journée

Eurosport
ParEurosport

Mis à jour 15/03/2021 à 12:00 GMT+1

LIGUE 1 - Lyon qui ne joue qu'à mi-temps, la défense du LOSC infranchissable, l'acte de naissance de Luis Henrique à Marseille, Dijon qui n'y croit plus, le retour de karma de Khazri, le début de l'ère Génésio à Rennes, Monaco qui ne marque plus et un derby Nîmes-Montpellier des plus plaisants... Voici les tops et flops de la 29e journée de championnat.

Les Tops et Flops de la 29e journée de L1

Crédit: Eurosport

Les Tops :

  • Lille est infranchissable
Monaco s’est cassé les dents sur la meilleure défense du championnat (0-0). En Principauté, les Dogues sont venus avec le plan de contrer les hommes de Niko Kovac. Il faut être confiant sur ses capacités défensives pour viser tel objectif, et Christophe Galtier peut être rassuré à ce sujet après le match de ses joueurs. La défense nordiste dirigée par Fonte et Botman, doublette aussi efficace que complémentaire depuis le début de saison, a très bien muselé les vagues rouge et blanche, et a pu compter sur un Mike Maignan une fois de plus intraitable dans les cages quand Jovetic avait réussi à lui fausser compagnie (90e). A défaut de gagner, Lille a su ne pas perdre face à Ben Yedder et consorts, et conforte son statut de meilleure défense du championnat. Solide comme jamais dans son histoire.
  • Khazri, une histoire de retour de karma
Un bel exemple de retour de karma. Angers a eu la mauvaise idée de le chambrer sur son compte Twitter. "Khazri glisse en frappant un coup franc, et touche deux fois le ballon. L'action du match pour le moment !", a écrit à la 31e le CM du SCO, qui aurait bien fait de s'abstenir. Une vingtaine de minutes plus tard, Wahbi Khazri lui a répondu sur le terrain d'une magnifique frappe plongeante pour inscrire le but de la victoire pour Saint-Etienne (0-1). Cette fois, l'état catastrophique de la pelouse de Raymond-Kopa n'a pas gêné l'international tunisien. De retour après trois semaines de blessure, Khazri a ainsi été récompensé de son match plein. Omniprésent tout au long de la rencontre, il s'est procuré les occasions les plus franches. Et a finalement fait la différence pour relancer ses Verts. En patron.
  • L’ère Génésio à Rennes : deuxième match, premier succès
Dans cette semaine où les Rennais fêtaient leurs 120 ans d’histoire et avaient associé maillot hommage et statue à l’effigie de la légende bretonne Jean Prouff, le nouvel entraîneur du club Bruno Génésio avait sûrement autre chose en tête : bien démarrer avec sa nouvelle équipe. Départ manqué en milieu de semaine à Marseille (défaite 1-0), mais situation rattrapée lors de la réception de Strasbourg dimanche (victoire 1-0). Si tout n’a pas été rose, notamment au niveau de l’efficacité (11 tirs, 2 cadrés), l’ancien coach de Lyon peut tout de même se rassurer par la forte domination de ses joueurs sur la rencontre et surtout par le gain de ses trois premiers points sur le banc breton. A l’issue de cette semaine ‘historique’ pour le Stade Rennais, l’ère Génésio est bien lancée.
  • Nîmes - Montpellier, derby plaisir
On a connu des derbies tendus, où la nervosité prenait trop facilement le pas sur le jeu. Ce Nîmes - Montpellier, bien que programmé une heure qui ne convient guère aux footballeurs (13h), a au contraire offert un très beau spectacle. Avec des gestes de grande qualité, à l'image d'une parade somptueuse de Jonas Omlin pour priver Lucas Deaux d'un des buts de l'année, ou les prouesses techniques d'un Andy Delort inspiré pour son retour après un mois d'absence. Un vrai plaisir auquel le scénario indécis a bien contribué. Des derbies comme ça, on en redemande.
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Moussa Koné et Jordan ferri au duel lors de l'agréable derby Montpellier-Nîmes

Crédit: Getty Images

  • Luis Henrique, l'acte de naissance
C'est le héros improbable, celui que Marseille n'avait pas vu venir. Mais en l'espace d'une semaine, Luis Henrique s'est fait un nom du côté de la Canebière après une saison fantomatique jusqu’ici. Le Brésilien avait déjà signé une entrée décisive en offrant le but de la victoire face à Rennes (1-0) à Michaël Cuisance mercredi. Il a fait encore mieux samedi contre Brest en délivrant deux offrandes pour Thauvin et Cuisance en sortie de banc, faisant ainsi basculer la rencontre en faveur de l'OM (3-1). Jorge Sampaoli a eu le nez creux de le sortir du placard. Mais si le technicien argentin a débuté son mandat marseillais par deux victoires, c'est beaucoup à son jeune Brésilien qu'il le doit.
  • De Préville, inattendu leader offensif
Il n’avait disputé que 80 minutes sur les quatre dernières rencontres des Girondins. Une nouvelle fois remplaçant contre Dijon, Nicolas De Préville semblait promis à jouer une vingtaine de minutes en sortie de banc comme lors de ses précédentes sorties, mais il a changé la donne. D’abord aidé par la sortie sur blessure de son partenaire Samuel Kalu, l’ancien Rémois est entré en jeu à la 16e minute et s’est imposé comme le leader d'attaque lors de la victoire des siens cet après-midi (3-1).
Avant-dernier passeur sur l’ouverture du score de Hwang, le numéro 12 bordelais s’est ensuite mué en passeur décisif pour le doublé du Coréen, avant de tuer le suspense dès le début de la seconde période d’un bel enchaînement poitrine-frappe pied gauche. De tous les bons coups sur cette journée, De Préville peut légitimement espérer retrouver la confiance de Jean-Louis Gasset. Et débuter la prochaine rencontre dans la peau d’un titulaire.

Les Flops :

  • Lyon, à mi-temps
Ce n’est pas nouveau. C’est même une fâcheuse habitude en 2021 : Lyon est incapable de se montrer consistant sur l’intégralité d’une rencontre. Il y a bien eu quelques exceptions, certes. Mais le déplacement à Reims, vendredi, a confirmé la règle. Avec à l’arrivée un nul arraché in extremis (1-1), et des regrets. L’OL a su jouer vite, vers l’avant, s’offrir plusieurs occasions franches. Mais pendant une mi-temps. Car durant le premier acte, les hommes de Rudi Garcia ont eu beaucoup de mal à faire mal à ceux de David Guion, dans la lignée des piètres prestations à Marseille (1-1) et contre Rennes (1-0). Mathématiquement, les Gones sont encore en course pour la première place. Mais cela fait plusieurs semaines qu’ils ont tout sauf le visage d’un futur champion.
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Rudi Garcia doit réussir à ce que ses joueurs de l'Olympique Lyonnais soient efficaces sur les deux périodes

Crédit: Getty Images

  • Un Parc des Princes trop accueillant
L’occasion était belle pour le PSG de reprendre la place de leader à un LOSC accroché un peu plus tôt par Monaco, encore plus face au FC Nantes, dix-neuvième au coup d’envoi . Au lieu de ça, le PSG a sombré en deuxième période face aux Canaris, et a subi un deuxième revers consécutif à domicile en Ligue 1, pour la première fois depuis presque dix ans. C’est surtout la septième défaite de la saison en Ligue 1 pour les Parisiens, qui chutent pour la deuxième fois face à un relégable. En grande difficulté dans le rythme pour enchaîner après les matches de Ligue des champions, les hommes de Pochettino restent deuxièmes, et ont déjà concédé le pire total de défaites sur une saison pour le PSG depuis l’arrivée de QSI. La théorie de l’accident ne va pas tenir longtemps pour l’Argentin...
  • Dijon n’y croit plus
Les semaines se suivent et se ressemblent pour le DFCO, qui reste 20e de Ligue 1 avec son faible pécule de 15 petits points. Une nouvelle fois défaits, cette fois-ci par les Girondins de Bordeaux pourtant pas dans une forme optimale (1-3), les Bourguignons savent qu’ils sont désormais quasiment condamnés à évoluer en Ligue 2 l’an prochain. En conférence de presse d’après-match, l’entraîneur dijonnais David Linarès ne cachait d’ailleurs pas le futur inéluctable qui attend son équipe : "Aujourd’hui dans le comportement et les attitudes, on n’a pas montré le visage d’une équipe de Ligue 1. Cela se répète depuis pas mal de temps et c'est très inquiétant". A moins d’un miracle inouï et jamais vu à ce stade, Dijon évoluera en deuxième division lors de la saison 2021-2022.
  • Monaco, ça pêche devant
Malgré la qualification en Coupe de France contre Nice, Monaco restait sur une défaite amère à Strasbourg en Ligue 1 (0-1) et voulait repartir de l’avant en championnat. Comme contre les Alsaciens, les hommes de Kovac ont eu plus de 60% de possession de balle et des situations franches, mais comme il y a dix jours, ils n’ont pas réussi à faire trembler les filets adverses. Certes opposés à la meilleure défense du championnat cette fois-ci, les partenaires de Wissam Ben Yedder ont été muselés pour la deuxième fois consécutive en championnat, pour la première fois depuis août 2019 ! Pas toujours aidés par un arbitrage vidéo qui leur a refusé un but pour un hors-jeu discutable, les Monégasques doivent retrouver du mordant devant. C’est indispensable s’ils veulent retrouver la victoire en Ligue 1 et candidater à une place sur le podium.
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Wissam Ben Yedder et l'attaque monégasque sont en difficulté en Ligue 1

Crédit: Getty Images

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