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Ligue 1 - Remplaçants du PSG, coaching gagnant de Kovac : Les tops et flops de la 27e journée

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ParEurosport

Mis à jour 01/03/2021 à 12:25 GMT+1

LIGUE 1 - Les habituels remplaçants du Paris Saint-Germain brillent, le coaching de Niko Kovac paie, les problèmes d'Angers s'inversent et le Stade Rennais se saborde… Voici les tops et flops de la 27e journée du championnat.

Remplaçants parisiens, coaching gagnant de Kovac : Les tops et flops de la 27e journée

Crédit: Getty Images

Les Tops

  • Delaine, le défenseur buteur symbole de la surprise messine
Personne en Ligue 1 n’attendait Metz à cette cinquième place, et personne à Metz n’imaginait Thomas Delaine dans le rôle du buteur. L’arrière latéral gauche vient pourtant de marquer deux fois en trois journées, à chaque fois de son pied droit. Après un petit piqué pour conclure une contre-attaque face à Strasbourg il y a deux semaines, l’ancien du Paris FC n’a cette fois eu besoin de personne contre Bordeaux pour déborder sur son flanc gauche, rentrer à l’intérieur du terrain et tromper Costil d’une magnifique frappe enroulée du droit.
Un but égalisateur qui a redonné espoir aux Lorrains, dans un match qu’ils ont fini par remporter face aux Girondins (1-2). Les hommes de Frédéric Antonetti se rapprochent encore plus des places européennes avec ce succès, et le buteur Delaine s’érige en symbole de la belle surprise messine.
  • Paris, le banc répond présent
Le PSG avait encore une belle collection d'absents pour aller à Dijon. Cela ne l'a pas empêché de dominer facilement une faible équipe bourguignonne (0-4). Et si Kylian Mbappé a brillé avec un doublé, les habituels réservistes parisiens se sont aussi illustrés. Rafinha et Julian Draxler ont été passeurs décisifs, tout comme Abdou Diallo.
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Abdou Diallo félicite Danilo Pereira, buteur lors du match opposant Dijon au PSG, le 27 février 2021, en Ligue 1

Crédit: Getty Images

Et Danilo Pereira, nettement moins utilisé par Mauricio Pochettino que par Thomas Tuchel, en a profité pour signer son tout premier but sous les couleurs franciliennes. Le technicien argentin a pu apprécier sa profondeur de banc. Il devrait encore en avoir grand besoin d'ici la fin de la saison.
  • Kovac, coaching gagnant
On dit qu'une équipe visant le titre doit pouvoir compter sur son banc. Pour l'heure, l'ASM refuse toujours de se compter parmi les candidats à la couronne de Ligue 1 mais elle peut bel et bien compter sur ses remplaçants. Et le coaching de Niko Kovac.
Face à Brest, les Monégasques ont longtemps buté sur Gautier Larsonneur. Mais il a suffi de deux hommes pour débloquer la situation : Aleksandr Golovin et Stevan Jovetic. Le premier a délivré deux passes décisives. Le second a ouvert le score. Et le club du Rocher s'est sorti du piège.
  • Blas, l'effet Kombouaré
En conférence de presse, Antoine Kombouaré avait prévenu : avec lui, "Ludovic Blas sera attendu au tournant". Le milieu de terrain offensif a déjà côtoyé son entraîneur à Guingamp et le moins que l'on puisse dire, c'est que les retrouvailles entre le joueur et le technicien sont fructueuses.
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Ludovic Blas lors de Nantes - OM / Ligue 1

Crédit: Getty Images

Depuis que le coach kanak a succédé à Raymond Domenech, le natif de Colombes brille. C'est encore lui qui a marqué à Nîmes dimanche, après avoir ouvert le score face à Marseille la semaine précédente, et délivré deux passes décisives à Angers. Impressionnant.
  • Laurienté, le héros des Merlus
On passera sur le jeu de mots (trop) facile à faire entre son nom et son club. Armand Laurienté a surtout été le sauveur du FC Lorient face à Saint-Etienne ce dimanche. Alors que son équipe était menée 1-0 au moment de son entrée à la 61e minute de jeu, l’ailier de 22 ans a égalisé cinq minutes plus tard, et a mis la manière pour son premier but en Ligue 1.
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Armand Laurienté, auteur d'un superbe coup franc lors du match opposant Lorient à Saint-Etienne, le 28 févirer 2021, en Ligue 1

Crédit: Getty Images

Un magnifique coup-franc des 25 mètres venu nettoyer la lucarne de Jessy Moulin, et relancer les Merlus. L’ancien Orléanais s’est même offert le luxe de signer un doublé en fin de rencontre, propulsant à bout portant du pied gauche un centre de Mendes, et donnant par la même occasion les trois points à son équipe. Grâce à ce succès, la formation de Pélissier quitte la zone de relégation, confirme sa bonne dynamique des dernières semaines et peut dire merci à son héros Laurienté.

Les Flops

  • Le Stade Rennais s’empêche lui-même de marquer
Avec un succès sur les 10 derniers matches, et quatre défaites consécutives, il y a une forme d’euphémisme à dire que Rennes ne va pas bien en ce moment. Face à Nice vendredi soir, les hommes de Julien Stéphan ont sombré à domicile (1-2), et ne peuvent s’en prendre qu’à eux-mêmes, au sens littéral du terme.
En particulier sur une action de la 82e minute, où Benjamin Bourigeaud a profité d’un bon travail de Doku pour décocher une puissante frappe du droit. Le problème, c’est que Sehrou Guirassy était sur le chemin de la frappe, et a pris la balle de plein fouet, empêchant l’égalisation rennaise et sauvant de manière inespérée Walter Benitez et la défense niçoise, battus sur le coup. Quand ça veut pas...
  • La main de Paqueta et le manque de clarté du règlement
Quand il y a une règle, il faut qu'elle soit claire et connue de tous. Sinon, cela amène des incompréhensions et des frustrations. Visiblement et malgré l'agacement lyonnais, la décision de donner un penalty à Marseille pour une main de Lucas Paquetá dans la surface était ainsi logique au vu des dernières évolutions du règlement car le Brésilien avait le bras bien écarté du corps et ce même si le ballon a d'abord touché son ventre. Cependant, il n'est pas normal que tous les acteurs ne connaissent pas cette règle en détails. "Quand il y a une règle, il faut qu'elle soit suivie. Tout ce qui est sujet à interprétation est aussi sujet à erreur", s'est ainsi agacé Rudi Garcia, l'entraîneur des Gones à la fin de la rencontre. Ce flou ne devrait pas exister. Et c'est souvent le souci de l'arbitrage dans le football, qui ne se facilite pas les choses.
  • Reims, cette muraille trop statique
C'est un petit paradoxe. Le Stade de Reims n'est bon à prendre en ce moment car il se montre solide sur ses bases. Le club rémois n'a ainsi encaissé que trois petits buts sur ses sept derniers matches de L1. Cette muraille, guidée par Wout Faes, permet à Reims de limiter la casse. Car le problème, c'est que les hommes de David Guion sont aussi solides derrière que peu percutants devant.
Avec seulement deux buts marqués sur leurs cinq derniers matches de championnat, ils ne parviennent pas à profiter de cette imperméabilité défensive pour avancer. Et restent englués dans la deuxième partie de tableau sous la menace d’une mauvaise série (13e avec 6 points d'avance sur Nîmes, 18e).
  • Et pourtant, cette fois, Angers avait bien commencé
En Ligue 1, Angers avait pris l'habitude de se compliquer la tâche en encaissant des buts très tôt dans nombre de ses rencontres. Récemment, cela avait par exemple été le cas face à Nantes (4e et 7e), à Nice (9e et 17e) ou encore à Bordeaux (8e et 11e).
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Le but de Loïs Diony lors du match opposant Angers à Lens, le 28 février 2021, en Ligue 1

Crédit: Getty Images

Cette fois, face à Lens, le SCO a pris le match par le bon bout et inversé le processus pour prendre deux buts d'avance en dix minutes à peine. Résultat ? Les hommes de Stéphane Moulin ont finalement concédé le nul… après un but de Kalimuendo dans le temps additionnel. Au bout du compte, le progrès n'en est pas vraiment un.
  • Le LOSC ne sait pas jouer sur plusieurs tableaux
L'effectif lillois a impressionné lors de la première partie saison par sa richesse. Et pourtant, le club nordiste a mal vécu le fait d'être sur plusieurs tableaux, notamment en Europe. Régulièrement après une sortie sur le Vieux Continent le jeudi soir, les Dogues ont ainsi lâché du lest en championnat. Le nul concédé contre Strasbourg à domicile ce dimanche l'a encore confirmé (1-1).
Sur 24 points possibles lors de huit matches disputés quelques jours après une rencontre de Ligue Europa, le LOSC en a lâché 11 ! Ça fait beaucoup pour un prétendant au titre, même si cela n'a pas empêcher les Nordistes de s'installer en tête de la L1 jusqu'à présent. Et la bonne nouvelle pour eux : ils n'ont plus à se soucier de ces soucis d'enchaînement après s'être fait sortir en Europe par l'Ajax…
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