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OM - OL - Une ombre imposante et un cadre apaisé : L'an II de l'OM commence (presque) maintenant

Martin Mosnier

Mis à jour 28/02/2021 à 19:36 GMT+1

LIGUE 1 - Sans Jorge Sampaoli mais dans un climat apaisé, Marseille accueille l'OL dans une affiche où Lyon a beaucoup plus à perdre. A l'OM, l'essentiel est ailleurs alors qu'une nouvelle ère pleine de promesses s'ouvre.

Florian Thauvin dans un Stade Vélodrome vide, lors du match opposant Marseille à Saint-Etienne, le 17 septembre 2020

Crédit: Getty Images

C'est une drôle de situation. Un délicat entre-deux qui se présente à l'OM ce dimanche. En pleine transition dans sa gouvernance et sur son banc, il affronte son ennemi intime, Lyon, deux jours après une inattendue révolution de palais. Marseille a piqué sa crise au beau milieu de l'hiver et d'une saison qui n'a plus grand-chose à lui proposer. Si bien que ce choc face à l'OL passe presque au second plan malgré le discours de Nasser Larguet : "Ce sont des matches à enjeux pour nous, pour recoller dans les cinq premières places", a prévenu le coach par intérim des Marseillais.
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"Bielsa-dépendant" et sourires inexistants : Sampaoli, alléchant mais pas sans risque pour l’OM

A deux points de la cinquième place, Marseille vibre pourtant moins à l'idée de se bagarrer pour la Ligue Europa qu'à la promesse de ressusciter l'incandescence de la période Marcelo Bielsa porté par l'un de ses fidèles disciplines, Jorge Sampaoli, nouveau coach de l'OM. Mais pour voir la boule de muscles argentine s'emporter sur le banc marseillais, il faudra sans doute attendre le 16e de finale de Coupe de France le week-end prochain après sa nécessaire période d'isolement. Et pour constater son apport sur le collectif phocéen, il faudra sans doute patienter un peu plus encore.

Un Vélodrome vide mais un air plus léger

Ce n'est pas pour autant que rien ne va changer ce dimanche à Marseille. L'éviction soudaine de Jacques-Henri Eyraud, et la promotion de Pablo Longoria, va d'abord apaiser un climat devenu délétère autour du club. Pour la première fois en 2020, les Phocéens joueront un match à domicile sans manifestation hostile au coup d'envoi et sans banderole vindicative dans les rues de la ville.
"Les Marseillais du monde entier étaient unanimes pour demander le départ de M. Eyraud et on a vu que, quand on appartient à cette ville, à ce peuple marseillais, l'union fait la force", a réagi auprès de l'AFP Christian Cataldo, président des Dodger's. "On est content et soulagé." Si, pandémie oblige, le Vélodrome sonnera creux, l'air sera un peu plus léger au-dessus de la tête des joueurs.
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Des banderoles de mécontentement ont été installées par des supporters dans les tribunes du Stade Vélodrome.

Crédit: Getty Images

Cette affiche face à Lyon et le déplacement à Lille mercredi vont clore le cycle Nasser Larguet. Une période qui a eu le mérite de remettre un peu d'ordre et de calme dans une équipe minée par les mauvais résultats et le départ soudain d'André Villas-Boas. Et il serait dommage de gâcher un bilan plutôt convaincant sportivement à défaut de l'être dans le jeu.
Mais heureusement qu'il reste cette rivalité olympique pour donner un peu de piquant à un choc où l'OL, engagé dans une inattendue course au trône, a beaucoup plus à perdre que son hôte. "Battre les Lyonnais pour les empêcher d'être champions ? Si on peut les priver de gagner le championnat, on va le faire, on ne va pas réfléchir", a lancé Pape Gueye en conférence de presse. Le classement n'est plus la vraie priorité de l'OM en cette fin de saison. La priorité : retrouver de la passion, de l'envie, de la ferveur. Une victoire ce dimanche serait un bon début.
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