Retraite - "Je ne me voyais pas revenir si ce n’était pas à l’OM" : Samir Nasri s’exprime sur sa fin de carrière

Vincent Roussel

Mis à jour 26/09/2021 à 11:52 GMT+2

LIGUE 1 - Sans club depuis un an, Samir Nasri, 34 ans, qui semble avoir tourné la page, est revenu dans le Journal Du Dimanche sur sa fin d’aventure dans le monde du football, ponctuée de nombreux imprévus et déceptions. S’il revient sur sa suspension de 18 mois par la Fifa pour des suspicions de dopage, il explique surtout pourquoi il n’a pas fini sa carrière dans l’Hexagone.

Samir Nasri à sa signature au FC Séville

Crédit: AFP

De Marseille à Manchester City en passant par Arsenal, Samir Nasri a vécu une carrière mouvementée, non sans succès, comme le rappellent ses deux titres de champion d’Angleterre glanés avec les Sky Blues. Mais depuis l’été dernier, l’ancien international tricolore (41 sélections, 5 buts), a remisé les crampons au fond de l’armoire, faute de club capable de le faire rêver. Aspirant à passer de l’autre côté de la barrière et à entraîner, le natif de Marseille, aujourd’hui âgé de 34 ans, est notamment devenu cette saison consultant pour Canal +.
Dans un entretien accordé à nos confrères du JDD, il confirme que la page semble désormais belle et bien tournée, et raconte sa fin de carrière, où il est passé de Charybde en Scylla. Notamment lors de cette suspension de 18 mois infligée en 2018 par la Fifa à son encontre, alors qu’il évolue en Turquie à Antalyaspor, pour suspicion de dopage : "J’ai trouvé ça plus qu’injuste, je n’avais pris aucun produit dopant. C’était juste une injection de vitamines parce que j’étais malade. Ça m’a coupé dans mon élan", a regretté l’ex milieu de terrain, qui a souffert de cet évènement qui a "changé [s]a relation au foot".
Après la pandémie de Covid-19, je n'avais plus forcément envie, aucun challenge ne m'a botté
"Je suis revenu à West Ham (en janvier 2019), à Londres, avec un entraîneur que je connaissais (Manuel Pellegrini) : c’était parfait", raconte ensuite l’ancien Gunner, aussi passé par Séville. "Mais je me suis blessé trois fois d’affilée (il n'a disputé que 6 matches en six mois, NDLR). Là, Vincent Kompany m’a appelé pour venir à Anderlecht. Il y avait un côté affectif, mais également l’idée d’être joueur et aussi un peu dans le staff. Comme j’aimerais entraîner, je m’étais dit que j’apprendrais avec lui. Ça ne s’est pas passé comme prévu (à nouveau freiné par des blessures, il ne jouera que 9 matches, NDLR). Puis le championnat a été arrêté à cause du Covid."
La pandémie mondiale a mis fin à ses rêves de poursuivre sa carrière entamée en 2004, la niaque perdue en chemin : "Après, je n’avais plus forcément envie, raconte ainsi Nasri. Aucun challenge ne m’a botté. Et je ne me voyais pas revenir en France si ce n’était pas l’OM", a confié le Tricolore, fidèle à son club formateur. Qui, après cette petite mort, compte bien vivre une nouvelle carrière, depuis le banc de touche cette fois.
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