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Jean-Michel Aulas revient sur le jet de projectile sur Payet : "Ces incidents s'ajoutent mais le nôtre n'a rien à voir"

Julien Pereira

Mis à jour 30/11/2021 à 10:34 GMT+1

LIGUE 1 - Jean-Michel Aulas insiste. Alors qu'il s'apprête à contester devant le CNOSF le huis clos imposé au Groupama Stadium pour le match opposant l'OL à Reims, ce mercredi, à la suite du jet de projectile qui avait atteint Dimitri Payet lors de Lyon-Marseille, le dirigeant rhodanien conserve sa ligne de conduite, dans L'Equipe : le club rhodanien ne doit "pas payer pour les autres".

Jean-Michel Aulas après OL-OM.

Crédit: Getty Images

Dix jours plus tard, Jean-Michel Aulas n'a pas changé son fusil d'épaule. Ce mardi, les dirigeants de l'Olympique Lyonnais ont rendez-vous avec le CNOSF pour contester la mesure de huis clos préventive infligée avant le match face à Reims, ce mercredi, à la suite du jet de bouteille qui avait touché Dimitri Payet, le 21 novembre dernier, provoquant la suspension du choc opposant l'OL et l'OM. Mais "JMA" insiste : cet incident-là était différent de tous ceux qui ont entaché l'image de la Ligue 1 depuis le début de saison. Et doit donc être traité comme tel.
"On a eu un incident grave et on réitère nos vœux de meilleur rétablissement à Dimitri Payet, ainsi que nos excuses, comme je l’ai fait déjà à plusieurs reprises, a confié le patron du club rhodanien dans une interview accordée à L'Equipe, ce mardi. Pour nous, il ne s’agit pas d’oublier ce qui s’est passé, mais d’expliquer qu’on est dans un cas fondamentalement différent des autres événements de début de saison, qui sont tout aussi intolérables."
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Contrairement à ce qu'il avait défendu, en début de saison, à la suite des incidents survenus lors de Nice-Marseille, le dirigeant lyonnais souhaite que seule la responsabilité individuelle soit retenue. Et que la peine infligée au supporter fautif, identifié immédiatement après son geste, ne s'accompagne pas d'une sanction collective.
Quarante-huit heures après, le gars était jugé, terminé
"On est dans le cas d'un individu qui n'est pas un supporter de l'Olympique Lyonnais. En revanche, comme nous avons investi dans un stade de 400 M€ et que nous avons 400 caméras, nous avons pu l'identifier tout de suite. Et les stadiers sont venus l'intercepter pour le remettre aux forces de police. […] Qu'est-ce que qu'on pouvait faire d'autre et de mieux ?", a-t-il justifié, avant d'insister : "Dans l'esprit des gens et pour l'image de la L1, ces incidents s'ajoutent, mais le nôtre n'a rien à voir avec les bagarres et envahissements de terrain. Quarante-huit heures après, le gars était jugé, terminé."
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Réunie en urgence au lendemain de l'incident, la commission de discipline a décidé de mettre le dossier en instruction et d'imposer un huis clos du Groupama Stadium jusqu'au prononcé de la mesure définitive, le 8 décembre prochain. "Je ne veux pas attaquer la Ligue, mais je ne veux pas payer pour les autres", a prévenu Aulas. Ce mardi, c'est le CNOSF qu'il va devoir convaincre.
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