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Ligue 1, 10e journée - Total régal, Savanier "le magnifique", ASSE en crise : les tops et flops de la 10e journée

Eurosport
ParEurosport

Mis à jour 18/10/2021 à 00:23 GMT+2

LIGUE 1 - La 10e journée a permis de voir de jolis gestes et de jolis buts, ce qui est une constante cette saison. Elle a aussi confirmé que le Stade Rennais avait trouvé la bonne formule et que Téji Savanier était un maestro. A l'inverse, l'OGC Nice a montré des signes d'apathie assez inquiétants. Plus grave encore, Metz et surtout Saint-Etienne semblent en perdition. Voici nos tops et flops.

Tops et flops de la 10e journée de Ligue 1

Crédit: Imago

Les tops

  • Une journée "total régal"
Si Kamaldeen Sulemana et Gaétan Laborde ont allié efficacité et show avec le Stade Rennais, ils n'ont pas été les seuls à faire rêver les amateurs de la L1 ce weekend. Samedi soir lors de Lyon-Monaco, Lucas Paqueta, à peine rentré du Brésil et sur le banc au coup d'envoi, a ainsi démontré qu'il était bien d'une autre classe en changeant le cours du match en quelques minutes. Le Brésilien a été décisif sur les deux buts lyonnais, et sa passe aveugle sur le deuxième est un bijou.
Mais Hwang Hui-jo et Franck Honorat n'ont pas été en reste. Contre Nantes (1-1), le Sud-Coréen de Bordeaux a ouvert le score d'une somptueuse frappe enroulée alors que Franck Honorat a évité une défaite à Brest contre Reims (1-1) d'une magnifique volée de 25 mètres. Au Vélodrome, Mattéo Guendouzi a inscrit un doublé marquant : une tête décroisée absolument magnifique sur corner pour le premier but et un effort solitaire sur le côté droit de la surface, conclu en mode "grinta", pour assurer le doublé. On a aimé cette 10e journée.
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Lucas Paqueta entre Caio Henrique et Elliot Matazo lors du match opposant Lyon à Monaco, le 16 octobre 2021, en Ligue 1

Crédit: Imago

  • Savanier, le "magnifique"
Le meneur de jeu du MHSC a continué son superbe début de saison lors du succès face à Lens à la Mosson (1-0). Auteur d'une passe décisive pour Stéphy Mavididi, Savanier a surtout été au four et au moulin pendant ce match. Plus utilisé comme créateur cette saison, il n'a pas hésité à faire la locomotive dans l'entrejeu pour apporter de l'équilibre à son équipe.
Cette attitude s'est renforcée en fin de match après l'expulsion de Jordan Ferri, Savanier se muant en numéro six, huit et dix à la fois. Il y a un homme qui a aimé voir l'ancien nîmois à l'oeuvre. Non, ce n'est pas Olivier Dall'Oglio, le coach héraultais, mais bien Franck Haise, celui de Lens. "Savanier est un joueur magnifique. Je n’ai pas attendu ce soir pour savoir qu’il l'était. Il a fait une énorme performance avec beaucoup d’intelligence, de finesse et de qualité technique."
  • Bernat, le retour en fanfare
C'est peu de dire qu'il se faisait désirer. Treize mois après sa grave blessure à un genou, Juan Bernat a enfin retrouvé les terrains vendredi contre Angers (2-1). La meilleure des nouvelles pour le latéral espagnol. Et pour le PSG. L'entrée de l'ancien joueur du Bayern a coïncidé avec le regain de forme des Parisiens, guère fringants jusque-là. Très présent sur son côté gauche, n'hésitant pas à appeler dans la profondeur, il a apporté au PSG tout ce qu'il lui manquait sur les côtés. Et offert un soutien précieux à Kylian Mbappé. Ce n'est pas forcément un hasard si le Français a fait la différence quand Bernat est venu lui prêter main forte. Un renfort bienvenu sur ce match. Et pour la suite de la saison.
  • Rennes, c'est le Brésil
Et dire que Jérémy Doku n'est toujours pas là ! Mais même sans son explosif ailier belge, le Stade Rennais a régalé ce dimanche. Avec quelques mouvements collectifs soyeux. Mais aussi pour la qualité technique de ses joueurs, qui ont fait le show. Gaëtan Laborde d'abord. Sur un centre d'Hamari Traoré, le serial-buteur breton a placé d'une talonnade décroisée au premier poteau pour trouver encore les filets. Et quelques minutes après, c'est le phénomène Kamaldeen Sulemana qui a fait parler son talent. Sur le côté droit, le jeune Ghanéen a fait la différence avec un petit pont sur Matthieu Udol avant de marquer d'un extérieur du pied sous la transversale. Un régal.
  • Clermont, enfin un clean sheet
Il était temps que l'hémorragie s'arrête pour Clermont. Le promu a remporté son premier succès en championnat depuis la 2e journée face au LOSC (1-0) et mis fin à une série de sept rencontres sans victoire. Surtout, c'est avec une nouvelle approche que les hommes de Pascal Gastien ont abordé cette rencontre face au champion de France en titre. Plutôt porté vers l'offensive, très joueur, trop peut-être, Clermont a resserré les rangs derrière, sans forcément renier sa philosophie de jeu. Il a trouvé l'équilibre entre les deux.
A l'arrivée, un succès, oui, mais surtout une cage à zéro, une première depuis la 2e journée également. Les promus avaient passé leur mois de septembre à compter les buts, ce qui avait fait d'eux la pire défense du championnat avec Bordeaux avant la 10e journée (20 buts encaissés, 21 pour les Bordelais maintenant). "Ca fait vraiment du bien, même pour notre gardien Arthur (Desmas) (...) Pour une défense c'est valorisant, on est la pire défense du championnat. C'est une récompense pour la défense, car on travaille beaucoup. On s'est remis en question, on voulait recommencer à gagner des matches. On jouait bien mais on avait des saut de concentration qui nous sanctionnait", s'est félicité Akim Zedadka au micro de Prime Video.

Les flops

  • Monaco n'y arrive pas contre ses concurrents directs
L'ASM a vu sa série de six rencontres sans défaite s'arrêter sur la pelouse du Groupama Stadium. Un coup d'arrêt pour les hommes de Niko Kovac, particulièrement maladroits face au but, alors que les occasions de faire trembler les filets n'ont pas manqué. Cela a aussi été une mauvaise opération dans la quête aux places européennes, et plus principalement pour le podium. Cette défaite face à l'OL est venue s'ajouter aux mauvais résultats face à ses concurrents directs pour l'Europe. Battu par Lens, l'OM et maintenant Lyon, accroché par Nice lors du derby azuréen, l'ASM cale pour le moment quand le niveau monte. Kovac a, lui, refusé de s'alarmer. "Nous avons perdu, mais la vie continue, il faut aller de l’avant. Lors des six derniers matches nous avons eu une série de résultats positifs. Nous allons nous relever et continuer notre progression".
  • Nice en mode néant
Les Azuréens ont proposé leur pire version face à Troyes. Supris d'entrée de match, les Aiglons n'ont eu aucune réaction avant la seconde période où l'entrée d'Amine Gouiri a fait du bien, mais sans apporter une véritable révolution. A l'arrivée, les hommes de Christophe Galtier ont subi une défaite logique qui a mis leur coach en colère. Perdre, c'est possible, mais perdre de cette manière, ça ne passe pas.
"On n’a rien mis. L’entame de match est catastrophique, mais ce n’est pas que l’entame : la totalité du match est catastrophique. On a manqué de caractère d'engagement", a déploré Galtier. "Je ne sais pas si c'est la trêve qui nous a coupé dans l'élan, ou le fait de jouer à Lorient, à Troyes, ce qui est autre chose que de jouer l'OM ou un autre club. Si cette équipe veut être ambitieuse, on doit avoir un autre visage, un investissement total quel que soit l'adversaire ou l'horaire. Il faut au moins réagir. Là, on ne l’a même pas fait. C’est là-dessus que j’attends mon groupe."
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Dante (OGC Nice) et Renaud Ripart (Troyes) / Ligue 1

Crédit: Getty Images

  • Youssouf, symbole de la faillite stéphanoise
C'est un match qu'il va vite devoir oublier. Ce dimanche face à Strasbourg (5-1), Zaydou Youssouf a vécu un cauchemar, un peu à l'image du début de saison des Verts. Le jeune milieu de terrain des Verts a d'abord inscrit un but contre son camp sur un centre tendu. Et quelques minutes après - peut-être un peu touché par son but -, il s'est fait expulser suite à un tacle mal maitrisé par derrière sur Ludovic Ajorque. Le tout avant même que la mi-temps soit sifflée. Il y a des jours comme ça où rien ne va. Un vrai calvaire. Comme un symbole du début de saison horrible de Saint-Etienne, toujours bon dernier de la L1 alors que l'ASSE n'a pas remporté un seul match cette saison après cette nouvelle défaite.
  • Metz est déjà en mode "maintien"
Si Saint-Etienne et Brest, respectivement 20e et 19e du classement, n'ont toujours pas gagné en Ligue 1 cette saison, il y a une autre équipe qui inquiète pour la pauvreté de ses prestations : le FC Metz. Le club lorrain a concédé sa quatrième défaite en cinq rencontres dimanche face à Rennes et confirmé un niveau d'ensemble très juste. Problème pour les hommes de Frédéric Antonetti, ils ne sont pas du tout performants à domicile. La lourde défaite concédée contre les Bretons a confirmé qu'il y avait un problème avec Saint-Symphorien où le bilan est de 2 nuls pour 3 défaites. Après la rencontre, Antonetti s'est déjà mis en mode maintien alors qu'on ne joue que la 10e journée. "Chaque point grignoté sera un point vers le salut. On faisait presque jeu égal pendant une demi-heure et puis il y a eu les deux buts et c'était fini (...) Il faut qu'on soit solidaire, très unis. Ce sont des qualités qu'on n'a pas toujours eues..." Des paroles bien inquiétantes.
Vincent BREGEVIN, Glenn CEILLIER, Alexandre COIQUIL
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