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LIGUE 1 - Ascenseur, Bosz et crack rémois : Nos questions pour la seconde partie de saison, club par club (2/4)

Tristan Henry

Mis à jour 28/12/2021 à 17:44 GMT+1

LIGUE 1 - La trêve hivernale est arrivée, 2022 ne va pas tarder et le championnat en a donc fini avec sa première partie de saison. Jusqu'ici emballant mais très indécis, des places européennes à la lutte pour la relégation, l'exercice 2021-2022 nous réserve encore bien des surprises. Voici la deuxième des quatre parties sur notre tour d'horizon des clubs et leur seconde moitié de saison.

Peter Bosz

Crédit: Getty Images

15e - Troyes : l’ESTAC va-t-il une nouvelle fois prendre l'ascenseur ?

La vie des Aubois n’est pas un long fleuve tranquille, et leurs aventures en Ligue 1 ont tendance à être bien courtes. Depuis 2010, le promu est monté la bagatelle de quatre fois en première division, en 2012, en 2015, en 2017 et donc l’année dernière. Qui dit quatre accessions, dit déjà trois descentes : en 2013, 2016 et 2018, les Troyens sont redescendus dès leur première saison au plus haut niveau.
Cette année, cela devait être différent. Après son rachat par le City Football Group (détenteur de Manchester City) fin 2020, le club a pour objectif de pérenniser son statut en Ligue 1. Pourtant, l’ESTAC devrait encore lutter pour sa survie. Quinzièmes avec 17 points, les Troyens n’ont qu’un petit point d’avance sur Lorient, 19e. Relativement solides en défense (13e défense du championnat), les hommes de Laurent Batlles ont des difficultés à faire trembler les filets (18 buts inscrits) et à éviter les défaites (déjà 10 au compteur). Sans accélération devant, le maintien pourrait s’avérer difficile.
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14e - Stade de Reims : Hugo Ekitike, futur crack ?

Marquer 8 des 22 buts de son équipe en 17 apparitions et seulement 10 titularisations à 19 ans n’est pas donné à tout le monde. Avec une telle performance, le Rémois Hugo Ekitike est une des attractions de cette première partie de saison. Rapide, technique et créatif, le jeune joueur aura la lourde tâche de confirmer en deuxième partie de saison face à des défenses plus au fait de son talent.
Dans sa lignée, c’est l’ensemble de l’effectif rémois qui est prometteur. Selon les statistiques de Transfermarkt, la moyenne d’âge des joueurs utilisés par Reims est la plus basse du championnat (23,4 ans). Et, après des débuts difficiles, la mayonnaise d’Oscar Garcia semble avoir pris, notamment en défense. Depuis la douzième journée, Reims a marqué 12 points en 7 journées, n’encaissant que 5 buts sur la période. De quoi peut-être espérer de belles choses. Les Stadistes sont certes 14es, mais ils sont plus proches de la 6e place que de la 18e.

13e - Olympique Lyonnais : Peter Bosz passera-t-il vraiment l'hiver ?

Jean-Michel Aulas a beau avoir affirmé que Peter Bosz resterait au moins "jusqu’à fin février", il est difficile d’imaginer l’entraîneur rhodanien rester en poste si les Lyonnais ne se ressaisissent pas vite à la reprise. Que ce soit en termes d’effectif ou de moyens, l’OL vaut bien plus que sa 13e place actuelle. A seulement 7 points de la 4e place, les Gones ont de la place pour remonter, mais il va falloir se remettre en selle rapidement. Pour y arriver, Lyon doit progresser grandement dans la maîtrise de ses matchs.
Cependant, la question plus large dépasse le cadre de cette saison. A mi-parcours, l’OL a abandonné tout espoir de titre, son directeur sportif a démissionné, la relation avec les supporters est tendue, le nouvel entraîneur Peter Bosz peine à prendre ses marques, et l’effectif conserve une forme d’indolence. En fait, Lyon n’a fini que deux fois sur le podium en cinq saisons entières dans son nouveau stade, censé le faire changer de monde. Plus qu’une place en Europe et la manne financière qui en découle, c’est l’identité du club dominateur des années 2000 qui est à retrouver.
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12e - Stade Brestois : L’embellie était-elle passagère ?

Brest a connu une première partie de saison en dents de scie. D’abord, onze matches sans victoire avec 6 petits points à la clé pour débuter. Ensuite, une incroyable série de six succès avec au passage des victoires prestigieuses à domicile contre Monaco (2-0) et à Marseille (2-1). Et, pour finir, une grosse douche froide à Francis-Le Blé contre Montpellier (0-4) et un triste match nul à Troyes (1-1).
Au milieu de ces tendances, la question est donc de savoir quel Brest va apparaître en 2022. Une chose est sûre, l’équipe fonctionne beaucoup mieux depuis le passage au 4-4-2 en octobre. Dans ce système, Franck Honorat (6 buts, 3 passes décisives) à droite, et Romain Faivre (7 buts, 5 passes décisives) à gauche, étalent leurs qualités d’ailiers. Si bien que le dernier nommé attire l’œil de nombreuses écuries européennes après son transfert avorté à Milan cet été, et qu’un départ pourrait advenir. Avec ou sans lui, la donne ne sera pas la même pour les Brestois.
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Franck Honorat célèbre son but lors de Marseille - Brest, en Ligue 1, le 4 décembre 2021

Crédit: Getty Images

11e - SCO Angers : la situation financière du club va-t-elle impacter les résultats angevins ?

Côté terrain, le SCO est un club admirablement constant. Depuis son accession à la Ligue 1 en 2015, le club angevin a terminé 9e, 11e, 12e, 14e, 13e, 11e et 13e du classement, soit une moyenne autour de la douzième position. Pour sa première année à la tête de l’équipe, Gérald Baticle est dans les temps, malgré une baisse de régime. Après un début de saison canon, ses joueurs ont ralenti, finissant sur une claque subie à Montpellier (4-1) après avoir été éliminé par Linas-Monthléry (N3) en Coupe de France. Seulement, avec 25 points, le club a de la marge pour le maintien.
C’est plus en coulisses que des questions se posent. Sauvé par la commission d’appel de la DNCG après avoir été initialement rétrogradé en deuxième division, le club est toujours encadré dans sa gestion sportive (masse salariale, indemnités de transfert). En outre, des discussions sont en cours pour la vente du club entre le président Saïd Chabane et l’investisseur Paritosh Gupta. Dans ce contexte, il n’est pas impossible que le club vende cet hiver. L’attaquant Mohamed-Ali Cho attire de nombreuses équipes et Angers souhaiterait en retirer au moins 40 millions. Angelo Fulgini (3 buts, 2 passes décisives) est lui aussi suivi, et pourrait partir pour une quinzaine de millions d’euros. De quoi renflouer les caisses, mais aussi potentiellement perturber la mécanique angevine.
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