Ligue 1 - Marseille concède le nul face à Metz et fait encore du surplace

Malgré avoir été sauvé deux fois par ses montants, profité d’une longue supériorité numérique et de neuf minutes de temps additionnel, l’OM n’a pas réussi à s’imposer face au 19e de Ligue 1. Une contre-performance terrible pour le club phocéen, qui a laissé passer l’occasion de s’emparer de la place de dauphin du Paris Saint-Germain au terme d’une rencontre dominée par la force mentale de Metz, incroyable de courage malgré une flopée de blessures. Au classement, Marseille reste quatrième tandis que les Grenats prennent provisoirement deux points d’avance sur la lanterne rouge, Saint-Etienne.

Il faut dire que le 19e de Ligue 1 a mené la vie très dure à l’OM. Laissant avec plaisir le ballon aux locaux, les Messins ont évolué en contre pendant tout le match, posant d’innombrables problèmes aux latéraux marseillais. Et ce dès la sixième minute de jeu, lorsque Nicolas De Préville a lancé Thomas Delaine à gauche de la surface pour lui permettre d’armer une belle frappe à ras de terre légèrement touchée par Steve Mandanda, qui a vécu sa première titularisation depuis le 28 août, avant de s’écraser sur le poteau. Puis ce fut au tour de Dimitri Payet de vérifier la solidité des montants du Stade Vélodrome en décochant une puissante frappe de l’entrée de la surface en plein sur la transversale d’un Oukidja battu (23e).

Parfaitement en place, le bloc défensif mis en place par Frédéric Antonetti n’a plus jamais tremblé en première période, empêchant l’OM de se procurer de nouvelle occasion de but. Au contraire de Thomas Delaine, décidément malchanceux ce dimanche, voyant sa deuxième tentative du match heurter à nouveau le poteau de Steve Mandanda (34e) avant de rentrer aux vestiaires sur un score nul et vierge, qui n’a pas reflété la physionomie de cette première période aussi ouverte qu’emballante.

Au retour des vestiaires, tout n’a été que série de faits de jeu. Après que Luis Henrique ait buté sur un Oukidja de gala (48e), l'assistance vidéo est intervenue pour aider l’arbitre, M. Jérôme Brisard, à prendre une décision irrémédiable : Jemerson a été expulsé pour une semelle au niveau du genou de Dimitri Payet (56e). Mais deux minutes à avoir servi en faveur de l’OM, la VAR lui a porté défaut, en refusant un but de Gerson pour une faute inexistante sur Bronn dans la surface (58e).

Malgré son infériorité numérique, Metz n’a jamais arrêté de jouer chaque tentative de contre-attaque. Et c’est ainsi que Steve Mandanda a remporté deux duels coup sur coup face à Nicolas De Préville (61e) et Fabien Centonze (63e). Puis le club de Jorge Sampaoli a décidé de passer la vitesse supérieure pour tenter d’ouvrir le score. Mais Milik (68e, 80e) et De La Fuente (74e, 87e) n’ont jamais réussi à concrétiser cette dernière demi-heure à sens unique, malgré la bagatelle de neuf minutes de temps additionnel faisant suite aux blessures de Maïga, Udol, Centonze et Pajot, qui ont tout donné pour accrocher ce résultat.

Finalement, les Marseillais sont sortis la tête basse et sifflés par leurs supporters d’un stade Vélodrome plein à craquer. Les joueurs de Jorge Sampaoli vont devoir attendre la fin de la trêve internationale pour tenter de réussir leur objectif : passer devant Nice (3e) et Lens (2e) au classement. De leur côté, les Grenats pourraient terminer cette 13e journée à la dernière place du championnat, en cas de victoire de Saint-Etienne face à Clermont.