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Rennes enfonce l'OM (2-0) et rêve encore de Ligue des champions

Amaury Erdogan-Gutierrez

Mis à jour 14/05/2022 à 23:55 GMT+2

LIGUE 1 - Le Stade Rennais a parfaitement réussi son coup. Les hommes de Bruno Génésio ont surclassé l'Olympique de Marseille samedi (2-0) pour le compte de la 37e journée. Les Bretons font un gros coup en se rapprochant un peu plus de la Ligue Europa, tout en conservant encore ses chances de C1. Monaco et l'OM, désormais 3e, sont trois points devant avant la dernière journée.

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Dans un Roazhon Park fiévreux, le Stade Rennais a réalisé une excellente opération. Les Bretons ont disposé d’un OM bien pâle, samedi, dans le choc de la 37e et avant-dernière levée de Ligue 1 (2-0). Propulsés par les réalisations de Benjamin Bourigeaud (12e) et Lovro Majer (35e), les Rouge-et-Noir ont éteint des Marseillais stériles (aucun tir cadré).
Les Bretons (4e, 65 points) gagnent une place au classement et reviennent à trois petites longueurs de Monaco, nouveau dauphin du PSG. Méconnaissables, les Olympiens (3e, 68 points) n’ont plus leur destin entre les mains, et peuvent craindre le pire lors de l’ultime journée, où ils accueilleront Strasbourg.

Rennes jubile, l’OM piétine

Les dynamiques valent ce qu’elles valent, le contexte du jour a bien souvent le dernier mot. Sous le feu des critiques après une prestation insuffisante contre Nantes (défaite 2-1 à la Beaujoire), les joueurs de Bruno Génésio ont rectifié le tir avec brio, bien aidés par un public des grands soirs. A l’inverse, dominateur à Lorient, l'OM, meilleure formation à l’extérieur au coup d’envoi, a semblé anesthésié par l’envie des locaux.
Cueillis d’entrée de jeu par la furie locale, les Olympiens ont plié une première fois sur un mouvement d’école piloté par Martin Terrier et conclu par Benjamin Bourigeaud (12e). Une première claque qui n’a pas réveillé des visiteurs étrangement spectateurs sur le pré de l’écrin rennais.
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Seules quelques bribes ont noirci le bilan des Olympiens en première période : le volontarisme de Cengiz Ünder et une projection mal payée de Mattéo Guendouzi (26e). Trop peu pour inquiéter des Rouge-et-Noir transfigurés par les chants des tribunes bretonnes. Quelques minutes après un nouveau frisson signé Bourigeaud, tout proche de profiter d’une remise manquée de Luan Peres (32e), Lovro Majer s’est chargé d’alourdir la marque, parfaitement servi par Terrier, distillateur en chef ce samedi (35e). L’ancien Lyonnais a même failli s’offrir un but, mais sa tentative a trouvé un corps adverse (45e).

Sans neuf et sans Payet, Marseille ne cadre pas et peut craindre le pire

La pause n’a rien changé, et les maux que traîne l’OM depuis quelques semaines ont refait surface au pire des moments. Sans Dimitri Payet et un neuf de métier à la pointe de l’attaque (Cédric Bakambu était absent sur blessure et Arkadiusz Milik effectuait son retour dans le groupe), le club phocéen a eu toutes les peines du monde à se créer des occasions dans le dernier tiers. Aligné sur le front de l’attaque, Amine Harit a semblé perdu et déconnecté de ses partenaires. Il a fallu l’entrée énergique de Bamba Dieng pour alimenter les circuits offensifs marseillais.
Mais Alfred Gomis, redevenu titulaire depuis peu après avoir été écarté des terrains pour une fracture du doigt, n’a rien perdu de ses qualités d’anticipation. Le portier sénégalais s’est justement interposé devant son compatriote, alors lancé dans la profondeur par Guendouzi (68e). Une minute plus tard, Gomis n’avait qu’à accompagner la tentative de Dieng près de son poteau droit (69e). Pas si sollicité en dépit de la pléthore de situations bretonnes, Steve Mandanda a réalisé un arrêt de grande classe devant Majer (72e). Un arrêt qui n’a finalement pas été porteur d’un allant olympien. Sans idées, les protégés de Jorge Sampaoli, une nouvelle fois tendu devant son banc, n’ont plus les clés en main dans la course à la C1, dépassés par Monaco, tombeur de Brest (4-2).
Marseille (3e, 68 points) devra réagir au Vélodrome lors de l’ultime journée, avec la réception de Strasbourg. De son côté, Rennes (4e, 65 points) conserve toutes ses chances de podium mais sera dans l’obligation de revenir de Lille avec une victoire. Quand on mesure l’impact du climat et de l'environnement sur la formation de Bruno Génésio, l’affaire est loin d’être acquise.
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