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Banderoles à Montpellier : Amélie Oudéa-Castéra veut des sanctions, une enquête ouverte

ParAFP

Mis à jour 16/01/2023 à 13:57 GMT+1

LIGUE 1 - La ministre des Sports, Amélie Oudéa-Castéra, a condamné lundi des "actes homophobes" et réclamé des sanctions à la suite de banderoles brandies la veille par des ultras montpelliérains lors du match de Ligue 1 entre Montpellier et Nantes. Une enquête a été ouverte lundi par le parquet de Montpellier.

Amélie Oudéa-Castéra

Crédit: Getty Images

Amélie Oudéa-Castéra réclame des sanctions à la suite de banderoles des ultras montpelliérains lors du match entre le Montpellier et Nantes. "Condamnation la plus ferme de ces images, de ces mots, de ces actes homophobes qui doivent disparaître des enceintes du football et du sport", a tweeté la ministre, en reproduisant des photos prises au stade de la Mosson au début de cette rencontre comptant pour la 19e journée de L1.
"Leurs auteurs doivent être identifiés, sanctionnés et tenus durablement à l'écart des stades", a-t-elle ajouté. Les banderoles incriminées ont été déployées par les ultras du MHSC, qui entendaient protester contre les résultats catastrophiques de leur équipe, battue 6-1 quatre jours plus tôt à Nice et proche de la zone de relégation. Parmi ces messages insultants, deux banderoles où étaient écrits "Equipe de tapettes" et "Allez tous vous faire enc...".
Outre cette action, les ultra montpelliérains ont déserté leur tribune durant les quinze premières minutes, avant de revenir et de jeter des fumigènes sur la pelouse, entraînant une interruption de la rencontre. Leurs banderoles ont également été dénoncées sur Twitter par Hervé Martin, adjoint au maire PS de Montpellier Michaël Delafosse en charge des Sports, qui s'est dit "scandalisé" par ces "insultes vulgaires et homophobes". "J'espère que des sanctions seront prises", a-t-il ajouté. Montpellier s'est incliné 3-0 au terme du match, et occupe la 15e place de L1 avec deux points d'avance sur le premier relégable, Brest.

Une enquête ouverte

Une enquête a d'ailleurs été ouverte lundi par le parquet de Montpellier. Cette enquête a été ouverte pour "injures publiques à raison de l'orientation sexuelle", "introduction, détention et usage de fusée ou d'artifice dans une enceinte sportive" et "jet de projectile présentant un danger pour la sécurité des personnes", a indiqué à la mi-journée le parquet de Montpellier dans un communiqué.
Dans un communiqué, le club de Montpellier, présidé par Laurent Nicollin, a condamné "avec la plus grande fermeté les propos homophobes tenus sur certaines banderoles". "Ce genre de propos ne peut être toléré" malgré le "contexte sportif compliqué", a-t-il ajouté. Le MHSC a précisé qu'il entendait rechercher lui-même les responsables: "Des investigations sont en cours et des plaintes seront déposées le cas échéant".
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