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Furie lensoise, Payet revigoré, joueurs écartés à Toulouse : les tops et flops de la 35e journée de Ligue 1

Mis à jour 15/05/2023 à 15:53 GMT+2

Même mené et en infériorité numérique, Lens a assuré sa place en Europe l'année prochaine. La gachette strasbourgeoise Habib Diallo continue de se régaler. Brest avait plus envie de gagner qu'Auxerre dans la course au maintien. Des cartons rouges qui entâchent Paris-Ajaccio et des joueurs du TFC écartés du groupe. Découvrez les tops et flops de cette 35e journée de Ligue 1

Dimitri Payet, à l'affiche des Tops/Flops de la 35e journée de L1

Crédit: Eurosport

Les tops

  • Qui peut arrêter Lens ?
C'est acté, Lens est assuré de disputer une Coupe d'Europe la saison prochaine. Et plus les semaines passent, plus la nature de la compétition en question se précise : les Sang et Or foncent tête baissée vers la Ligue des champions. Vendredi, les hommes de Franck Haise étaient menés au score et réduits à 10 contre 11 contre Reims avant même la demi-heure de jeu. Pourtant, ils ont trouvé les ressources de s'imposer.
Lens a désormais remporté 8 de ses 9 derniers matches de Ligue 1. A domicile, à l'extérieur, contre des gros (Rennes, Monaco, Marseille) ou des "petits", le club nordiste a réponse à (presque) tout : où en serait la course pour le titre si Salis Abdul Samed n'avait pas vu rouge contre le PSG ? Qu'importe, au fond. Lens réalise une saison formidable et a de grandes chances d'en être récompensé.
  • Deux buts en deux matches pour un Payet toujours là
Il n'avait pas été titularisé depuis le 5 février en Ligue 1 avec l'Olympique de Marseille. Dimitri Payet a été aligné face à Angers (3-1) et il a brillé. Un but et une prestation aboutie pour le joueur de 36 ans qui enchaîne après son entrée et son but face à Lens la semaine dernière. "Je suis content pour lui, ca été difficile cette saison pour lui. Il a pas toujours joué mais il a toujours répondu présent. Ça faisait deux rencontres qu'il a fait de belles entrées et qu'il a fait la différence", a reconnu son coéquipier Jordan Veretout.
  • Diallo en mode Lucky Luke
Un vingtième but cette saison en Ligue 1, total plus atteint à Strasbourg depuis Albert Gemmrich en 1977/78 : Habib Diallo se régale cette saison. Et en plus, il est du genre Lucky Luke, à tirer... et marquer plus vite que son ombre. Contre Nice, samedi, l'attaquant sénégalais a ouvert le score après 40 secondes de jeu. Il avait fait mieux contre Reims (17 secondes) et Montpellier (13 secondes) plus tôt dans la saison. Diallo a tout simplement inscrit à lui seul trois des quatre buts les plus rapides de l'exercice dans la "Ligue des talents". Le maintien du Racing prend du temps. Pas lui.
  • Montpellier, spécialiste des thrillers
Si vous aimez les scénarios à suspense, on vous conseille de suivre assidûment la fin de saison de Montpellier. Battus par Lyon après avoir mené 4-1 le week-end dernier, les hommes de Michel der Zakarian ont encore entretenu le suspense face à Lorient.
Dans un match pourtant pas franchement spectaculaire, où ils semblaient d'ailleurs avoir lâché prise, les Montpelliérains ont trouvé les ressources pour égaliser au bout du temps additionnel, à la suite d'un corner, et grâce à Faitout Maouassa. Surprenant de la part d'une équipe qui n'a pourtant plus grand chose à espérer dans ce sprint final.
  • Brest, le gros coup du week-end
C'était le match à absolument gagner. Et visiblement, Brest en avait beaucoup plus envie qu'Auxerre. Dans une rencontre capitale dans la lutte pour le maintien, le SB29 a mis tous les ingrédients pour l'emporter : du cœur, de l'envie et aussi une nette supériorité technique.
Cerise sur le gâteau : les hommes d'Éric Roy ont fini par tromper un excellent Ionut Radu sur une phase de jeu qu'ils adorent. Un bon centre venu de la gauche et l'omniprésence de ses deux buteurs, Steve Mounié et Jeremy Le Douaron ont fait la différence. Chapeau.
  • Theate, Toko Ekambi, les revanchards
Ils ont vécu des dernières semaines compliquées à Rennes. D'un côté, le défenseur Arthur Theate, fautif à Nice le week-end dernier et loin d'être irréprochable depuis le début du mois d'avril. De l'autre, Karl Toko Ekambi, auteur d'un seul petit but en Ligue 1 depuis le début de l'année civile. Mais ces deux-là ont profité du match face à Troyes pour se refaire la cerise, puisqu'ils ont inscrit trois des quatre buts Bretons. Un joli rebond.

Les flops

  • PSG - Ajaccio, les rouges qui tâchent
Il n'y avait vraiment que peu de place pour des échauffourées ou des polémiques arbitrales samedi soir, lorsque le PSG menait 5-0 contre Ajaccio au Parc des Princes, dans un match sans histoire. Et pourtant. A un quart d'heure du terme, une altercation opposant notamment Achraf Hakimi à Thomas Mangani a débuté. L'arbitre de la rencontre, Pierre Gaillouste, a d'abord sorti le rouge pour le latéral marocain, exclu pour la deuxième fois de suite en Ligue 1.
Puis, après visionnage de la vidéo, il a sanctionné le milieu corse de la même manière. Deux gestes évitables et répéhensibles, certes. Mais deux jaunes, sans perdre de temps, auraient largement suffi. Christophe Galtier l'a fait savoir, Thomas Mangani s'est écharpé avec Marquinhos en quittant la pelouse, et Hakimi a lâché un "c'est ça la France" devant les caméras. Triste spectacle après tant de beaux gestes.
  • Lacazette, tellement symbolique
Il avait été le héros de l'un des plus grands matches de l'histoire de la Ligue 1 le week-end dernier. Il a de nouveau montré la voie, dimanche, lors du déplacement de l'OL à Clermont. Mais finalement, Alexandre Lacazette a été le symbole d'un OL ultra-irrégulier, puisqu'il a très mal tiré un penalty qui lui aurait permis de sauver un point dans les derniers instants de la rencontre.
Le voici tout de même à 25 buts saisonniers mais aussi... certain de ne plus pouvoir amener, mathématiquement, son équipe sur le podium. Sa saison restera certainement à l'image de son exercice 2016/2017, où il avait totalisé 28 pions alors que Lyon avait dû se contenter du 4e rang. Une anomalie qui se répète.
  • Troyes, quel gâchis...
Le 8 novembre dernier, Troyes annonçait la mise à pied de son entraîneur Bruno Irlès. L'ESTAC avait pourtant réalisé une première partie de saison encourageante et occupait alors la 13e place de Ligue 1. Le club propriété du City Football Group a préféré placer un entraîneur du cru, Patrick Kisnorbo. Résultat : les Troyens n'ont gagné qu'un seul match de championnat depuis et sont d'ores et déjà assuré de redescendre à l'étage inférieur. Sacré gâchis.
  • Aboukhlal (et d'autres Toulousains), Mohamed... étrange prise de position
Ils s'appellent Zakaria Aboukhlal et Mostafa Mohamed et ce week-end, ils ont choisi de ne pas prendre part à la lutte contre l'homophobie. Ces deux joueurs, et d'autres Toulousains (Moussa Diarra, Said Hamulic) ont refusé de porter le maillot floqué des couleurs LGBT. Une prise de position franchement embarrassante pour leurs clubs, alors que le Téfécé a rappelé son engagement pour "la lutte contre l'homophobie et toutes les formes de discriminations".
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