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Ligue 1 – Après PSG – Monaco (1-1) : "Ce sont des matches qui nous aident beaucoup" : Paris a encore du boulot

Amaury Erdogan-Gutierrez

Mis à jour 29/08/2022 à 10:00 GMT+2

LIGUE 1 - Le son de cloche est le même à tous les étages : le PSG doit encore progresser. Malgré un début de saison convaincant, le club parisien a dévoilé quelques faiblesses lors du match nul concédé face à Monaco au Parc des Princes dimanche soir (1-1). Des erreurs techniques, un manque de mouvements, autant de choses à corriger avant le début de la Ligue des champions, dans dix jours.

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L’été indien ne verra peut-être pas le jour. Accroché au Parc des Princes par une solide formation monégasque, le Paris Saint-Germain a laissé filer ses premiers points en Ligue 1 (1-1), et voilé légèrement un horizon qui s’annonçait scintillant, après quatre victoires étincelantes lors de ses quatre premières sorties. Au terme d’une rencontre entamée dans le mauvais sens, les joueurs parisiens sont revenus à hauteur de l'ASM grâce à un penalty de Neymar, mais n’ont pas éludé le constat d’une équipe qui doit encore travailler pour atteindre les sommets.
"C’est clair que cela n’a pas été un match simple pour nous, commençait à analyser Sergio Ramos après le coup de sifflet final au micro de Prime Video. Ils ont marqué en premier et nous ont obligé à nous sublimer, à nous améliorer au cours de la rencontre. Ils ont changé de système aujourd’hui, et nous avons eu du mal à nous y adapter. Nous obtenons un résultat qui ne nous plaît pas totalement, mais un point reste mieux que rien face à une équipe très compliquée à manœuvrer. Nous devons continuer à travailler, à grandir et à nous améliorer pour aller plus loin."
Nous avons été bien secoués en début de match
La notion de progression tapisse tous les discours des pensionnaires du Camp des Loges. Pas avare d’efforts au milieu, Marco Verratti a tout de même subi l’abattage permanent de la paire Camara-Fofana, irrésistible ce dimanche soir. La cohésion entrevue à Lille a été peu palpable sur le pré du Parc. Un Renato Sanches trop timide pour sa première dans le onze, et la MNM désarticulée au moindre pressing n’ont rien arrangé au cas du transalpin, lucide au micro de Prime Video.
"C’est vrai que nous avons été bien secoués en début de match, ils étaient très agressifs, a expliqué Verratti. Les 30 premières minutes on a mal joué, on a été surpris par Monaco. Les 70 minutes suivantes, on a mieux joué, on a tapé à trois reprises les poteaux. En deuxième mi-temps, nous avons mieux joué, en faisant moins d’erreurs techniques. Nous avons pu jouer dans le camp adverse et nous nous sommes créés beaucoup plus d’occasions."
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Le point faible récurrent de ce PSG ? Les duels, et l’entrée de Danilo n’est pas le fruit du hasard, Christophe Galtier devinant sans forcer depuis le bord de la pelouse un certain relâchement de ses cadres, aussi bien dans le secteur offensif que défensif. "Il faut avoir beaucoup plus de mouvement, dézoner également et appliquer encore plus nos passes, rappelait Verratti. Si on perd le ballon, ils n’attendent que cela. Ils se sont d’ailleurs procurés leurs deux grosses occasions de cette manière. En deuxième mi-temps c’était mieux, mais les duels nous ont fait souffrir en première."
Il faut du mouvement, sinon c'est trop facile pour l'adversaire
Le problème pourrait se trouver au milieu, point névralgique de l’assise parisienne, particulièrement fragile ce soir autour du double pivot Verratti-Sanches (Vitinha était suspendu). Une position nouvelle pour Verratti, qui ne rechigne pas face au compromis tactique imposé par les présences des trois monstres de devant. "C’est dur, oui, mais j’aime remplir ce rôle, a-t-il insisté. Je me sens bien et je vais continuer à aider l’équipe. Je sais que si l’on joue à deux au milieu, cela nous permet d’évoluer avec les trois phénomènes devant (Neymar, Messi et Mbappé). Je fais les efforts avec plaisir parce que c’est un honneur de jouer avec ces grands joueurs."
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Cet OM est-il plus fort que la saison dernière ?

Au point de retenir le positif d’une rencontre qui a davantage soulevé son lot de frustrations (trois poteaux) qu’autre chose : "Il faut mieux et plus trouver la profondeur, a prévenu Verratti. Il faut du mouvement, sinon c’est trop facile pour l’adversaire. Même si cela implique que nous soyons un peu moins organisés par moments. Ce sont des matches qui nous aident beaucoup. Les gens veulent toujours nous voir gagner, avec plein de buts, mais c’est très utile." Plus honnête face à ses manques, moins suffisant, ce PSG-là a compris que succès rime avec exigence, un terme souvent évaporé ces derniers mois dans le club de la capitale.
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