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Ligue 1 - Avant OM-OL : Lacazette, "ce n'est pas Superman" mais c'est toujours le super buteur

Arthur Merle

Mis à jour 06/11/2022 à 18:40 GMT+1

LIGUE 1 – Très efficace devant le but depuis son retour à l’Olympique Lyonnais, Alexandre Lacazette l’est encore plus depuis l’arrivée de Laurent Blanc sur le banc rhodanien. Pas forcément ce qu’on attendait de lui au moment de son retour l’été dernier. Encore moins dans le cadre d’une association avec Moussa Dembélé.

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"Ce n’est pas Superman non plus, Alexandre. On est tous ravis et on espère qu’il nous marquera énormément de buts. Mais on est là aussi pour le mettre dans les meilleures conditions pour qu’il performe surtout, et qu’il ne devienne pas plus important qu’il ne voudrait l’être. Il faudra aussi le protéger par rapport à ça et ne pas s’attendre à que des triplés ou des quadruplés".
Dès la présentation d’Alexandre Lacazette à la presse, début juin, Bruno Cheyrou s’était appliqué à calmer les attentes autour de l’enfant du club, de retour chez lui. Naturellement, personne ne s’attendait à voir l’ancien Gunner marquer des "triplés ou des quadruplés" tous les week-ends. Il fallait simplement comprendre, entre les lignes, que le "Général" n’était plus tout à fait le même que celui qui avait quitté l’OL cinq ans plus tôt.
Mais force est de constater qu’en revenant dans le Rhône, Lacazette a récupéré le costume qu’il avait laissé en partant : celui de buteur. Le voilà à 8 réalisations en 13 matches de Ligue 1, lui qui a marqué quatre des cinq buts inscrits par l’OL sur les trois matches disputés sous Laurent Blanc.

Lacazette est redevenu "Lagâchette"

Sur ses trois dernières saisons à Lyon avant de s’envoler pour l’Angleterre – ses trois plus abouties – l’intéressé tournait en moyenne à un but toutes les 117 minutes. Cette saison, le voilà à une réalisation toutes les 140 minutes. Entre temps ? Un but toutes les… 350 minutes la saison dernière (4 en Premier League), et toutes les 186 minutes sur l’ensemble de son expérience à Arsenal. Moins d’une réalisation tous les deux matches.
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Les chiffres sont évocateurs. La manière aussi, celle d’un prédateur qui a retrouvé tout son instinct. Le but de la victoire, dimanche dernier contre Lille (1-0) en est un bon exemple, dans la course et le sens du placement. "Mettez des ballons dans la surface et vous verrez qu’il marquera des buts. Vous pouvez retracer sa carrière, c’est un joueur de surface", assurait d’ailleurs Laurent Blanc à l’issue de la rencontre.
Difficile de donner tort au "Président" lorsque l’on s’attarde en détail sur les réalisations de son attaquant cette saison : toutes ont été inscrites depuis l’intérieur de la surface de réparation, et seulement deux ont nécessité plus d’une touche de balle – à savoir deux, à chaque fois - à Lorient puis à Montpellier. Clinique.
Il y a donc le Lacazette d’Arsenal, et celui de l’OL. Mais il ne faut pas s’y méprendre : Lacazette ne s’exprime pas dans ce Lyon version 2022-2023 comme dans celui d’avant. Nabil Fekir, Memphis Depay ou encore Mathieu Valbuena l’entouraient lors de sa dernière saison avant sa traversée de la Manche. Depuis la reprise, c’est grosso modo avec Karl Toko-Ekambi et Tetê dans un premier temps, puis avec Moussa Dembélé et Houssem Aouar depuis l’arrivée de Blanc, qu’il doit composer.

Un duo loin d’être caricatural avec Dembélé

Le capitaine rhodanien n’a rien perdu de sa capacité à décrocher et participer au jeu – il touche même plus de ballons en moyenne cette saison que la précédente – mais il a longtemps paru trop isolé pour combiner avec ses partenaires. Avec l’ancien buteur du Celtic Glasgow à ses côtés et Aouar en soutien, c’est mieux.
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Mais là encore, on s’éloigne quelque peu de ce qui était attendu de son duo avec Dembélé, longtemps réclamé. Lacazette devait décrocher et l’ancien Parisien être à la finition ? A Rennes, c’est l’inverse que l’on a vu sur l’ouverture du score lyonnaise, Dembélé décrochant et son compère terminant le travail de la tête. "Je peux décrocher, remiser ou prendre la profondeur. Ça fonctionne plutôt bien avec Alex", expliquait ce dernier au micro de Prime Video avant la rencontre face au LOSC.
Un Dembélé qui n’a plus marqué depuis le 3 septembre dernier, mais qui dégage des espaces pour son partenaire : sur le second but de Lacazette en terre bretonne, le joueur passé par l’Atlético a monopolisé l’attention de deux défenseurs centraux sur son appel au premier poteau, provoquant l’erreur de Mandanda et permettant à Lacazette d’être plus libre pour conclure en renard.
Un rôle de l’ombre, en attendant de retrouver son mojo devant le but, qui rappelle presque celui d’un certain… Lacazette à Arsenal. A Lyon, ce dernier n’est plus tout à fait le même. Mais il est redevenu le patron.
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