LIGUE 1 - Montpellier - Angers (5-0) - "C'est mort", "nul, nul, nul" : Angers, un SCO au bout du rouleau
Mis à jour 06/03/2023 à 00:17 GMT+1
LIGUE 1 – Encore une défaite, à Montpellier, encore une raclée (5-0) et une saison terrible : le SCO d'Angers est quasiment déjà en Ligue 2. Après la rouste reçue à la Mosson, son coach, Abdel Bouhazama, a étalé sa frustration et sa colère même suite à la démission collective de son équipe. Comment faire pour achever dignement une saison déjà foutue ? Le SCO est déjà au bout du rouleau.
C'est triste une équipe qui s'éteint. Angers a complètement lâché sa saison, empêtré dans un exercice qui n'a jamais vraiment démarré pour le SCO. Il y a eu ce record de défaites consécutives (13), ce très léger sursaut, une rechute et peut-être, en fin de saison, le plus faible nombre de points dans l'histoire de la L1. Dix unités après 26 journées, le bilan est terrible pour une équipe qui s'était pourtant installée, petit à petit, ces dernières saisons comme une valeur sûre du championnat. Mais l'écroulement est spectaculaire.
Dernier gadin en date, celui à Montpellier ce dimanche (5-0) qui acte une forme de démission collective. S'il ne change pas le destin d'un club qui jouera très certainement en Ligue 2 l'an prochain, ce revers n'a pas du tout été apprécié par le coach, Abdel Bouhazama, qui tente encore de sauver ce qui peut l'être : "On a été nul, nul, nul, tacle les deux pieds décollés le coach. On a manqué d'agressivité. On s'est fait marcher dessus. On prend un but d'entrée de match. Tout se dérègle. Il n'y a pas eu de réaction face à Montpellier. On concède trop d'occasions. On fait trop d'erreurs. Cela rentrait comme dans du beurre. On a fait un non-match. Je suis le premier nul. C'est ma responsabilité."
Je sens des gens qui abandonnent
Le premier non-relégable est à 12 points et à 12 journées de la fin, la messe est dite. Dès lors, comment éviter de telles humiliations chaque week-end pour un club qui n'a plus gagné depuis… le 18 septembre ? "Si c'est mort, car c'est mort, il va falloir faire des choix forts, préconise Bouhazama. On va emmener des garçons qui ont envie de se battre jusqu'à la fin de saison. On va se battre pour le club, pour le maillot, pour nos familles. C'est dur psychologiquement pour les joueurs. Toutefois, on ne peut pas abandonner. Et je sens des gens qui abandonnent. Je dois faire quelque chose. Je vais mettre des joueurs qui se battent. On en a pris cinq. On a pris une raclée. Il faut se taire." Se taire, tenter de finir dignement la saison et se projeter sur la L2. Au 5 mars, le constat est terrible pour un SCO au bout du rouleau.
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