Ligue 1 | Nice réussit un joli coup en s'imposant à Marseille (1-3)

C’est une grande désillusion pour l’OM. Les Olympiens avaient l’occasion parfaite de conforter leur deuxième place au classement, en pouvant espérer prendre trois points d’avance sur Lens, tenu en échec à Brest (1-1). Mais voilà, ils n’ont pas réussi à battre Nice au stade Vélodrome. Pire, ils se sont logiquement inclinés à domicile au terme d’un match très animé (1-3). Les voici désormais à égalité de points avec les Nordistes. Laissant le PSG faire la bonne affaire en tête, avec huit longueurs d’avance sur ses deux poursuivants.

Les regrets marseillais se cristalliseront certainement sur la première période. Quand l’équipe a longtemps semblé sans solution face à un bloc niçois très bien organisé. Pour son baptême du feu, la nouvelle recrue Vitinha, titulaire en pointe à la place de Sanchez, n’a pratiquement pas pesé. Il a dû attendre la 43e minute pour tenter sa première frappe, hors cadre. Lui et Dimitri Payet ont payé cette première période insipide en étant remplacés à la pause.

Moment où Nice menait déjà, grâce à deux buts similaires de Sofiane Diop (0-1, 38e) et Gaëtan Laborde (0-2, 44e), à l’affût pour prendre une première tentative difficilement repoussée par Pau Lopez. Avec les entrées de Ruslan Malinovskyi et Alexis Sanchez, Marseille a ensuite montré un nouveau visage, avec des joueurs plus entreprenants et portés vers l’avant. Kasper Schmeichel a répondu présent, avec quatre arrêts importants. Il n’a cédé que sur une frappe imparable de Malinovskyi (1-2, 60e). Peu de temps après la balle de match manquée de Terem Moffi face à Lopez (53e).

Les joueurs d’Igor Tudor ont alors cru pouvoir renverser ce match. Mais ils ont cédé à la fin. Sur une attaque rapide magnifiquement conclue par Billal Brahimi (1-3, 85e). Marseille subit ainsi sa première défaite en championnat depuis plus de trois mois. De son côté, Nice son redressement depuis la prise de fonction de Didier Digard. Avec quatre victoires et un nul en cinq matches, les Aiglons remontent à la huitième place et peuvent toujours rêver d’Europe.