LIGUE 1 - PSG - Angers (2-0) - Messi signe son retour face à Angers, Paris s'envole au classement

Lionel Messi cinq étoiles, le PSG "petit bras". Pour son premier match de l'année au Parc des Princes, le club de la capitale a battu la lanterne rouge Angers (2-0), mercredi soir. Hugo Ekitike a confirmé sa forme du moment en inscrivant son quatrième but de la saison dans une rencontre pauvre en actions jusqu'au réveil du septuple Ballon d'or. Acclamé en avant-match par les supporters parisiens, l'Argentin a doublé la mise et entériné la victoire des siens. Les hommes de Christophe Galtier accroissent leur avance sur le RC Lens, tenu en échec dans le même temps à Strasbourg (2-2).

Le film du match l Classement

Le PSG n'a pas réservé d'hommage particulier à son champion du monde, mais Lionel Messi a quand même privatisé la pelouse du Parc. "La Pulga" a célébré son titre mondial, le seul qui manquait à son palmarès, en participant activement au quinzième succès de son équipe en dix-huit rencontres de championnat. Alors que sa motivation post-mondial était remise en question, l'Argentin a donné un aperçu de son envie et un large échantillon de son talent en 90 minutes. On l'a senti concerné dès l'entame. Bien en jambes pour son retour à la compétition, Messi a été à l'avant-dernière passe sur l'ouverture du score.

C'est lui qui a décalé Nordi Mukiele à droite pour le centre coupé victorieusement au premier poteau par Hugo Ekitike (1-0, 5e). Buteur pour la première fois sous le maillot parisien début novembre face à Auxerre, l'attaquant de 20 ans a inscrit sa troisième réalisation de rang. L'ancien joueur de Reims s'est attiré les foudres de son glorieux coéquipier lorsqu'il a privilégié, à tort, l'option individuelle alors que ce dernier, seul dans l'axe, attendait le ballon (58e). Car Messi avait envie de marquer et il s'est octroyé ce petit plaisir en fin de match. Il a conclu froidement une action qu'il a lui-même initiée, d'une frappe placée dans le petit filet de Paul Bernardoni (2-0, 72e).

Il aurait pu ajouter une passe décisive à sa performance. Et quelle passe ! Une balle piquée convertie par Neymar, finalement hors-jeu (83e). Le Brésilien, lui aussi de retour après avoir purgé son match de suspension face à Lens, a beaucoup échangé avec l'Argentin, et les deux Sud-Américains doivent encore se régler. Sans eux, le match du PSG aurait été bien triste, tant les hommes de Christophe Galtier ont semblé ronronner pendant une large partie de la rencontre.

Les chances étaient assez faibles de voir Angers, constamment battu en championnat depuis le 18 septembre dernier, faire trébucher le Paris Saint-Germain sur sa pelouse. La lanterne rouge a fait fi de la situation et s'est donné les moyens de gêner le champion en titre en lui opposant un bloc bien compact dans l'axe.

Bernardoni a tenu la baraque et a évité une déroute plus conséquente en s'imposant devant Sergio Ramos (23e), Ekitike (58e), Neymar (89e) et Mukiele (90e), auteur de deux passes décisives. Sans Azzedine Ounahi, aperçu dans les travées du Parc, mais avec Sofiane Boufal à partir de l'heure de jeu, les Angevins ont changé de braquet après la pause et gagné en confiance, comme demandé par leur entraîneur Abdel Bouhazama.

Les temps forts du SCO n'ont toutefois pas été suffisants pour punir la deuxième période très moyenne du PSG et le club de l'Anjou n'a pas évité un dixième revers de rang qui le laisse à six longueurs du premier non-relégable, Ajaccio. A l'autre extrêmité du classement, les Parisiens, qui ont renoué avec une défense à trois mercredi soir, profitent du nul des Lensois à Strasbourg pour prendre six points d'avance.