Ligue 1 - Vainqueur du FC Nantes, l'Olympique de Marseille maintient la pression sur Lens et le PSG

L’Olympique de Marseille reprend sa marche en avant. Freinés par l’AS Monaco le week-end dernier au Vélodrome (1-1), les joueurs d’Igor Tudor se sont imposés sur le terrain de Nantes, invaincu sur les six derniers matchs de championnat. Score final deux buts à zéro. Il a fallu attendre la deuxième période pour que la rencontre s’emballe : d’abord par le malheureux CSC du défenseur bréslilen de Nantes Joao Victor puis grâce aux entrants marseillais en fin de match. Une passe magnifique de Jonathan Clauss pour le milieu marocain, tout juste transféré à l’OM, Azzedine Ounahi. Voilà l’OM virtuellement deuxième de Ligue 1 avec 46 points en 21e journée. Le train d’enfer continue tout en haut du classement.

Ne pas perdre le rythme, par crainte de se faire distancer. La mission des joueurs d’Igor Tudor était simple : gagner pour mettre la pression sur Lens d’abord, puis sur un Paris Saint-Germain en baisse de régime, ensuite. Oublier la contre-performance face à Monaco (1-1) n’a pas été chose simple en début de match : des approximations et des cartons sortis très tôt par l’arbitre. Charles Traoré et Florent Mollet côté Nantais, Ruslan Malinovskyi pour l’OM, ont été averti avant la demi-heure de jeu.

Pour le spectacle on repassera : les occasions ont été maigres en première période. Le premier frisson pour Marseille a été mis par l’intermédiaire de son ailier ukrainien, mais son coup-franc à frôlé le poteau gauche d’Alban Lafont. C’est donc en contre que les Canaris ont été les plus menaçants à l’image d'Ignatius Ganago, aligné seul en pointe et auteur d’une frappe intéressante en fin de première période (34e).

Pas de but à la pause entre les deux équipes, il a fallu attendre le retour des vestiaires pour voir de l’animation. Ganago, encore lui, avait pourtant une balle de but, mais sa tête est passée largement à côté. Il n’en fallait pas plus pour énerver Igor Tudor, procédant à un double changement : sortie de Malinovskyi et Mbemba, entrée de Guendouzi et Jonathan Clauss.

Du sang neuf qui a amené le premier but, lorsque Clauss a servi astucieusement Under dans la surface, poussant Joao Victor a tromper son propre gardien (57e). Le rouleau compresseur olympien s’est alors mis en place. Cengiz Under par deux fois fois avait la balle de break (71e et 72e), Jonathan Clauss également (83e). Comme un symbole, c’est Azzedine Ounahi, pour son premier match avec l’OM, qui a marqué le but du break (90e+3) et propulsé Marseille vers sa neuvième victoire sur ses dix derniers matchs de Ligue 1. Un rythme de champion, à Lens et au PSG de ne pas flancher.