Mercato : Comment l'OM s'est fait doubler dans le dossier Ilic

C'est une nouvelle qui risque de réveiller le caractère bien trempé d'Igor Tudor, parfois oublié ces dernières semaines avec cette série de bons résultats à l'OM. Alors que le transfert de son ancien joueur Ivan Ilić semblait en passe de se boucler, son club s'est fait définitivement doubler par le Torino, qui a arraché l'aval du joueur ce jeudi selon les informations de Sky Italia. Un rebondissement dans l'air depuis le début de semaine.

Mercredi soir, déjà, l'état major du Toro s'était déplacé en nombre pour rencontrer celui de l'Hellas Vérone dans un restaurant de Milan. La rencontre au sommet avait duré plus de trois heures, au point de finir à presque deux heures du matin. A la table : présidents des deux clubs (Setti, Cairo), dirigeants (Sogliano, Maroccu, Vagnati, Moretti) et agents (Busardò pour Ilic, Hosseini pour Hien). Au menu : le "package" composé de Ivan Ilić et du défenseur suédois Isak Hien.

Un signe qui ne laissait rien présager de bon pour l'OM. Ce jeudi, Ilić était invité à donner sa décision finale, et la balance a donc penché pour le Toro, où il y retrouvera plusieurs de ses compatriotes : Vanja Milinković Savić, Saša Lukić et... Nemanja Radonjić. Entre eux, les contacts ont été nombreux. Ivan Juric, le technicien granata, a directement contacté Ilic pour lui présenter son projet et son futur rôle. Un rôle qualifié de "décisif" selon un connaisseur du dossier. Hien, lui, restera encore cinq mois à l'Hellas avant de rejoindre le Piémont.

Pour Ilić, un profil suivi de longue date, le Toro avait augmenté son offre à environ 14 millions d'euros. Au total, ce "package" coûtera aux alentours des 20 millions d'euros à Urbano Cairo, le président des Granata. L'OM, de son côté, proposait 16 millions plus 3 millions de bonus pour le milieu de terrain, ainsi que la possibilité de le laisser en prêt à l'Hellas, séduit par cette possibilité. Mais au bout du suspense, le milieu serbe, qui souhaitait prendre son temps pour réfléchir, a finalement décidé de rester en Italie. Fin d'un feuilleton à l'épilogue cruel pour Marseille.