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Ligue 1 – 3e journée – Double buteur avec l’OM à Toulouse (1-3), Mason Greenwood, une classe au-dessus
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Publié 01/09/2024 à 00:02 GMT+2
Double buteur et brillant avec l’OM à Toulouse (1-3), Mason Greenwood n’en finit plus d’affoler les compteurs et d’emballer les observateurs. L’Anglais s’avance déjà comme le patron de l’attaque marseillaise, et l’une des locomotives de la Ligue 1. Leader provisoire samedi soir, l’OM ne peut qu’être satisfait devant les performances de sa recrue.
Mason Greenwood (OM) face à Toulouse au Stadium, lors de la 3e journée de Ligue 1.
Crédit: Getty Images
L’impression est troublante. Mason Greenwood n’a pas débarqué en Ligue 1 affublé d’une réputation flatteuse, contrairement à d’autres étoiles de l’époque récente. Mais l’Anglais le prouve à chacune de ses sorties : il se classe dans une catégorie à part, au-dessus des autres. Double buteur au Stadium de Toulouse (1-3), l’ex-Mancunien hausse son total à cinq réalisations, après trois rencontres, seulement. Il trône au sommet du classement des buteurs, et postule pour le titre de meilleur joueur du championnat.
Comme un poisson dans l’eau à l’OM
Roberto De Zerbi y est aussi pour quelque chose. Le stratège transalpin a tissé une relation fluide entre ses attaquants. Une connexion étroite travaillée à l’entraînement et exaltée en match, comme sur l’ouverture du score de l’international anglais (1 sélection), à la sortie du premier quart d’heure de jeu. Idéalement servi par Luis Henrique au bout d’une action construite sur la gauche, Greenwood a étalé sa versatilité, ambidextre et clinique des deux pieds face aux buts.
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La joie de Mason Greenwood (Marseille) face à Toulouse, samedi 31 août 2024. / Ligue 1
Crédit: Imago
Quelques secondes après la remise en jeu, Greenwood a remis ça, toujours du gauche. Une nouvelle fois, l’action est bonifiée par une synergie prégnante chez les offensifs olympiens. De la talonnade en remise d’Elye Wahi à la finition de Greenwood en passant par le service de Luis Henrique, tout est réglé comme du papier à musique. De Zerbi pouvait savourer. De la verticalité, de la vélocité et de l’efficacité : l’OM a eu tout bon, marquant deux fois sur ses deux premiers tirs cadrés. Un temps fort fulgurant qui tranche avec le trou d’air vécu au Vélodrome, lorsque Reims a jeté un coup de froid sur l’enceinte phocéenne l’espace de quelques minutes.
Des chiffres fous et la Ligue 1 déjà marquée de son empreinte
Il faut dire aussi que le rouge n’a rien arrangé pour des Violets sonnés. Serti de certitudes, Marseille s’est appliqué à confisquer le cuir durant de longues minutes. L’avantage substantiel dans les bagages, Greenwood ne s’est pas relâché pour autant. Pas avare en efforts défensifs, l’Anglais a multiplié les courses et disputé toutes les minutes (seul titulaire de l’attaque dans ce cas), sans compter la menace constante qu’il diffusait par sa conduite de balle et ses dribbles déroutants. Deuxième joueur à marquer cinq buts lors de ses trois premiers matches de Ligue 1 sur les cinquante dernières saisons, après Mario Balotelli (2016), Greenwood aurait même pu s’offrir un triplé, sans un Guillaume Restes inspiré (45e) et une maladresse étonnante (58e).
« J’ai très bien joué ces temps-ci. Grâce à mes coéquipiers, je me retrouve en bonne position pour marquer, a analysé humblement l’homme du match au micro de DAZN. Je voudrais vraiment les remercier parce que sans eux, je n’y arriverai pas. Tout le monde était bien, le coach, les supporters. On a confiance à 100% dans les choix de l’entraîneur. Si on garde cette manière de jouer, on va gagner encore d’autres matches. » Dans le sillage de sa pépite, l’OM passera la nuit dans le fauteuil de leader, et peut aspirer à des lendemains palpitants.
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