"On voulait juste refouler la pelouse" : Lyon rebondit bien après sa semaine cauchemardesque avec sa victoire contre le Stade Rennais (4-1)

On se demandait dans quel état Lyon allait arriver face à Rennes. Les Bretons n'ont pas dû être déçus de la réponse. En état de grâce, les Lyonnais ont étrillé les hommes d'Habib Beye et se sont largement rassurés, en plein sprint final avec pour objectif la qualification en C1. Pour les Gones, la rédemption est passée par ce festival, idéal avant d'attaquer les ultimes journées de la saison.

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S'il fallait donner un titre à ce match de l'Olympique Lyonnais, "l'art du rebond" pourrait bien fonctionner. Au sortir d'une semaine dramatique, traumatisante et rageante avec l'élimination au terme d'un match fou (5-4) et la défaite dans un derby tendu à Saint-Etienne (2-1), les Lyonnais ont parfaitement réagi ce samedi soir en étrillant le Stade Rennais (4-1). Rayan Cherki, l'un des grands artisans du succès du soir, souhaitait trouver sa rédemption sur un terrain de football, là où il se sent le mieux. "C'était une semaine très compliquée en tant que compétiteurs, avouait-il au micro de DAZN. On n'avait qu'une envie c'était de refouler la pelouse pour montrer à tout le monde que ce qui ne nous tue pas nous rend plus forts."
Parce que la crise n'est jamais loin à Lyon, ce match avait tout de celui de la dernière chance, du moins symboliquement, et les tribunes du Groupama Stadium étaient pour le moins clairsemées. Déçus par leurs joueurs la semaine passée, les Bad Gones, groupe ultra lyonnais, ont adressé un souhait à leurs joueurs par une banderole : "Soyez des bonhommes". Le moins que l'on puisse dire, c'est que les acteurs ont exaucé leur vœu.
Ce festival offensif vient rappeler tout le potentiel créatif et offensif qu'a cette équipe lorsqu'elle joue libérée. Avec ce succès probant, Lyon lance idéalement son sprint final qui doit le mener en Ligue des champions, dont la manne financière est vitale pour la pérennité du club de John Textor. Cette rédemption prend deux visages, ceux d'Alexandre Lacazette et Corentin Tolisso. Le premier est buteur, alors qu'il avait été pointé du doigt lors des deux revers de l'OL. Le deuxième, buteur lui aussi, avait été expulsé à Manchester et acteur malgré lui du derby lorsque Lucas Stassin était venu essuyer ses crampons sur son talon d'Achille.

Lyon garde le rythme

D'autant plus que Strasbourg et Nice avaient mis la pression avec leurs succès, mais Lyon a suivi le rythme et réintègre le top 4 avec 54 points, en attendant le match de Lille (53 points), ce dimanche. "On avait à coeur de réagir, on a eu une dernière semaine très compliquée et très dure mentalement avec ces deux défaites, reconnaissait Corentin Tolisso, à chaud au micro de DAZN. On voulait réagir devant notre public et je pense qu'on l'a fait de belle manière. Je pense qu'on peut être content de notre match ce soir."
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Les hommes de Paulo Fonseca, toujours suspendu, ont bien sûr réagi, mais ils l'ont fait en plus avec la manière. Les bijoux successifs de Malick Fofana, Corentin Tolisso, Alexandre Lacazette et Georges Mikautadze doivent beaucoup au talent des merveilleux joueurs que sont Thiago Almada (2 p.d.) et Rayan Cherki (1 p.d.). Un match sérieux, même si le Stade Rennais n'a pas opposé une grande adversité. Malgré tout, cela ressemble bien à un message envoyé à la concurrence. L'Olympique Lyonnais n'est pas encore arrivé, les prochains adversaires ne sont pas les plus faciles à manoeuvrer avec la réception de Lens et un déplacement à Monaco, avant de finir contre Angers, à la maison.
Le plus dur reste à faire
Et ça, Rayan Cherki, merveilleux passeur décisif d'une délicieuse louche sur le quatrième but, en est bien conscient. "On ne pouvait que se relever, il n'y avait pas d'autres solutions aujourd'hui. Prendre un maximum de plaisir sur le terrain et en donner aussi. On ne peut qu'être fiers de ce qu'on a fait, maintenant le plus dur reste à faire." Il reste trois matches primordiaux dans l'histoire de la saison lyonnaise, voire l'histoire et la survie d'un club. Les joueurs en sont bien conscients, mais à l'image de leur jeu enthousiasmant, ça n'a pas l'air de les paralyser.
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