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Barrage ASSE-Auxerre : Onze ultras stéphanois renvoyés en correctionnelle

ParAFP

Publié 20/09/2022 à 14:32 GMT+2

LIGUE 2 - Au lendemain de l'interpellation d'une trentaine d'ultras stéphanois, qui seraient impliqués lors des débordements de mai dernier après le barrage L1/L2 ASSE-Auxerre, onze d'entre eux ont été renvoyés en correctionnelle, d'après l'AFP. Ces individus seraient des membres des "Magic fans" et des "Green Angels", deux groupes de supporters des Verts.

Certains supporters de Saint-Etienne ont franchi la limite dimanche après la relégation de leur club contre Auxerre

Crédit: Getty Images

L'AFP a révélé l'information ce mardi après-midi. Onze des ultras interpellés lundi matin à Saint-Etienne dans le cadre d'une enquête sur les violences survenues fin mai à l'issue du match de barrage L1/L2 entre l'ASSE et Auxerre seront jugés en correctionnelle mi-novembre.
Il s'agit de membres des "Magic fans" et des "Green Angels", les deux groupes de supporters ultras du club, a précisé Me Laurent Verilhac, qui représente cinq des prévenus. Une opération baptisée "Ultras 42" mobilisant une centaine de policiers a débouché lundi matin sur l'interpellation dans six départements de 27 hommes, dont un mineur, âgés de 17 à 38 ans, selon un communiqué du procureur de Saint-Etienne.
Les suspects ont été identifiés après visionnage de dizaines d'heures d'enregistrement des caméras de vidéo-surveillance, permettant de retracer les auteurs des violences à l'intérieur du stade - notamment la tribune officielle -, ceux qui ont participé aux affrontements avec dégradation de mobilier urbain à l'extérieur du stade mais aussi ceux qui ont introduit des fumigènes, selon le communiqué diffusé lundi soir. Certains suspects avaient déjà été condamnés pour des infractions en lien avec une manifestation sportive, selon la même source.
Les onze prévenus renvoyés en correctionnelle seront placés sous contrôle judiciaire avec interdiction de stade, interdiction de participer à un rassemblement et obligation de pointer au commissariat de police pendant les matchs de l'ASSE, selon Me Verilhac. Le parquet de Saint-Etienne a requis le placement en détention provisoire pour l'un d'eux en attendant le procès prévu le 16 novembre prochain, selon la même source.
Les violences du mois de mai dernier avaient duré près de deux heures, impliquant 150 à 200 hommes et provoquant des dégâts évalués à environ 500.000 euros par la régie publicitaire du club pour la destruction d'écrans publicitaires en leds et 90.000 euros côté métropole.
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