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LIGUE 2 - Gérard Lopez a "remis la main à la poche", mais il manque toujours 22M€ pour éviter la relégation en National

Yohann Le Coz

Mis à jour 21/06/2022 à 21:55 GMT+2

LIGUE 2 - Rélégué sportivement en Ligue 2, puis administrativement en National par la DNCG pour des questions financières, Bordeaux aurait besoin de 22M€ pour éviter cette sanction. Son président, Gérard Lopez, assure qu'il a déjà réinjecté de l'argent depuis ses fonds propres dans le club, mais que 22M€ manquent toujours dans les caisses. Une somme qui pourrait venir de la vente de joueurs.

Gérard Lopez, le président des Girondins de Bordeaux.

Crédit: Imago

La problématique à Bordeaux est loin d'être seulement sportive. Relégué sportivement en L2 puis administrativement en National par la DNCG, le club serait à la recherche d'un sacré pactole pour satisfaire le gendarme financier du football français. Dans un entretien accordé à RMC, Gérard Lopez, le président des Girondins, a reconnu avoir déjà "remis la main à la poche" - à hauteur de 10 millions d'euros de fonds propres - pour couvrir une partie du déficit de 40 millions d'euros. D'après ce dernier, même une fois les caisses renflouées par ses soins, la somme nécessaire serait de 22M€.

Bordeaux compte sur la vente de joueurs

"On a des offres écrites qui dépassent les 22 millions d'euros. Elles concernent des joueurs qui étaient en sélections. On est certain de les faire, on a donné des garanties à la DNCG", affirmait-il lors du premier passage devant l'instance régulatrice, le 14 juin dernier. Une nouvelle audition est prévue début juillet.
Toujours en quête d'un accord avec ses créanciers, les fonds King Street et Fortress, qui détiennent la dette du club et veulent récupérer l'intéressement sur la vente de d'Aurélien Tchouaméni au Real Madrid (en attendant celle de Jules Koundé, défenseur de Séville sollicité par Chelsea et Barcelone), l'homme d'affaires hispano-luxembourgeois a rappelé le risque de dépôt de bilan.
"Bien sûr qu'il y a un risque. Tant qu'il n'y a pas d'accord avec les prêteurs, il y a clairement ce risque-là", a-t-il affirmé. Interrogé sur le sportif, Lopez a parlé "d'une saison dernière cauchemardesque car il s'est passé des choses cauchemardesques. (...) J'aurais dû être plus souvent là même si je n'ai pas vocation à être dans le vestiaire", a reconnu le dirigeant. Il est convaincu qu'un maintien en Ligue 2 et une remontée la saison prochaine en L1 seraient "l'unique option pour sauver les Girondins".
"Beaucoup de travail a été fait (durant cette intersaison), avec beaucoup de joueurs analysés et choisis, y compris avec l'entraîneur. L'idée, c'est de construire un effectif avec des joueurs taillés pour la Ligue 2, avec du caractère." a conclu l'Hispano-luxembourgeois.
(Avec AFP)
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