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Ligue - Après Rennes - PSG (1-3) - Luis Enrique : "Plus d'équilibre en 4-3-3 ? On a toujours de l'équilibre"
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Publié 09/10/2023 à 00:11 GMT+2
Luis Enrique avait abandonné son schéma à quatre attaquants dimanche contre Rennes, et le PSG a retrouvé le chemin du succès après deux matches sans (1-3). La question du système a donc inévitablement été posée au technicien espagnol à l'issue de la rencontre. Et l'ancien coach du Barça a encore montré qu'il avait une vision des choses bien à lui.
Luis Enrique et la presse française, ça peut dégénérer ?
Video credit: Eurosport
Le Paris Saint-Germain a retrouvé des couleurs dimanche soir, en s'imposant à Rennes (1-3) dans un choc qui n'en fut pas vraiment un, après un match franchement pas emballant à Clermont (0-0) et un autre inquiétant à Newcastle (4-1). Du nul frustrant en passant par la grosse gifle pour arriver à la victoire rassurante, le PSG est passé par toutes les émotions en neuf jours.
Entre les larmes et les rires, un changement majeur : celui du système. Luis Enrique avait laissé son 4-2-4 très offensif en Angleterre pour revenir au 4-3-3 en Bretagne. Exit Randal Kolo Muani au coup d'envoi, place à Vitinha. Paris n'a pas été parfait mais a retrouvé plus de contrôle, plus de solutions sur ses sorties de balles, et plus de variété dans ses attaques. La réponse aux problèmes résiderait donc dans le système ?
Pas vraiment, à en croire les principaux intéressés. "On a bien trouvé les espaces, on a bien joué, on a créé beaucoup d'occasions, a souligné Achraf Hakimi au micro de Prime Video. Le système ? Le coach essaye de trouver le bon pour l'équipe, pour les joueurs, selon les matches aussi. On a gagné des matches en 4-2-4 aussi". Un seul, à vrai dire, face à un OM complètement chamboulé le 24 septembre dernier (4-0).
La suite fut bien moins glorieuse à Clermont puis Newcastle, donc. Mais Luis Enrique avait soutenu que ses choix étaient les bons en Angleterre. Et n'avait pas prévu de se contredire dimanche. "Meilleurs quand il y a plus d'équilibre ? On a toujours de l'équilibre. Onze attaquants, onze défenseurs. C'est ce qu'on essaye de créer", s'est défendu le technicien espagnol au micro du diffuseur.
Si l'entêtement de l'ancien coach barcelonais n'est plus à prouver, son analyse au-delà de la question du système est évidemment intéressante. Impossible, d'ailleurs, de ne pas souligner que ce 4-3-3 tend lui aussi, parfois, vers le 4-2-4, lorsque Vitinha colle la ligne sur le côté gauche pour permettre à Mbappé d'évoluer dans une position plus axiale.
Mais le Portugais, par son profil, peut varier ses positions durant un match, et venir offrir des garanties comme relais au milieu de terrain, laissant alors à l'attaquant français le soin d'animer le couloir. "Il s'adapte parfaitement à notre idée du football. C'est un joueur très complet", a d'ailleurs souligné Luis Enrique en conférence de presse. La présence de Vitinha semble en tout cas générer plus d'incertitudes dans les défenses adverses, tant par ses positionnements que dans sa capacité à combiner avec les autres.
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Vitinha buteur lors de Rennes - PSG
Crédit: Getty Images
Zaïre-Emery - Ugarte - Vitinha, ça fonctionne
L'incertitude, la variation pour, en somme, éviter d'être coincé dans une case. Car Luis Enrique a tout sauf envie de se faire coller une étiquette sur le front. "Attirer pour jouer dans le dos ? c'est l'une des choses que les gens veulent prouver, a-t-il répondu lorsque Benoît Cheyrou lui a fait remarquer que son équipe était particulièrement performante pour aspirer les blocs adverses. On attire pour jouer de bons ballons dans l'espace. Mais on est aussi très bons quand on attaque des défenses regroupées près du but".
Le champion de France a effectivement marqué dans ces deux cas de figure dimanche, et a su embêter la défense rennaise dans différents styles. Si ce n'est pas une question de système, alors c'est une question d'hommes. Le milieu Zaïre-Emery - Ugarte - Vitinha semble apporter des garanties que le quatuor Dembélé, Ramos, Kolo Muani, Mbappé ne compense pas lorsqu'il lui est préféré.
Décevant dimanche, Ramos a par ailleurs été remplacé par un Kolo Muani buteur dans la foulée. Plus de cohérence, plus de concurrence. A priori, Luis Enrique n'a pas de raison de (re)changer à court terme. A priori...
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