Lyon s'impose d'une courte tête face à Chelsea en demi-finale aller (2-1)

Comme un goût d'inachevé. Largement dominatrices face à Chelsea, les Lyonnaises se sont imposées face aux Blues (2-1) dimanche après-midi, en demi-finale aller de la Ligue des Champions féminine. Mais devant un Groupama Stadium bien garni, les Fenottes ont encaissé le but qui permettra aux Londoniennes d'y croire lors du match retour, sans parvenir à refaire le break. Les triples tenantes du titre, notamment aidées par une Delphine Cascarino très active, devront terminer le boulot en Angleterre, dimanche prochain.

Ce superbe but d'Erin Cuthbert à l'approche du dernier quart d'heure a tout changé. Mise sur orbite par une remise de la tête de Bethany England, la joueuse de Chelsea a, d'une volée pure (2-1, 72e), permis aux siennes d'inscrire un but extrêmement précieux en vue de la manche retour de cette demi-finale. De quoi remettre en cause la large domination rhodanienne (22 tirs à 6, dont 12 cadrés). Les joueurs de Reynald Pedros avaient pourtant reçu un avertissement de taille juste avant la pause, quand Sarah Bouhaddi a repoussé le penalty – très généreusement accordé – de Fran Kirby dans le temps additionnel.

Avant de rencontrer leurs premières difficultés, les Fenottes avaient fait le boulot avec métier. Efficaces à défaut d'être brillantes, Wendy Renard et ses coéquipières ont ouvert le score sur un csc de Magdalena Ericsson consécutif à un superbe travail de l'intenable Delphine Cascarino (1-0, 28e). Dix minutes plus tard, Amandine Henry a effleuré un corner rentrant de Dzsenifer Marozsan pour tromper une seconde fois Ann-Katrin Berger et faire le break. En dehors de ce coup de chaud juste avant le retour aux vestiaires et d'une nouvelle parade de Bouhaddi au retour des vestiaires (48e), tout semblait donc aller dans le sens des Lyonnaises.

Sauf que ce troisième but n'est jamais venu. Eugénie Le Sommer a buté sur Berger (57e) alors qu'Ada Hegerberg a manqué un contrôle qui aurait pu l'envoyer seule au but (89e). Pour le reste, les joueuses de Pedros ont trop souvent manqué de tranchant dans le dernier geste – voire la dernière passe. L'écart entre les deux formations n'en reste pas moins flagrant. Mais dans les faits, cette demi-finale reste ouverte…